Hays dévoile les profils ciblés et salaires pour faire face aux défis SC

Entre réindustrialisation, crises géopolitiques, changements d’habitudes de consommation, pénurie de main d’œuvre et diversification des sources d’approvisionnement, la filière transport et logistique ne manque pas de défis à relever. Pour faire face à ce nouveau contexte, les entreprises adaptent leurs besoins en recrutement, relève la 13^ème édition annuelle de l’étude sur les rémunérations du cabinet de recrutement Hays. Réalisée auprès d’un panel de 2.000 clients et candidats dans tout l’Hexagone, elle souligne que pour gérer la complexification de leur activité, toutes les sociétés sont aujourd’hui à la recherche de profils polyvalents et capables de s’adapter aux nouvelles technologies dans les domaines du transport, de la logistique et de la SC. Selon l’étude, le métier aujourd’hui le plus en tension est celui d’« ingénieur S&OP », et le plus sollicité celui d’affréteur. « Après les perturbations liées à la pandémie et celles de la guerre en Ukraine, la résilience de la supply chain devient une priorité, tout comme la diversification des sources d’approvisionnement et la gestion des risques », souligne Hays France. Le cabinet considère aussi que les besoins en recrutement de la filière devraient continuer à augmenter dans les prochaines années. Et côté rémunérations, dont les grilles sont légèrement différentes selon qu’elles concernent le monde de l’industrie, de la distribution et de la prestation transport et logistique (voir graphique), il n’est pas exclu que la profession doive de nouveau consentir des efforts. « Face à la pénurie de main d’œuvre l’an dernier, de nombreux prestataires ont été contraints de prendre des mesures pour attirer et retenir des candidats, comme des affréteurs et des exploitants, relève l’étude. Cela s’est traduit par des augmentations de salaires et une amélioration des conditions de travail ». AD