Sur la plate-forme logistique de Brebières (dans le Pas-de-Calais), exploitée par ID Logistics, Auchan Retail International a centralisé depuis fin 2015 le stock de l'ensemble de son activité textile européenne. Equipé de 18.000 m2 de mezzanines, de 210.000 emplacements étagères et de plus de 4.400 couloirs dynamiques, cet entrepôt de 48.000 m2 gère les flux d'expéditions pour 8 pays dont la France (et depuis peu le Vietnam) vers 13 plateformes de destination (pour les réappros magasins). Pour faire face aux gros volumes de commandes de ce site, ID Logistics a fait appel fin 2016 à l'intégrateur Hub One afin de développer conjointement un chariot de préparation multicommandes Put-to-Light d'un genre nouveau, adapté aux contraintes des produits textiles, et aux allées étroites des mezzanines. Le projet a nécessité la réalisation de deux prototypes et d'une adaptation des scénarii de préparation du WMS (Infolog). Dans sa version finale, ce chariot à assistance électrique (batteries Lithium Ion), équipé d'un marche pied, permet de préparer en simultané jusqu'à 8 cartons, directement accessibles en façade. « Le chariot Put-to-Light a répondu à nos problématiques logistiques bien au-delà de nos attentes » a déclaré Joël Miguet, Responsable des opérations Textile International pour Auchan Retail International. Actuellement, 43 chariots de ce type sont opérationnels sur la plateforme de Brebières, dont la productivité, d'après ID Logistics, a été améliorée de 25% depuis l'implémentation de la solution. JLR Photo ci-contre : Chariot multicommandes Hub One ID Log
Le département investissement de la société de conseil en immobilier EOL se structure avec l'arrivée de Nicolas Mestrallet au poste de directeur du département investissement logistique & activités. Ce diplômé de l'EM Lyon s'appuie sur une expérience de plus de 25 ans dans le conseil en immobilier d'entreprise, d'abord chez Auguste-Thouard (devenu Atisreal puis BNP Real Estate), en tant que directeur associé du département investissement, entre 1989 et 2004, puis chez Colliers International et au sein du groupe AOS Studley. Il travaillera en étroite collaboration avec Emmanuel Cloërec, directeur associé, en charge du pôle retail chez EOL. « Cette nomination a pour objectif de positionner à très court terme EOL comme un acteur référent sur le segment logistic capital markets » a déclaré Laurent Sabatucci, le Président d'EOL. Implanté à Paris, Lille, Lyon, Marseille et Bordeaux, EOL a conclu plus de 3,5 millions de m² au cours des dix dernières années et réalise environ 300 opérations par an. JLR
Dachser a investi 1,6 M€ dans la modernisation de son site historique de La Verrie, en Vendée, notamment pour faire face à une hausse de l'activité transport estimée à +25%. Outre un entrepôt logistique de 18.600 m2, le site comprend une agence transport de 7.800 m2 qui dessert plusieurs destinations européennes (Allemagne, Espagne, Italie, Belgique et Grande-Bretagne). Les principaux investissements portent sur l'installation de 35 ponts de quai et de 6 ponts niveleurs hydrauliques. La luminosité sur les quais a également été améliorée et les équipements des 98 portes à quai modernisés. L'agence de La Verrie traite quotidiennement 500 tonnes de marchandises via 35 tournées régionales sur la Vendée, le Nord de Deux-Sèvres et le Sud du Maine-et-Loire. Au total, ce sont 48 départs quotidiens vers les destinations françaises et européennes. Dachser prévoit une expansion de l'activité export pour les 5 prochaines années notamment pour le transport de produits alimentaires à température ambiante. SLG
Désolé, il ne s'agit ni de tennis ni de golf, mais bien de douane. La société américaine Amber Road, qui commercialise de solutions de gestion du commerce international (GTM, Global Trade Management), annonce que sa plate-forme logicielle prend désormais en charge les nouvelles exigences en matière de dépôt des demandes d'importation qui sont requises aux Etats-Unis par les nombreux organismes gouvernementaux partenaires (en anglais, PGA) dans le cadre du guichet unique de l'Automated Commercial Environment (ACE). En effet, les importateurs sont maintenant tenus de déclarer et de déposer, pour le compte de ces PGA (dont la FDA, Food & Drug Administration), jusqu'à des centaines de nouvelles données auprès des douanes au moment de l'admission de marchandises aux États-Unis. « Cela fait peser un poids incroyable sur l'importateur en terme de collecte et de mise à jour de ces données liées à la conformité. La solution de gestion des importations d'Amber Road offre un support complet de gestion des données de bases pour les PGA et peut être mise en œuvre avec n'importe quelle solution ERP existante afin d'aider les responsables de la supply chain à surmonter les difficultés liées au respect de l'initiative ACE PGA, en constante évolution ». JLR
Pour la deuxième année consécutive (et pour la quatrième fois au total), la compagnie maritime hambourgeoise Hapag-Lloyd a été distinguée par le Shipper Council de GT Nexus pour ses performances exceptionnelles en matière de qualité des données. Le Shipper Council de GT Nexus est une sorte de club utilisateurs de la plateforme GT Nexus Commerce Network qui rassemble des dirigeants de grandes multinationales pesant au total un CA de 1.700 Mds US$ de CA. Selon, GT Nexus (groupe Infor), Hapag-Lloyd a atteint un score de 99 % en termes de qualité des données standards au cours de la période de mesure : sur les 80.000 notifications de livraisons attendues, seules 300 requêtes n'ont pas trouvé de réponse. « Il est particulièrement difficile et onéreux de faire fonctionner une supply chain globale sans les données de ses partenaires. Et lorsqu'un transporteur livre pratiquement 100% des cargaisons attendues au regard des volumes que représente le Shipper Council, il nous semble important d'en reconnaître l'excellence » a déclaré Siva Narayanan, l'actuel Président du Shipper Council et par ailleurs directeur des opérations internationales et de l'entreposage du groupe Solvay. Hapag-Lloyd possède une flotte de 230 navires et transporte 11 millions d'EVP par an. JLR
Quelque 180.000 entreprises britanniques commercent chaque jour avec l'Union Européenne, c'est ce qu'indique Reuters dans un article paru mercredi. La mise en place de procédures douanières entre la Grande Bretagne et l'UE pourrait se traduire pour ces entreprises par 200 millions de déclarations en douane soumises chaque année. A raison de 20 à 45 £ estimées par déclaration, l'addition très salée s'élèverait à 4 à 9 Md£ (entre 4,4 et 9,9 Md€). Dans le but de réduire, voire de faire disparaitre la facture, le gouvernement entend d'une part mettre en place un système informatique simplifiant la procédure, et espère d'autre part négocier l'absence de douane et procédures associées lors de son départ. Mais l'UE ne l'entend pas de cette oreille. « Etre à la fois dans et en dehors de l'union douanière avec des frontières invisibles est un fantasme » a réagi (sur Twitter) Guy Verhofstadt, Coordinateur du Brexit pour le Parlement Européen, « nous devons tout d'abord déterminer les droits des citoyens et les aspects financiers ». PM