L’entreprise grenobloise Hardis, à la fois société de conseil, de services du numérique et éditeur de la suite logicielle Reflex (1 115 collaborateurs pour un CA de 116 M€), s’engage dans un processus de transmission capitalistique visant à conserver son indépendance et à soutenir son développement en vue du départ à la retraite cette année de son président fondateur, Christian Balmain. L’opération, qui devrait être effective d’ici fin mars après avoir reçu l’aval des autorités de la concurrence, prévoit l’arrivée dans son capital de deux investisseurs français: CM-CIC Investissement (filiale de Crédit Mutuel Alliance Fédérale) en tant que nouvel actionnaire de référence et Bpifrance en tant qu’investisseur institutionnel. Par ailleurs, un tiers du capital sera détenu par Nicolas Odet (le futur président d’Hardis Group), Yvan Coutaz (directeur général), une trentaine de managers, et les fondateurs de l’entreprise, qui réinvestissent. Cette étape s’intègre dans une démarche de transmission mûrement réfléchie. Rappelons que le processus de transition managériale avait été engagé dès 2013, avec les nominations de Nicolas Odet et Yvan Coutaz aux postes de DGA du groupe Hardis (voir NL 1561). A l’issue de cette transmission capitalistique, Christian Balmain restera au comité de surveillance mais n’aura plus aucun rôle opérationnel. JLR
De gauche à droite : Yvan Coutaz, directeur général, Nicolas Odet et Christian Balmain, respectivement futur et actuel président de Hardis Group. Crédit photo DR
De gauche à droite : Yvan Coutaz, directeur général, Nicolas Odet et Christian Balmain, respectivement futur et actuel président de Hardis Group. Crédit photo DR