Une enquête flash menée auprès de ses adhérents par la Confédération des Grossistes de France (CGF) entre la fin des JO et le début des Jeux Paralympiques (103 entreprises interrogées) montre que ces entreprises, en tant que « maillon incontournable de l’approvisionnement des commerces, des restaurants, des pharmacies, des garages et des chantiers », ont su s’organiser –logistiquement parlant– pour mener à bien leurs missions durant les Jeux. Les principaux leviers ont été la réorganisation des tournées, l’adaptation dans l’activité des collaborateurs (heures supplémentaires, horaires de nuit, report des congés, emploi de salariés dédiés…) et l’utilisation d’outils développés par le programme InTerLUD +, comme l’application « joptimiz.green » ou le guide pratique JOP2024 conçu par la CGF. « Si les conséquences économiques sont plus que mitigées pour nos entreprises, cette séquence a pu démontrer nos capacités d’adaptation et constituer un formidable terrain d’expérimentations pour des solutions de logistique urbaine potentiellement amenées à se pérenniser. Cet épisode montre qu’il faut faire confiance à nos entreprises », souligne Stéphane Antiglio, le président de la CGF. En effet, la même enquête flash révèle que les JOP n’ont pas été un évènement particulièrement profitable pour les entreprises du commerce de gros : seules 10% des entreprises interrogées (et concernées) se disent satisfaites de l’effet économique de Paris 2024. JLR