(Rétro de l’été) Entre 2018 et 2021, le Groupe Renault a réduit de près de 7% les émissions carbone liés à son transport de pièces et de marchandises en Europe, dépassant de plus d’1,5 point l’objectif fixé sur ce périmètre dans sa démarche Fret21 (la réduction atteignant -15% depuis son adhésion en 2015 au dispositif piloté par l’Ademe et l’AUTF). « Cela fait plus de 10 ans que la direction Supply Chain s’emploie à identifier et mettre en œuvre des solutions pour réduire l’empreinte environnementale des flux d’approvisionnement, en lien étroit avec de nombreux métiers du groupe et en partenariat avec nos fournisseurs et prestataires », souligne Florence Ughetto, Experte Développement Durable et Logistique au sein de la direction SC du constructeur. Parmi les leviers-clés, un premier porte sur le recours croissant au multimodal, en augmentant la part des flux en ferroviaire par rapport au transport par camions, par exemple pour des flux de l’Europe de l’Est vers la France. Un autre axe se concentre sur la réduction des km parcourus par m³, avec des résultats très significatifs via l’optimisation du taux de chargement des conteneurs et camions, en s’appuyant notamment sur un outil digital de visualisation 3D développé par la direction SC. Et les équipes ingénierie du constructeur s’emploient à réduire la quantité d’emballages utilisés et à densifier le packaging, afin d'optimiser le nombre de pièces par emballage. Quant à la réduction des distances à parcourir, elle passe par un rapprochement du tissu de fournisseurs des usines de Renault, comme l’illustre l’écosystème ElectriCity développé dans les Hauts-de-France à proximité des trois sites de production de ce pôle industriel dédié à l’électrique. Enfin, un dernier axe plus classique passe par l’évolution du mix énergétique et des consommations du réseau de transporteurs mobilisé au quotidien. Et pas question de relâcher la mobilisation, vu que la supply chain de Renault s’est engagée sur une réduction de 30% de son empreinte carbone par véhicule d’ici à 2030 dans le monde. Le tout en soutien de l’objectif plus global formulé au niveau Groupe, qui est d’atteindre la neutralité carbone pour 2040 en Europe, et d’ici 2050 à l’échelle mondiale. MR