Newsletter quotidienne n° 3655

Le distributeur de fournitures de bureau Adveo, qui exploite depuis septembre 2021 un entrepôt de nouvelle génération de 23 000 m² à Dammartin-en-Goële, figure parmi les grands clients de Toyota Material Handling France en ce qui concerne la mise en œuvre d’un projet « mixte », c’est-à-dire couvrant à la fois les volets chariots et rayonnage. « Nous avons lancé un appel d’offres global car nous souhaitions avoir l’assurance que notre partenaire nous garantisse la bonne compatibilité entre l’équipement de stockage et la manutention, et nous conseille dans l’optimisation du nombre d’emplacements de stockage sur le site, sur le type de manutention le plus adapté, sur une réponse prix / service et sur l’aménagement de la salle de charge » nous a confié Romain Thénard, le directeur Supply Chain d’Adveo. Le projet porte sur trois des quatre cellules de l’entrepôt, la quatrième étant dotée d’équipements d’automatisation Savoye (voir NL 3166). L’une des cellules est dédiée au stockage des produits qui alimentent le système automatisé Savoye. Elle compte une dizaine d’allées très étroites (VNA, Very Narrow Aisles), dans lesquelles évoluent 4 chariots de type tridirectionnel filoguidés avec cabine élevable, des Vector VCE150A. « Nous n’avons pas opté pour un système automatisé car nous avions besoin de vitesse » nous a précisé Romain Thénard. Sur cette partie du projet, Toyota est intervenu également sur la planéité du sol dans les allées, la dalle n’ayant pas été prévue à l’origine pour supporter ce type de manutention en allées étroites. Les deux autres cellules sont consacrées au stockage et préparation de commandes de produits hors gabarit avec des rayonnage en allées étroites (2,8 à 2,9 m), à l’aide d’une dizaine d’engins préparateurs de commandes et chariots à fourche rétractable à grande levée classiques (RRE140H). « Ce type de projet complet, chariots, rayonnage, salle de charge, formation caristes, est aujourd’hui devenu naturel pour nous car nous nous positionnons désormais comme un ensemblier de solutions en entrepôt » a souligné Didier Renau, responsable commercial Systèmes de stockage chez Toyota Material Handling France. « Dans ce genre de projets stratégiques pour notre clientèle, c’est avant tout un travail d’ingénierie et de conseils, ce fut notamment le cas sur la conception de la partie rayonnage, qui a permis in fine de doubler la productivité » nous a-t-il confié. JLR

Demain après-midi 16 novembre, lors de la deuxième journée du salon Supply Chain Event dans le Hall 5.1 de Paris Expo Porte de Versailles, deux conférences inédites et prospectives vous seront proposées sous l’égide respective des associations France Supply Chain by Aslog et AfrSCM, l’association francophone de Supply Chain Management (ex-FAPICS). La première aura lieu en salle 1 à 15h15, dans le cycle « Intralogistique, Retail & Industrie 4.0 ». Deux partenaires et membres d’AfrSCM, l’éditeur Demand Driven Technologies et le cabinet de conseil SayPartners interviendront avec deux témoignages, l’un sur la mise en place d’une méthodologie Demand Driven au sein d’Adopt, une entreprise spécialisée dans la conception de parfums et de fragrances, l’autre avec un sujet Supply Chain Finance (avec la participation d’Eric Schwartz, ancien DAF du groupe Darty). Et en salle 2, à 16h15 dans le cycle « Visibilité & pilotage des flux », la conférence intitulée « L’IA pour le pilotage des flux, une intégration à plusieurs niveaux » fera le point sur cette problématique dans les grands groupes et dans les PME, avec Arnaud de Moissac, responsable du Lab IA et William Zanotti, responsable du Lab PME pour France Supply Chain. JLR

Pour continuer à réduire son empreinte carbone, Lidl France a décidé de s’appuyer sur la startup DCbrain et sa solution d’optimisation de réseaux logistiques INeS (Intelligent Network Solution). Avec cette plateforme Saas utilisant des algorithmes d’IA, l’enseigne aux 1 580 magasins et 25 plateformes logistiques souhaite gagner en fluidité et flexibilité dans la construction de ses plans de transport, fiabiliser ses process métiers et respecter ses engagements green. La plateforme va lui permettre de visualiser, modéliser et optimiser ses plannings, mais aussi de maîtriser ses coûts en améliorant les parcours et taux de remplissage des camions. Le tout, avec prise en compte de ses contraintes opérationnelles, notamment l’équilibrage jour/nuit de ses plannings, et une amélioration sensible des conditions de travail de ses collaborateurs planificateurs. Ceux-ci vont passer à un processus d’optimisation digitalisé. Tous ces points feront l’objet d’un atelier demain sur le salon Supply Chain Event à 15H15 en salle 3 (‘Comment décarboner tout en offrant la meilleure qualité au vrai prix des bonnes choses ?’). Interviendront à cette occasion, Xavier Pierre, responsable transport & environnement de Lidl France, et Jean-Michaël Carli, directeur commercial de DCbrain. AD

Grâce à un partenariat avec l’éditeur TransFollow spécialiste des solutions cloud de lettre de voiture électronique (eCMR), Akanea permet désormais à ses clients de créer et d’exploiter ces documents de transport dématérialisés dans son TMS. Accompagné dans sa mise en place par l’organisation mondiale du transport routier IRU (International Road transport Union), Akanea a intégré l’offre eCMR de TransFollow à son application de mobilité pour chauffeurs XMobile, qui communique directement avec son TMS. Via tablette ou smartphone, les chauffeurs peuvent créer des eCMR, les faire signer et les intégrer automatiquement dans le TMS. Le tout avec trois types de signatures possibles : sur tablette/smartphone, sans approbation de la contrepartie et via un QR code. « Nous franchissons un pas supplémentaire dans la dématérialisation et devenons le premier éditeur français à digitaliser les lettres de transport routières, aériennes et maritimes », souligne Hélène Kerjean, responsable marketing produits supply chain chez Akanea. AD

Seulement 31 % des entreprises se déclarent satisfaites, voire très satisfaites, de la visibilité vis-à-vis de leur supply chain. C’est le résultat de la récente étude internationale « Data-Enabled Supply Chain Transparency », réalisée par le cabinet Procurement Leaders pour le compte de l’éditeur Ivalua, spécialisé dans les solutions cloud de gestion des dépenses. Parallèlement, 77 % du panel de 87 directeurs des achats interrogés considère évidemment la transparence de la Supply Chain comme un aspect critique ou de première importance. Plus de la moitié des sondés (59 %) reconnaissent qu’ils ont une assez bonne visibilité sur au moins 80 % de leurs fournisseurs de rang 1, mais seuls 7 % répondent de la même manière en ce qui concerne les sous-traitants de rang supérieur. Et près d’un sondé sur cinq indique n’avoir aucune visibilité sur les pratiques des fournisseurs en matière de travail équitable, de respect de l’environnement ou d’inclusivité, équité et inclusion. « Dans de nombreuses organisations, la transparence de la supply chain repose toujours sur des sources de données conventionnelles, telles que les contrats, factures et audits. Bien que faciles à trouver, ces données ne permettent pas aux équipes d’approvisionnement de prendre des décisions éclairées à propos de leurs fournisseurs, sans compter qu’elles n’apportent pas l’agilité nécessaire face aux bouleversements de la chaîne à venir », ajoute Alex Saric, le directeur marketing d’Ivalua. JLR

Via son pôle d’activités Warehousing Solutions, Rhenus Logistics a finalisé l’acquisition du 3PL danois DKI Logistics A/S et de sa filiale d’investissement dans l’entreposage DKI Automatic A/S. L’opération, annoncée au mois d’août (voir NL 3597), voit tomber dans l’escarcelle du géant allemand du transport et de la logistique une entreprise qui travaille pour des clients de secteurs très variés (santé, bricolage, PGC, etc.), emploie 350 collaborateurs et dispose de sept sites logistiques totalisant plus de 280 000 m². « Organiser notre entrée sur le marché des pays nordiques avec DKI est une étape logique », estime Andreas Plikat, directeur général de Rhenus Warehousing Solutions. Trois mois avant l’annonce de cette opération, le prestataire allemand avait ouvert au Danemark deux agences dédiées à son activité de commissionnaire transport. A noter que désormais DKI aura comme nouveau CEO René Møller Klausen, promu à ce poste avec le départ de Preben Borregaard. AD