Dans quelques jours nos chères têtes blondes trouveront émerveillées, les cadeaux que le Père Noël aura généreusement déposés pendant la nuit, avant de repartir dans la nuit glacée de décembre, vers d'autres cheminées et d'autres chaussons. Les enfants sont loin d'imaginer que les petits lutins qui préparaient joyeusement les colis dans un pays froid et lointain ont été remplacé par des centres de préparation de commandes où des armées d'intérimaires sont mobilisées pour faire face au pic d'activité le plus critique de l'année. Difficile de concevoir que le traîneau tiré par des rennes courageux soit remplacé par les camionnettes DHL* ou Chronopost. Impossible de croire que le bon vieux barbu ait cédé la place à des livreurs moins conscients de leur noble tâche que préoccupés par un nombre de livraisons à réaliser, dans les délais impartis, et malgré les imprévus d'une circulation urbaine, toujours plus dense. Si l'omnicanal change chaque jour un peu plus nos habitudes de consommateur et si nous pouvons désormais acheter n'importe quoi, n'importe où, n'importe quand, c'est aussi grâce à des hommes et des femmes qui effectuent dans l'anonymat le plus total et parfois sans grande reconnaissance, un travail indispensable à cette nouvelle forme de commerce. Alors, quand au pied du sapin, les enfants découvriront, les yeux écarquillés, les cadeaux que leurs parents auront commandé quelques jours plus tôt en deux trois clics clic sur Internet, juste une petite pensée pour les équipes logistiques, ces petits lutins des temps modernes, qui contribuent à leur niveau et dans des conditions pas toujours faciles, à la magie de Noël. JPG
(*) DHL Express France traite par exemple jusqu'à
250.000 colis par jour sur le mois de décembre, soit
une augmentation de 30% de l'activité par rapport
au reste de l'année.
(*) DHL Express France traite par exemple jusqu'à
250.000 colis par jour sur le mois de décembre, soit
une augmentation de 30% de l'activité par rapport
au reste de l'année.