Newsletter quotidienne n° 3504

La plateforme de livraison de colis à l’international pour e-commerçants Seven Senders a promu récemment Thomas Garnesson au poste de vice-président Europe. Sous la houlette de celui qui était jusqu’ici son directeur général France, la start-up créée en 2015 à Berlin entend franchir une nouvelle étape de son développement sur le Vieux Continent, fort notamment de sa dernière levée de fonds de 40 M$ début 2021. Déjà présente en France, aux Pays-Bas, en Autriche et en Espagne (voir NL n°3236), elle prévoit ouvrir d’ici l’été deux nouveaux bureaux en Italie et en Pologne. « Nous ciblerons surtout des prestataires logistiques en Pologne et des marques, retailers et e-commerçants en Italie », souligne Thomas Garnesson. Dans ces pays, la start-up considère que ce sont les deux grandes catégories de clients qui s’intéresseront majoritairement à sa solution de livraisons de colis transfrontalières avec services associés s’appuyant sur un réseau de 250 partenaires transporteurs à destination. Autre preuve de la montée en puissance de Seven Senders, l’évolution des profils ciblés : « Si nous visions précédemment des chargeurs représentant un volume annuel de 10 000 colis, nous privilégions désormais ceux avec lesquels nous pouvons en traiter 30 000 », poursuit Thomas Garnesson. Il s’agit pour la start-up de continuer à développer son activité et son portefeuille clients, l’entreprise travaillant déjà pour une centaine de chargeurs (Atlas For Men, Pimkie, Photobox, Domoti, Asos, Tamaris, Shop Apotheke …). À ce jour, elle compte plus de 200 collaborateurs et réalise un CA de plus de 100 M€. Et d’autres bureaux en Europe ne sont pas exclus, par exemple au Royaume-Uni. «Nous avons vocation à nous implanter sur tous les marchés qui font sens », conclut Thomas Garnesson. AD

Dans sa quête d’une visibilité sur les flux vraiment end-to-end, Project44 fait valoir que sa plateforme peut désormais couvrir depuis les problématiques d’approvisionnement en matières premières jusqu’à la livrasion d’une commande à un consommateur final. Ce dernier volet, relevant d’une nouvelle solution baptisée Convert, découle de son acquisition en septembre dernier du texan Convey : Project44 avait mis sur la table quelque 255 M$ pour prendre le contrôle de cet acteur texan et de sa plateforme dédiée aux enjeux d’expérience client et de gestion du dernier km (voir NL 3046). C’est surtout aux retailiers et aux marques en vente directe aux consommateurs que s’adresse Convert, en l’occurrence ceux opérant en Amérique et en Europe à ce stade. « Avec la croissance constante du e-commerce, project44 leur permet de livrer des produits avec la transparence, la rapidité et la confiance dont les consommateurs modernes ont besoin », commente Jett McCandless, le fondateur et Pdg de Project44. Et l’entreprise de rappeller que la fiabilité de la date de livraison est, avec le coût, un facteur clé de décision d’achats, d’où ce nom de Convert qui renvoie -on l’imagine- au taux de conversion clients et à l’écueil de l’abandon de panier. Cette solution dernier km englobe une suite de fonctionnalités assurant la visibilité sur les opérations et permettant de gérer les exceptions sur toutes les étapes d’un envoi au client final, de la phase pré-achat à celle d’une expédition en transit, jusqu’à des interactions post-livraison, par exemple pour gérer un retour. En s’appuyant sur le Machine Learning, Convert propose notamment des dates de livraison estimées (EDD) fiabilisées, dès la phase de paiement alors que l’achat n’est pas encore finalisé. L’outil peut mentionner une estimation prudente, une autre optimiste et une autre issue de ses modèles prédictifs, comme « date de livraison la plus probable ». MR

Une augmentation de 8 à 20% de l’exposition de son offre grâce à l’ouverture des stocks magasins et une généralisation du ship-from-store et du click&collect figurent parmi les résultats tangibles de la démarche omnicanale initiée par le groupe Etam avec l’éditeur français Kbrw dès la fin 2018, avant la crise sanitaire, et qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui. Le spécialiste de la lingerie, qui s’appuyait sur une plateforme service-client développée en interne, s’était mis en recherche d’un véritable OMS (Order Management System) pour gagner en flexibilité et en réactivité. En quelques semaines est mise en place une plateforme unique connectée à l’ERP, aux applications point de vente et à la plate-forme e-commerce. Puis le projet d’orchestration de commandes va avancer crescendo, en mode test & learn, pour intégrer progressivement non seulement le stock en entrepôt puis tous les magasins de quatre marques du groupe, dans une période où la plupart étaient fermés pour cause de confinement, ainsi que les marketplaces. « Les différentes phases de ce projet ont eu un impact fort sur l’organisation des équipes et leur manière de travailler, avec une collaboration de tous les instants entre le terrain et le siège, mais aussi avec Kbrw qui a accompagné les équipes dans ces changements, souvent en distanciel », note Emilie Barbato, Business Application Manager pour le groupe Etam. Par ailleurs, la RFID adoptée depuis des années chez Etam permet de réaliser à minima deux inventaires par semaine dans les magasins, et de mettre à jour en conséquence le stock proposé via l’OMS. Parallèlement, Kbrw a mis en place une solution pour améliorer les délais de préparation, en challengeant les trois meilleurs magasins pour répondre à une commande en fonction de leur emplacement et de leur stock : si le premier ne parvient à préparer la commande en 30 minutes, celle-ci est automatiquement transférée à un autre magasin, et ainsi de suite. Cette stratégie a permis de diviser le temps de préparation par 5 en moyenne. La collaboration se poursuit notamment en intégrant dans l’OMS des précommandes clients de produits non encore disponibles à la vente, dont la fabrication n’a pas encore été lancée. JLR

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Prestataire depuis 2009 du e-commerçant Matelpro, spécialisé literie et mobilier, Agediss a renouvelé son contrat en l’enrichissant de deux nouveaux services en France et en Belgique. Dans le cadre du nouvel accord, les clients finaux peuvent demander à bénéficier d’un service de montage à réception pour les livraisons à domicile, ou se faire livrer en points relais via Agediss. Les équipes de ce spécialiste de la livraison de meubles et de produits volumineux sont en effet formées au montage des produits, et l’entreprise déploie depuis plus d’un an un réseau de points relais dénommé Pick & Go, développé en partenariat avec la start-up Smile Pickup (voir NL 3308). Ces deux services se veulent particulièrement respectueux de l’environnement : les emballages récupérés après montage sont recyclés et les livraisons en points relais émettent moins d’émissions de CO2 que les livraisons directes à domicile, avec une économie moyenne de 8 kg de CO2. Depuis le début de leur collaboration, Agediss optimise déjà les délais de livraison et empreinte carbone de son client en effectuant des enlèvements directs de marchandises auprès de ses fournisseurs et de leurs usines. Les deux partenaires réfléchissent aujourd’hui à une évolution des plans de transport. « Nous menons une réflexion dans le cadre du renouvellement de notre flotte de véhicules et de notre programme de réduction de CO2 qui vise la neutralité carbone d’ici à 2030, souligne Nicolas Tellier, Président d’Agediss. Nous la menons aussi via le Club Innovation & RSE que nous avons lancé début 2022. Il s’agit d’un écosystème de réflexion et d’action réunissant clients et prospects pour aller encore plus loin dans une logistique et offre de livraison de qualité. » AD

C’est avec la nouvelle casquette d’i-Log Lead Director qu’officie depuis peu Patrick Remords au sein de JLL en France. À ce titre -plutôt inédit- il prend en charge le développement de JLL sur toute la classe d’actifs Industriel & Logistique (d’où i-Log) pour l’ensemble des Business Lines du poids lourd du conseil en immobilier d’entreprise. Si ce nouveau titre ne modifie pas la répartition des rôles au sein des équipes, en termes de fonction, rattachement ou responsabilités, il revient à Patrick Remords d’animer cette communauté et de faire office « d’ambassadeur » afin de positionner JLL comme partenaire privilégié sur fond de transformation supply chain, en proposant aux clients investisseurs comme utilisateurs une approche 360° leur permettant d’anticiper les défis. De fait, dans un secteur de l’immobilier industriel et logistique en pleine effervescence, qui « affiche une croissance exceptionnelle de plus de 20% » selon JLL, la concurrence est rude entre les acteurs « pour se positionner sur les meilleurs emplacements de logistique urbaine, sur l’industrie 5.0, sur la réindustrialisation et sur la transition énergétique », note son communiqué. Depuis 2019, Patrick Remords occupait le poste de Directeur du département Supply Chain & Logistics Solutions chez JLL France, après celui de directeur du département Supply Chain Consulting. Diplômé d’un Master du Centre MIM Strasbourg, il avait débuté sa carrière au sein du groupe Louis Delhaize (Cora) en 1995, en tant que directeur régional puis sur le volet export. En 2000, il avait ensuite créé et dirigé Sovena, en charge de piloter le développement supply chain de Cora aux Antilles. Puis en 2005, c’est au Maroc qu’il avait fondé Optima Logistique, un cabinet de conseil en supply chain, plus tard fusionné avec GCL. Et c’est ensuite en tant qu’associé de GCL Group Europe qu’il avait rejoint l’orbite de JLL, après son rachat de GCL en 2014. MR

Fabricant britannique de composants automobiles et aéronautiques, GKN a installé plusieurs solutions de stockage d’AR Racking dans son centre de distribution espagnol de Carcastillo (Navarre). Dédié aux pièces de rechange de transmissions automobiles, l’installation a été dotée d’une solution de rayonnages en allées étroites d’une capacité de près de 5 700 palettes, de plus de 2 000 mètres linéaires de systèmes de rayonnages mi-lourds et d’une solution de stockage pour charges longues et volumineuses Cantilever (166 mètres linéaires). AR Racking y a aussi déployé des rayonnages légers dans une mezzanine de deux niveaux couvrant une surface d’un peu plus de 1 800 m². AD