nShift, le géant norvégien des DMS s’attaque à la France
La concurrence va s’accentuer sur le marché des plateformes Saas d’orchestration de solutions de livraison dernier kilomètre en France et en Europe du Sud. La société norvégienne nShift, créée l’an dernier par la fusion de plusieurs éditeurs scandinaves de solutions de Delivery Management System et de gestion des retours (Unifaun, Returnado, Consignor), compte se développer sur la France, l’Espagne, le Portugal et l’Italie. « La France représente le 3ème plus grand marché du e-commerce en Europe, note Olivier Gimpel, directeur général de nShift pour l’Europe du Sud. En raison de son historique, notre entreprise peut déjà se targuer de disposer de plus de 20 ans d’expérience dans son domaine. Disposant de deux quartiers généraux à Oslo et à Londres, nShift emploie aujourd’hui 500 collaborateurs et dispose de bureaux, non seulement en Norvège et au Royaume-Uni, mais aussi en Suède, en Finlande, au Danemark, en Pologne, aux Pays-Bas, en Suisse, en Belgique et en Roumanie ». Détenue par les fonds d’investissement américains Francisco Partners et Marlin Equity Partners, l’entreprise permet de challenger des offres de transport auprès de plus d’un millier de partenaires transporteurs (Chronopost, Fedex, Mondial Relay, Colis Privé, DPD, DHL, UPS, etc.). Le nombre de ses clients actifs s’élèverait à plus de 50 000, dans des secteurs aussi variés que le textile, l’ameublement, la santé, le luxe et la joaillerie, les équipements électriques ou robotiques (Solar Screen, Sthil, SMEG, Unilever, Saint Gobain, Royal Design Group, Superdry, Segafredo Zanetti, Proshop, DB Schenker, entre autres). Sur un an, nShift orchestre ainsi quelque 900 millions de livraisons de colis. « Notre plateforme est l’une des plus complètes du marché, poursuit Olivier Gimpel. Elle comprend notamment des fonctionnalités de réservation, d’orchestration, de reverse logistic, de tracking, de reporting, et d’impression / traitement de documents de transport. Nous avons par ailleurs des connexions avec quelques 450 ERP, WMS, OMS, CMS et systèmes de paiement dits Payment service providers, ou PSP ». Fort de cette carte de visite, nShift est déjà en discussions avancées avec plusieurs marques en France. AD