Mix énergétique : quand il faut composer avec la flambée des prix

Parmi les dossiers chauds qui ont marqué l’année 2022, celui du coût de l’énergie figure en haut de la pile. Dans ce contexte, quelle posture ont adoptée les transporteurs ? Comptent-ils revoir leur stratégie ou poursuivre sur leur lancée ? Éléments de réponse…  

À la pompe, les prix se sont envolés et les transporteurs ont fait grise mine. "Le prix du gaz, arrivé à des sommets effroyables, nous a beaucoup pénalisés, témoigne Kamran Riaz, directeur de la société normande Alpak Transports, entreprise située dans l'Eure. Tous les transporteurs qui avaient des velléités pour aller vers cette technologie ont enclenché le frein et rares sont ceux qui continuent d’aller de l’avant. Nous avons assisté à des phénomènes en dents de scie complètement irrationnels. Jusqu’à début 2022, le kilo de GNC était affiché à 2 €. Aujourd’hui, le tarif oscille entre 3,60 € et 3,80 €. Face à l’absence de visibilité, il est compliqué de bâtir un modèle économique et de se projeter."

Ce contexte a incité Vincent Lesage, président du groupe Breger, en Mayenne, à faire des arbitrages. "Depuis la mise en circulation d’un premier véhicule alimenté au gaz en 2017, nous sommes montés en pression d’année en année, confie le dirigeant. Notre stratégie n’est pas remise en cause aujourd’hui, mais force est de constater qu’elle est perturbée par l’évolution des prix." Et d’ajouter : "Nous cherchons des solutions pour caper le prix du biogaz sur celui du diesel afin de sortir de cette situation complexe."

 

+ 600 000 euros sur la facture !

Chez Heppner, la facture gaz a quant à elle grimpé de 600 000 € en 2022 ! "Lorsque nos premiers camions sont arrivés en 2020, le kilo de gaz s’élevait à 80 centimes contre plus de 2 € aujourd’hui, commente Noémie Feldbauer, directrice de la transition énergétique. Le surcoût lié à l’acquisition du véhicule [+ 30 %] devait être compensé par les économies de carburant. C’était le cas les premiers mois mais ça ne l’est plus aujourd’hui avec la hausse des prix de l’énergie." 

Pour compenser ce surcoût, Heppner dit avoir augmenté une taxe appliquée aux clients pour la livraison dans les zones à faibles émissions (ZFE) et profité d’opportunités régionales (dont des subventions) pour passer au biogaz. "La variabilité des prix sur le gaz est importante d’une région à l’autre, observe la directrice. Par exemple, à La Roche-sur-Yon, le gaz coûte moins cher que le diesel en raison de la présence d’une unité de production à proximité."

Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3140 du 20 janvier 2023.

À la pompe, les prix se sont envolés et les transporteurs ont fait grise mine.

Crédit photo Groupe Dupessey

Auteur

  • Florence Falvy

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