Newsletter quotidienne n° 3651

Spécialiste premium et luxe de la mode pour enfants, le groupe Children Worldwide Fashion a déployé la solution e-SCM, éditée par Belharra Numérique, dans le cadre d’un projet de refonte de l’organisation stratégique de ses approvisionnements, en interne et avec ses fournisseurs. Face à une forte croissance de ses volumes (près de 55 nouvelles collections chaque année), l’outil de pilotage des appros en mode Saas permet à CWF non seulement de sécuriser les échanges et le suivi des fournisseurs (et des commandes d’achat à la SKU pour ajuster le cadencement de la production au plus proche des besoins commerciaux), mais aussi de donner de la visibilité en temps réel sur l’avancement de la production et sur le transport des produits finis, et de garantir la traçabilité. Tous les acteurs de la chaîne amont sont impliqués dans la mise en place « tansversale » de cette plateforme e-SCM : services internes (achats, supply chain), fournisseurs usine, laboratoires de contrôle, transitaires. Pour en savoir plus sur le sujet, une conférence est organisée le 16 novembre, le deuxième jour de Supply Chain Event (Paris, Portes de Versailles), en Salle 1, de midi à 12h45 dans le cadre du cycle mode textile, avec la présence de Jérôme Boisseau, responsable pôle étude et projet IT chez CWF et Pascal Saint-Pierre, responsable commercial pour e-SCM. JLR

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Poids lourd mondial des produits laitiers, le groupe fromager français Savencia entend répondre aux attentes de transparence des consommateurs et déploie la solution Tilkal pour assurer la traçabilité des coulommiers de sa marque emblématique, Cœur de Lion. L’enjeu est de documenter de bout-en-bout les étapes de leur fabrication, à l’heure où seulement 47% des consommateurs déclarent avoir confiance dans l’intégrité des produits alimentaires (selon une étude 2022 du programme pan-européen EIT Food). En pratique, les Cœur de Lion en question arborent désormais un QR code sur l’emballage qui permet aux clients d’accéder en un scan, via leur mobile, au parcours de chaque fromage : de la collecte du lait en Normandie, aux étapes de caillage, d’affinage ou d’emballage… jusqu’au rayon et au consommateur. Basée sur la blockchain, dans une optique de base de données décentralisée, cette solution Tilkal assure ainsi une traçabilité sécurisée et auditable de tout le processus de fabrication de chaque lot, documentée par les différents acteurs de la chaine. Pour la marque, qui vend un coulommiers toute les deux secondes dans l’Hexagone, cette initiative se veut différenciante, afin de promouvoir la qualité de ses produits, dans un secteur agroalimentaire à la traçabilité plutôt complexe. MR

Le transport frigorifique et la logistique du froid restent des priorités pour le groupe Mousset-Jetransporte. Quatre ans après le rachat de la société Jetfreeze (voir NL 2812), le groupe vendéen a repris l’entreprise spécialisée dans le transport sous température contrôlée en froid positif Salesky. Basée à Sablé-sur-Sarthe (72), celle-ci emploie 400 personnes, dispose de 150 véhicules et compte 5 sites dans les régions Pays-de-Loire, Bretagne, Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes (2 800 collaborateurs, 1 960 véhicules et 160 sites en France, en Pologne et au Maroc, côté Mousset-Jetransporte). « Il y a quatre ans, en intégrant la société Jetfreeze, nous avons décidé de nous développer sur un axe stratégique résilient, la livraison alimentaire sous température dirigée, explique Frédéric Leblanc, Pdg du groupe Mousset-Jetransporte. Nous avons toutefois très vite ressenti le besoin de nous adosser à un spécialiste d’envergure du transport frigorifique. Avec la société Salesky, nous avons très vite vu comment nos deux entreprises allaient pouvoir satisfaire nos clients sur l’ensemble de la chaîne logistique du froid, de l’industrie au point de vente. La réunion de nos savoir-faire et de nos moyens va élargir le catalogue des prestations que nous allons proposer à nos clients. Cela devrait répondre à leurs attentes de qualité, de sécurité et de compétitivité, de telle sorte que nous devenions incontournables sur le marché du transport frigorifique. » A l’instar des autres opérations de croissance externe effectuées par Mousset-Jetransporte, des synergies seront recherchées entre les deux entreprises sans qu’il ne soit procédé à une fusion. « Nous n’avons de groupe que le nom, conclut Frédéric Leblanc. Nous sommes un ensemble d’entreprises à taille humaine spécialisées dans des prestations de transport à haute valeur ajoutée ». AD

L’immobilier logistique français marque le pas, selon le dernier point marché d’Arthur Loyd Logistique : « Si l’activité des utilisateurs s’est maintenue au 1^er semestre, elle a connu au 3^ème sa plus faible performance depuis 2015, avec seulement 743 000 m² commercialisés. Les incertitudes pesant sur l’évolution de la consommation des ménages et les carnets de commande des entreprises, dans un climat macroéconomique bouleversé par la guerre en Ukraine et la crise énergétique, poussent certains donneurs d’ordre à l’attentisme », note Didier Terrier, le directeur d’ALL. Sur 9 mois, le recul n’est toutefois que de -14% comparé à l’excellent cru 2021, avec 2,3 M de m² placés. Ce retrait reste assez léger sur la dorsale, mais avec des dynamiques contrastées. Côté Hauts-de-France, les 369 000 m² acquis ou pris à bail voient un net repli par rapport au record de l’an dernier (voir NL 3428), tout en surpassant de +19% la moyenne décennale. Quant aux pôles parisien, lyonnais et marseillais, ils affichent une forte progression de +54% par rapport à l’an dernier, avec 1,4 M de m² placés. Mais sur les secteurs secondaires de l’Hexagone, le repli est de -35% (585 000 m² placés) et n’épargne pas les 3 pôles leaders (région orléanaise, Grand-Est et Occitanie). Il faut dire qu’hors dorsale, le segment des transactions dépassant 40 000 m² affiche un recul de -70%, que ne compense pas la progression des opérations sur le créneau 10 000/20 000. À l’échelle du marché hexagonal, la baisse de la demande placée est surtout manifeste pour les surfaces neuves ou à construire, même si elles comptent pour 61 % du volume commercialisé, note ALL. « Les développeurs sont confrontés à trois défis de taille : à la complexification croissante des obtentions de permis de construire, liée à la mobilisation contre l’artificialisation des sols, sont récemment venues s’ajouter des difficultés d’ordre économique, comme la grande volatilité des coûts de construction, ou de nature financière, avec un accès plus restreint au crédit, explique Didier Terrier, en faisant le lien entre cette offre neuve qui se restreint et la tendance haussière des loyers, après 6 ans de relative stabilité sur la plupart des secteurs. « Et la notion de marché cyclique n’est pas pour autant synonyme de retour aux pratiques d’autrefois », prévient-il, en prenant pour exemple la réglementation sur l’artificialisation. Sauf effondrement du marché des utilisateurs, ou revirement brusque de la position du législateur, l’heure est à la fin de l’abondance pour le foncier logistique, selon lui. MR

Dans son nouveau livre blanc, l’éditeur Generix s’attaque au sujet crucial du retour sur investissement d’une solution de gestion d’entrepôt. Intitulé « un nouveau WMS: quels bénéfices ? Quel ROI ? », ce guide de plus de 25 pages liste d’abord les plus-values du recours à un WMS avant d’aborder les enjeux de ROI liés à la mise en place et à l’utilisation de l’outil. Pour aider les entreprises à calculer ce ROI, on y apprend notamment que le potentiel de réduction du niveau de stock se situe entre 10 et 35 %, et celui de de l’utilisation de l’espace entre 10 et 30%. L’outil permet également un meilleur dimensionnement des équipes (7 à 20% de diminution du coût de main-d’œuvre) et une optimisation du taux d’utilisation des équipements, de 10 à 30%. Un troisième chapitre donne les différents leviers pour optimiser le ROI et exploiter pleinement le potentiel de son WMS (notamment en le combinant avec un TMS et/ou un OMS).our s'ad

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Kiabi va déployer un système de stockage à navettes de l’équipementier Dematic sur sa plateforme logistique nordiste de Lauwin-Planque (66 000 m²). Cette installation déjà fortement mécanisée sera plus précisément dotée de la solution Multishuttle de Dematic. Mise en œuvre sur 12 allées, celle-ci desservira 12 postes de travail goods-to-person et sera pleinement opérationnelle courant 2024. « Cette nouvelle installation va nous permettre de multiplier par 5 nos capacités de préparation et de distribution de nos collections web et locales sur le Nord Europe, souligne Marine Pomart, directeur supply chain de Kiabi. Cette solution agile est capable de piloter à la fois des contraintes de préparation web, magasin et stockage réserve dans les exigences définies. Sa capacité d’évolution nous permettra en outre de répondre à moyen et court terme à nos enjeux de développement ». AD

Lors du salon Supply Chain Event (15-16 novembre, Hall 5.1 à Paris Expo Porte de Versailles), Kbrw mettra en exergue ses solutions WMS et OMS (Order Management System). « Dans un contexte économique particulier depuis la crise sanitaire, et avec l’arrivée des fêtes de fin d’année, il est important pour les acteurs du retail de faire preuve d’anticipation en maîtrisant leurs stocks disponibles et en optimisant leur proposition commerciale au travers d’une orchestration globale des commandes », rappelle l’éditeur français. Son WMS peut ainsi traiter l’intégralité des problématiques de gestion d’entrepôt, de la réception des marchandises jusqu’à la préparation des livraisons, en passant par le picking et la gestion des lieux de stockage (entrepôts et magasins). Son OMS permet pour sa part d’orchestrer et de traiter une commande de bout en bout, du passage de celle-ci à sa livraison chez le client final. Le tout, avec un pilotage centralisé des stocks en scénario simple mono-site ou en scénario multisites, au sein d’un seul système informatique ou en intégrant les systèmes de plusieurs acteurs du marché.

À voir au sein du Hall 5.1, sur le stand D09

DB Schenker ouvrira l’an prochain un nouveau centre de distribution de 18 000 m² dans la région de Prague. Située à proximité de l’aéroport de Prague et conçue pour répondre aux besoins d’une entreprise du secteur de l’électronique, cette installation sera dotée de toute une panoplie de solutions fournies par le groupe technologique allemand Körber. L’entrepôt sera équipé de convoyeurs et de trieurs hautes performances, de systèmes de préparation de commandes put-to-light/pick-to-light et de plus de 100 AMR Geek+. Avec cette flotte de robots, dont les tâches seront fixées et coordonnées par un logiciel Körber, le prestataire disposera du plus grand site exploitant cette technologie dans l’est de l’Europe. « Ce nouveau centre de distribution automatisé nous permettra d’améliorer nos performances et d’étendre nos capacités dans la région », souligne Ingo Brauckmann, vice-président exécutif en charge de la logistique contractuelle Europe chez DB Schenker. Le prestataire dispose depuis plusieurs années d’un centre de distribution dans la région de Prague. Ce site sera utilisé à terme pour des opérations de logistique des retours afin de répondre aux besoins d’économie circulaire de ses clients. AD