Face à la grève des dockers qui affecte depuis plusieurs jours les ports du Havre, de Marseille-Fos, de Rouen, de Bordeaux ou encore de Nantes Saint-Nazaire, l'Union TLF appelle à des actions immédiates pour rétablir la fluidité du transport de marchandises par conteneurs. Les commissionnaires de transport maritime, représentés au sein de l'Union TLF par TLF Overseas, soulignent les délais supplémentaires pour récupérer les marchandises à l’import sur les terminaux français et déplorent le détournement de flux logistiques vers d’autres ports européens comme Anvers, Gênes, Rotterdam ou Barcelone. « La fiabilité des engagements envers les clients est mise en péril, ce qui conduit à un détournement substantiel des volumes au détriment des ports français, explique Joël Glusman, vice-président de l'Union TLF et président de TLF Overseas. Les désorganisations en cours menacent donc directement la rentabilité de nos entreprises situées dans chaque place portuaire française ». Dans ce contexte, l'Union TLF demande aux autorités compétentes à ce que soit garantie la libre circulation des marchandises dans les zones industrialo-portuaires, que les terminaux puissent ouvrir la nuit, que les interdictions de circulation le week-end soient levées pour les poids lourds, et que soit allongés les temps de franchise pour les frais de détention, stationnement et surestaries dans les ports. Au-delà de ces mesures à court terme, l’organisation représentative des transporteurs, logisticiens et commissionnaires de transport, souhaite que des mesures structurelles soient prises pour éviter la récurrence des mouvements sociaux dans les ports français. AD
Selon l'Union TLF, en raison de la grève, il faut aujourd’hui plus de cinq jours à un transporteur pour obtenir un rendez-vous pour retirer de la marchandise au port de Marseille-Fos, contre un jour en temps normal. © Port de Marseille-Fos