La division U Log de Système U va déployer un robot de picking pour la préparation de palettes hétérogènes dans tous ses entrepôts. Installé sur sa plate-forme de Saint-Brieuc depuis un an et demi, c'est actuellement celle de Nantes, et prochainement celle d'Angers, qui se verront dotées du système OPR (Order Picking Robotic) développé par la société Syleps. Selon le distributeur, les résultats seraient tellement satisfaisants que 4 autres installations sont déjà programmées. A terme c'est l'ensemble des sites qui devraient être équipés de ce robot. « C'est ainsi que nous procédons, explique Ronan Le Corre, Directeur Général de U Log. Nous testons sur une plate-forme les performances du matériel, et si les résultats sont satisfaisants, nous déployons. C'est ce que nous avons fait lorsque nous avons installé la mécanisation pour les fruits et légumes ». Chez les « nouveaux commerçants » on se veut résolument pragmatique : « Il existe des systèmes beaucoup plus intégrés, poursuit Ronan Le Corre. Certains distributeurs ont mis en place de grosses installations très automatisées. Nous avons étudié ce type de solution et sommes arrivés à la conclusion que le ROI était de... 18 à 23 ans. Or, qui peut dire ce que sera la logistique dans 23 ans ? Chez U Log, nous sommes pour une automatisation « raisonnée », une automatisation à taille humaine. D'ailleurs, au début, nous avons commencé à automatiser pour soulager nos opérateurs qui manipulaient des produits lourds. Notre approche est de considérer que la machine doit être au service de l'homme et pas le contraire. S'agissant du système OPR que nous mettons en place avec Syleps, ce qui nous a séduits c'est d'une part l'adaptabilité du produit, et d'autre part la compréhension attentive des équipes techniques. Aujourd'hui le système assure le picking de 2.500 références, mais on peut le dimensionner selon nos besoins et il pourrait en traiter beaucoup plus ». Selon lui, l'équation économique passe par un équilibre subtil entre l'investissement réalisé et l'ensemble des résultats obtenus : « Les choix que nous opérons tiennent compte d'une réalité à un moment donné pour un besoin précis. Par exemple, nous n'aurions jamais pensé à l'automatisation voici quelques années. C'est l'évolution des besoins et l'émergence de certaines innovations qui nous ont décidés. Et puis il y a un autre point sur lequel je voudrais insister : nous avons travaillé par le passé avec des intégrateurs espagnols et hollandais. Mais je constate à travers cette collaboration, qu'avec cette société française, nous avons beaucoup de proximité à la fois géographique, mais aussi culturelle ». Rappelons que la société Syleps est historiquement implantée à Lorient. Le 19 juillet 2017, elle a rejoint Fives, groupe français d'ingénierie industrielle multi-sectoriel de dimension internationale. Le nouvel ensemble propose désormais au marché une offre intra-logistique complète, disposant de solides références, tant dans l'industrie que dans la distribution. JPG Photo :Ronan Le Corre
Plus que 11 jours pour participer à la compétition ! Nous vous rappelons que Supply Chain Magazine organise la 12e édition des Rois de la Supply Chain. Toutes les entreprises ayant réalisé un projet innovant dans le domaine de la Supply Chain (approvisionnement, pilotage des flux, planification, logistique, transport...) peuvent concourir. La présentation des 8 dossiers « nominés » aura lieu le 17 janvier prochain dans les Salons de l'Aveyron (Paris Bercy). Comme l'an passé le public votera dans 3 catégories : 1. Grand Prix, 2. Coup de cœur et 3. Innovation. La remise des trophées se déroulera le soir même au cours d'une grande cérémonie conviviale et festive. Elle aura lieu dans le cadre prestigieux et magique du Musée des Arts Forains à Paris Bercy. Si vous souhaitez concourir vous pouvez demander le dossier de participation et le règlement à Nathalie Bier : nathalie.bier@scmag.fr / 01 43 76 64 53 Mais attention : il ne reste plus que 11 jours pour nous renvoyer ce dossier ! Participation entièrement gratuite et sans obligation.
Jean-Paul Rival vient d'être nommé Directeur Général de Conterto, la filiale de Kaufman & Broad spécialisée dans le développement de plates-formes logistiques. Depuis 2011, il en était le directeur général adjoint, et il succède aujourd'hui à Thierry Bruneau, DG depuis 2014. Diplômé de l'EM Lyon et d'un MBA de l'INSEAD, Jean-Paul Rival compte plus de 20 ans d'expérience au sein du secteur de la logistique : après des expériences dans l'informatique et l'automatisation d'entrepôts, il avait rejoint Siemens L&A (Dematic) en 2004 comme directeur de son centre de solutions informatiques, et fait son chemin jusqu'à la présidence au niveau Global. La prise de ses nouvelles fonctions chez Concerto s'accompagne de plusieurs arrivées au sein de l'équipe de direction, compte tenu des « défis imposés par les mutations en cours des organisations logistiques », indique le communiqué. Vincent Gouet rejoint l'équipe en tant que Directeur Développement, en provenance de Savoye, où il était responsable commercial Grands Comptes, en charge des ventes de projets d'automatisation logistique pour l'industrie. Un Directeur Général Adjoint Développement est également nommé en la personne de Christophe Henry, qui avait rejoint Concerto en mai dernier en provenance d'Egemin dont il assurait depuis l'automne 2016 la direction France (et qui a ensuite été intégré au sein du groupe Dematic). Celui-ci peut faire valoir un parcours qu'il l'a mené aussi bien du côté de l'exploitant logistique que dans l'univers des solutions ou de l'immobilier logistiques. Enfin, Christophe Ramos, qui avait rejoint Concerto il y a 2 ans en provenance de Panhard, intègre l'équipe de direction en tant que Directeur des Opérations. On notera que Concerto développe actuellement plusieurs grands projets dont celui de la nouvelle plateforme Interarmées Air, Mer et Terre, sur 36.000 m² à Châtres. Par ailleurs, des baux longs termes viennent d'être signés avec Easydis ? Groupe Casino pour la réalisation de 75.000 m² à Montbartier (82) et avec une grande enseigne de la distribution d'articles de sports et loisirs pour la réalisation de 30.000 m² à Leon (Espagne). Enfin, Concerto a récemment livré à Troyes, sur le parc logistique de l'Aube, les nouvelles plateformes logistiques d'Eurodif (24.000 m²), de Lacoste (18 000 m²) et de Petit Bateau – Groupe Yves Rocher (43 000 m²). MR Photo : Jean-Paul Rival, nouveau DG de Concerto
La période d'acceptation des dossiers de candidature au « HQ2 » (second siège nord-américain) d'Amazon s'est clôturée la semaine dernière. Si le vainqueur n'a pas encore été désigné, voici quelques perles parmi les plus de 50 propositions envoyées au e-commerçant. La ville de Newark et l'état du New Jersey ont offert un abattement fiscal de 7 Md$ sur 10 ans, ce qui en fait de loin la proposition (connue) la plus alléchante. Memphis (Tennessee) s'est pour sa part contenté d'un abattement de 60 M$. Phoenix et Dallas sont, ironie du sort, prêts à mettre à disposition les terrains de centres commerciaux dont la fermeture est imminente, Dallas avançant également un projet de ligne à grande vitesse facilitant le transit et plaçant Houston à seulement 90 minutes de distance. Philadelphie voit plus grand et propose trois sites d'une surface totale de 2M m², soit plus que celle demandée par Amazon dans son appel d'offres. La palme des dossiers les plus amusants revient tout de même aux villes de Frisco (Texas) et Stonecrest (Géorgie). La première, arguant que sa surface n'est occupée qu'à 60%, entend séduire Amazon par son espace disponible et sa volonté de transformer cette agglomération (et ses 160.000 habitants) en ville 100% dédiée à Amazon. Stonecrest pousse le bouchon encore plus loin et se dit prête à changer de nom pour devenir... City of Amazon. Un tel pouvoir de séduction laisse sans voix. PM
En présence de nombreux clients et prospects, le prestataire logistique néerlandais Kloosterboer a inauguré officiellement le mois dernier son hub logistique Cool Port, dans le City Terminal de Rotterdam. Multimodal (rail, fluvial, autoroute) et doté de 38 portes à quai, le bâtiment est opérationnel depuis juin. Il s'étend sur une surface totale de 36.000 m2, divisée en 24 cellules de stockage dont 22 en froid positif multi-température (30.000 palettes), 2 en froid négatif (10.000 palettes), ainsi qu'un certain nombre de chambres de mûrissement. Cool Port est en effet dédié principalement à la filière fruits, avec deux premiers clients, Total Produce et Schrijvershof. Des zones de services à valeur ajoutée ont été aménagées en mezzanine : conditionnement, emballage, contrôle qualité, étiquetage, restacking (réempilage), etc. Avec Cool Port, l'objectif pour Kloosterboer est de proposer à ses clients de la filière fruits un service de bout en bout, depuis l'arrivée du navire au port en eaux profondes, sur Maasvlakte (où Kloosterboer exploite le terminal KDT), en passant par les opérations douanières, le transbordement sur barge, l'acheminement massifié vers Cool Port (plus rapide que par le tronçon routier de 35 km, toujours congestionné), la préparation de commandes, le cross docking et le transport vers les distributeurs et clients européens. Au total, selon le prestataire, ce service de bout en bout pourrait représenter pour les clients une économie pour aller jusqu'à 100 € par conteneur, et un raccourcissement des délais de plusieurs jours. JLR