Lors de l'université d'été de GS1 France, le député François-Michel Lambert a révélé qu'il allait déposer une proposition de loi destinée à aller plus loin que le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire présenté en juillet au Conseil des ministres (et en passe d'être débattu au Parlement). Le parlementaire et président de l'Institut national de l'économie circulaire entend déposer à la mi-septembre son texte qui abordera huit grands points. « Plus complète que le projet de loi actuel du gouvernement et s'appuyant sur la loi 2015 relative à la transition énergétique pour une croissance verte, ma proposition de loi donnera différents axes de développement et objectifs afin de favoriser la transformation de modèle auquel nous devons procéder, a expliqué François-Michel Lambert. Nous devons passer d'une économie de stocks à une économie de flux, notamment si nous voulons réduire notre consommation de matières premières entre 2012 et 2030 comme cela était prévu dans la loi de 2015. » Le député, qui a rappelé lors de l'Université d'été GS1 qu'il avait remis en 2016 au Ministre de l'économie de l'époque (Emmanuel Macron) une stratégie dénommée France Logistique 2025 dont le 3ème axe définissait clairement l'importance du numérique pour accélérer la performance logistique, entend par ailleurs faire de nouveau la promotion d'une TVA spécifique sur la réparation et les produits recyclés, comme il l'a déjà fait par le passé dans la loi de finances en octobre 2018. AD
François-Michel Lambert, député et président de l'Institut national de l'économie circulaire.
Crédit photo Armindo Dias