Lors de cette matinée Objenious, une table ronde était consacrée aux projets teintés supply chain. Eric Marchiol, en charge de la transformation digitale Manufacturing & Supply Chain au sein de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, a levé le voile sur l'expérimentation entamée il y a 6 mois d'une formule de track & trace des flux entre un site de production de boîtes de vitesse en Roumanie et 9 usines du groupe en Europe occidentale. « Environ 2.500 supports industriels ont été dotés de balises IoT qui nous assurent une visibilité en temps réel sur ces opérations d'autant plus complexes qu'il s'agit de flux en tension, avec un réel enjeu à identifier au plus tôt un éventuel problème. Notamment pour qu'ils puissent être traités directement et sans délais par les opérationnels plutôt que de les voir remonter en décalé à l'échelon de responsabilité supérieur », nous a-t-il expliqué. Le ROI du projet est bien inférieur à un an, et le champ de possibles extensions très ouvert dans un groupe qui totalise 8 millions d'emballages réutilisables au sein de sa supply chain. Côté grande distribution, la géolocalisation d'assets logistiques est également d'actualité. Loïc Sénéchal, responsable transport national d'Auchan Retail, a témoigné du test en cours au sein des flux du groupe : « A l'automne dernier, une première vague avait permis de constater la fiabilité de la solution IoT d'Objenious, et une deuxième vise aujourd'hui à affiner notre usage des informations de géolocalisation en temps réel de la centaine de contenants métalliques munis d'un capteur IoT, parmi les 15.000 en circulation entre nos 60 sites logistiques en France et le réseau de magasins ». Pour Auchan, l'enjeu est d'améliorer la satisfaction de ces clients exigeants sur la qualité des livraisons, de gagner en performance avec moins de ressources, en augmentant la vitesse de circulation de ces actifs et en détectant les points où ils peuvent s'accumuler, voire se perdre. MR