La logistique reconnue au plus haut niveau de l'État
Ne ratez pas le JT ce soir si vous voulez entendre prononcer le mot « logistique », voire « supply chain » par votre présentateur vedette du 20h00. C'est très rare, un peu comme les éclipses solaires. A l'heure où vous lisez ces lignes, sur un site d'ID Logistics à Aulnay-sous-Bois, Édouard Philippe en personne reçoit officiellement des mains d'Éric Hémar et de Patrick Daher leurs recommandations sur la compétitivité de la chaîne logistique en France, dans le cadre de la mission qui leur avait été confiée en février dernier (voir NL 2868). Dans l'invitation pour cet évènement, le cabinet du Premier Ministre souligne que « le secteur de la logistique, qui organise et gère les flux de marchandises, est un déterminant essentiel de la compétitivité française ». L'Aslog ou l'Agora du SCM n'auraient pas mieux dit ! Une véritable reconnaissance du plus haut niveau de l'État pour un secteur qui représente 10% du PIB en France (1,8 M d'emplois), au même niveau que l'industrie manufacturière. Et ce n'est pas tout : accompagné de Jean-Baptiste Djebbari, le nouveau secrétaire d'État chargé des transports, et d'Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Édouard Philippe doit annoncer dès aujourd'hui une série de mesures pour répondre aux besoins de ce secteur et « faire de la France un carrefour logistique stratégique ». A suivre demain dans votre newsletter (préférée)?
Jean-Luc Rognon