Dans son bilan du 1er trimestre sur le marché français des entrepôts de plus de 10 000 m², JLL relève qu’avec ses 693 000 m² placés, cette année a mieux démarré que la précédente (mais en restant à plus de 100 000 m² en deçà des démarrages de 2016 et 2017). « L’an dernier, le niveau d’activité n’a eu de cesse de s’accroitre au fil des mois pour atteindre à son terme 3,2 millions de m², et il s’avère que le marché logistique français est demeuré dynamique. Au regard de l’encours de transactions, nous pouvons nous montrer optimistes quant à la capacité de 2019 à constituer un bon millésime », note Jean-Marie Guillet, directeur Logistique chez JLL France. La tranche des entrepôts XXL de plus de 40 000 m² reste active, avec 4 opérations dont 3 avec des distributeurs à la manœuvre. Lidl s’illustre une énième fois avec un projet de construction d’un site de 52 300 m² à Carquefou, près de Nantes, tandis que But International a pris à bail un entrepôt de 49 300 m² à Mer, entre Orléans et Blois. Quant aux entrepôts de 20 000 à 40 000 m², ils comptent pour près d’un quart des signatures, tandis que le nombre de transactions s’emballe de +46% pour ceux de la tranche inférieure. Une fois n’est pas coutume, la géographie des opérations se répartit à parité entre la dorsale et les marchés secondaires, aussi bien en nombre de transactions que de m² placés. Il faut dire que 3 des 5 plus grosses opérations se sont faites en dehors de la dorsale, même si la palme du trimestre revient aux 73 000 m² du projet en compte propre d’Easydis à Corbas, au sud de Lyon. Ce marché décroche ainsi la 2e position derrière celui de la région parisienne, qui capte 27% de la demande. MR