Le partenariat noué li y a presque 20 ans entre Daher et Dassault Aviation prend un nouveau tour, dans le cadre d'un contrat de prestation renforcé, incluant la construction d'une nouvelle plate-forme logistique au sein de la zone d'Aerolians Paris, proche de Roissy CDG. Ce bâtiment de 16.000 m² a été dimensionné en tenant compte des perspectives d'évolution à long terme de la flotte d'avions civils Falcon, puisqu'il s'agit de garantir la disponibilité des pièces et des outillages dédiés, notamment dans le cadre de l'assistance AOG (Aircraft On Ground). Le tout en 2h, et 24h/24, 7j/7. Sa conception a été menée par les équipes d'ingénierie de Daher, et il sera notamment doté de tours de stockage automatisées, d'un WMS, ainsi que de l'application Daher Analytics permettant une gestion poussée des datas. « Dans le cadre de ce nouvel accord, nos équipes poly-compétentes accompagnent notre client à chaque étape de sa chaîne de valeur logistique, depuis l'ingénierie de sa supply chain jusqu'à l'optimisation des temps de réponse au service des clients Falcon de Dassault Aviation », indique dans un communiqué Nicolas Orance, ?SVP de la Business Unit Aéronautique & Défense chez Daher. Le nouveau site regroupera ainsi les équipes de rechanges Falcon de Dassault Aviation, de Daher et du transitaire, sachant que ces activités sont encore à ce jour assurées sur la zone aéroportuaire du Bourget. Leur transfert vers le nouvel entrepôt est annoncé d'ici la fin 2018. MR
A 5 semaines de l'événement plus de 600 professionnels se sont déjà inscrits pour participer au Forum des Rois de la Supply Chain, le 17 janvier prochain, aux Salons de l'Aveyron. Rappelons qu'au cours de cette journée, les participants pourront assister à la présentation des 8 dossiers finalistes (des réalisations parmi les plus innovantes dans le domaine de la Supply Chain) et voter en fin de journée pour les 3 meilleures. Ils pourront également rencontrer les 25 partenaires qui accompagnent l'événement - voir liste colonne de droite - pendant les pauses et le déjeuner. Tous les nouveaux inscrits recevront une confirmation d'inscription dans les prochains jours. Organisé par Supply Chain Magazine, le Forum des Rois de la Supply Chain est gratuit et ouvert à tous. JPG Inscription en ligne, programme complet et renseignements pratiques.
En clôture des travaux de la journée One Planet Summit hier à Paris, le Président de la République, Emmanuel Macron a cité plusieurs actions concernant le transport (qui représente environ 15% des émissions anthropiques mondiales de CO2). Une macro-feuille de route exposant une vision concrète des transports « décarbonés et résilients », élaborée par le Processus de Paris sur la mobilité et le climat (PPMC) a notamment été présentée lors du sommet. Objectif : une décarbonation de tous les modes de transport d'ici à 2050. Pour y parvenir, il est évidemment nécessaire d'engager des actions concertées des gouvernements, des collectivités et du secteur privé afin d'éviter les déplacements inutiles, de passer à des modes de transport efficaces et d'améliorer les véhicules et les carburants. Cette coordination dans l'action s'est déjà concrétisée par l'Alliance pour la décarbonation des transports (ADT/TDA), initiée il y a un mois à Bonn par les Pays-Bas, le Costa Rica, le Portugal et la France avec les entreprises Michelin, Alstom et Itaipu Binacional. Au One Planet Summit, la TDA a reçu le soutien hier de la SNCF, Ernst & Young (EY), Geodis et Renault-Nissan mais aussi des Etats tels que la Suède, la Norvège, la Finlande, la Nouvelle-Zélande, ou l'Etat du Colorado, et des collectivités comme la ville de Paris et le C40 Cities Climate Leadership Group. La première réunion de la TDA aura lieu à Lisbonne, les 27 et 28 février 2018, pour définir le programme de travail et l'organisation. Un autre début de mobilisation concerne le transport maritime, intégré dans les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'Accord de Paris, mais qui ne figure pas dans les engagements nationaux (NDC) pris par les États. Une dynamique a été enclenchée avec la Déclaration « Tony de Brum », à l'initiative de 34 pays (dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, mais pas la Chine par exemple) pour plafonner les émissions de CO2 liées aux transports maritimes dans le cadre des négociations à l'OMI (Organisation maritime internationale). Des mesures concrètes sont attendues dès 2018. JLR
Le prestataire logistique lillois Condi Services a fêté début décembre ses 30 ans. Lorsque l'entreprise a été reprise en 1999 par l'actuel Pdg Patrick Isaert, elle employait 22 salariés, comptait 5 clients et réalisait un CA d'environ 1,5 M€. « Aujourd'hui, nous avons plus de 50 clients et, selon les demi-journées, les effectifs varient entre 140 et 200 personnes. Nous réaliserons cette année un CA supérieur à 7M€, en progression une nouvelle fois de 15% afin de poursuivre l'objectif fixé depuis près de 5 ans, à savoir 10 M€ en 2020 » a-t-il déclaré dans son discours. Le prestataire exploite aujourd'hui 6 sites en propre et en location et travaille dans quatre entrepôts clients, tous situés dans les Hauts de France, dans la métropole lilloise ou autour de la plate-forme de Dourges. Le dernier en date est un entrepôt de 10.000m² à Tourcoing. Condi Services est actuellement à la recherche de nouvelles surfaces pour renforcer ses activités dans la logistique du e-commerce, du multicanal et de la reverse logistics. Le prestataire a également des projets en logistique urbaine : il finalise aux Ports de Lille, à partir d'un entrepôt du CMDU (Centre Multimodal de Distribution Urbaine), l'élaboration d'un site spécifique à la « logistique urbaine et stocks déportés » développé en partenariat avec Oxipio. JLR Photo : Patrick Isaert, le Pdg de Condi Services
En mai, Segro avait communiqué sur la construction d'une messagerie en température contrôlée (0-2°C) de 15.300 m² à Saint-Priest, destinée à approvisionner en produit frais les magasins Grand Frais en région lyonnaise, dans le sud-est de la France et jusque dans le nord de l'Italie (voir NL n°2497). Comme prévu, la foncière spécialisée en immobilier logistique vient de livrer ce bâtiment bénéficiant d'une certification Breeam « very good », réalisé par GSE (l'architecture étant signée Alelier4+, et l'assistance à maitrise d'ouvrage ayant été assurée par Immasset). On notera toutefois que le nom du client-exploitant du site a changé : ce n'est plus Prélodis mais Cremlog qui apparaît, les deux étant mentionnés comme prestataires logistiques plus ou moins dédiés à la chaine de supermarchés Grand Frais. Tous deux sont d'ailleurs présidés par Serge Digonnet, qui précise dans le dernier communiqué que l'activité a démarré le 28 novembre sur le nouveau site. Il fait aussi valoir la création de 150 emplois sur place sur les 2-3 années à venir, le niveau d'exploitation maximal devant être atteint d'ici 5 ans, en élargissant les prestations à d'autres clients. Imaginons que certains de ces emplois pourront être confiés à d'ex-salariés de Cremlog sur son site de La Talaudière, dans la Loire : également dédié à la logistique de Grand Frais, celui-ci devait justement être fermé fin novembre au profit du nouveau site lyonnais, malgré les différents mouvements de grève menés ces derniers mois par sa centaine de collaborateurs, intérimaires compris. MR
L'exportateur de véhicules et de pièces détachées Soeximex a décidé il y a un an de ré-internaliser son activité logistique. Dans sa nouvelle plate-forme logistique de plus de 8.000 m2, située dans le Grand Paris et opérationnelle depuis le 1er trimestre 2017, l'entreprise a choisi l'outil informatique Bext WS qui était exploitée par son ancien prestataire logistique. « Nous avions déjà constaté sur le « terrain », par le passé avec notre ancien prestataire logistique, la pertinence métier et la robustesse de la solution d'Infflux », explique Thierry Libératore, le Directeur logistique de Soeximex. Les critères déterminants pour la déployer dans notre nouvelle plate-forme internationale ont été son agilité et surtout son évolutivité ». L'entreprise prévoit de se doter début 2018 d'un nouvel ERP qui s'interfacera à la solution Bext WS pour fluidifier l'ensemble des flux d'informations et optimiser les nouveaux process inhérents. La solution Bext, embarquée dans les terminaux RF, est apparemment plébiscitée par une vingtaine d'opérateurs et par la direction logistique, notamment pour son ergonomie et sa facilité de prise en main. Elle gère un stock de marchandises assez hétérogène en termes de gabarit et de volume (en moyenne 5.000 palettes par mois), et la préparation de 10.000 lignes de commandes mensuelles (expédiées par route ou par voie maritime). Thierry Libératore conclut : « Nous sommes dans une démarche d'amélioration continue de la performance logistique et de la qualité de service délivrées à nos clients, véritables facteurs différenciants sur notre marché. La solution d'Infflux y contribue par son efficacité et sa simplicité. »JPG
Détecter et donc prévenir les troubles musculo-squelettiques... facile en théorie, plus complexe en pratique. Et si un objet connecté aidait les entreprises à y parvenir ? C'est dans cet objectif que la solution Numii, qui sera présentée au CES (Consumer Electronics Show) du 9 au 12 janvier 2018, à Las Vegas, a été lancée par la société AIO, « Smart Low Tech Company » experte dans le domaine de la santé au travail. Ne pesant que 2 kilos, Numii est placé à côté de l'opérateur et scanne les gestes et l'environnement dans lequel il évolue (chaleur et bruit). Il détermine immédiatement les postures et zones à risque. Cet objet ne s'achète pas : on choisit un forfait, comprenant 30 ou 300 captations par mois, durant une année. Le chef d'entreprise paye donc 25 à 30 euros la mesure et passe en hors-forfait lorsqu'il dépasse son engagement. EL
Le fabricant suisse Interroll a retravaillé la conception et le design du Carton Wheel Flow 3, un cadre de stockage dynamique avec présentoir pour la préparation de commandes dédié aux colis. Tout a été repensé : supports d'entrée, de sortie, longerons de section plus fine et de hauteur plus grande avec un nouveau mode d'accrochage, lisses de renfort intermédiaire, connecteurs. Les clips de fixation des rails ont été supprimés. Il en résulte un nombre réduit de pièces pour la fixation et le montage, et un temps d'assemblage du moins long de 30 % en moyenne que pour la version précédente. Par ailleurs, l'installation d'un système « pick-to-light » est désormais beaucoup plus facile. L'équipement est disponible à la demande jusqu'à 3,6 m de large, et une profondeur maximale de 5,5 m en standard (jusqu'à 12 m pour les solutions sur mesure). JLR
Boxtal (anciennement EnvoiMoinsCher.com) ne propose pas seulement aux e-commerçants et aux TPE/PME un service externalisé de livraison de colis multi-transporteurs, il leur livre aussi... des conseils pour pouvoir honorer leurs délais de livraisons avant Noël. Le premier est de respecter les dates limites d'expédition, suivant les modes choisis : le 12 décembre (hier) pour le relais standard (Relais Colis, Mondial Relay), le 19 pour la livraison à domicile standard (La Poste), le 20 pour l'express (FedEx, TNT, DHL, Chronopost), le 21 pour l'express avec livraison le samedi (Chronopost) et le 22 pour la livraison le jour-même (Deliver.ee). Deuxième conseil : anticiper le pic d'activité en vérifiant que les ressources sont prêtes à supporter la charge supplémentaire (impression des bordereaux de transport, conditionnement des produits, dépôt en bureau de poste des colis ou gestion des collectes avec les transporteurs).Et enfin, la troisième recommandation de Boxtal aux e-commerçants est de jouer la carte de la transparence vis-à-vis des clients, au niveau des conditions de livraison, clairement indiquées dès la page d'accueil sur le site, mais aussi en cas de risque de retard potentiel. « Un client informé sera toujours plus indulgent » rappelle la start-up. JLR
750 millions, c'est le nombre de colis qu'UPS devrait livrer au cours de la période des fêtes de fin d'année. Ce volume a semble-t-il eu raison de son réseau puisque seulement 89,2% des livraisons ont été réalisées à temps par UPS la semaine suivant Thanksgiving, du moins selon le logiciel d'analyse des données transport de ShipMatrix. Contacté par le Wall Street Journal, UPS n'a pas souhaité commenter ce chiffre provenant d'une tierce partie et estime que la vaste majorité des colis seront livrés dans les délais prévus durant les fêtes de fin d'année. UPS avait dès janvier dernier lancé une campagne de planification (et d'étalement) des volumes en collaboration avec les chargeurs. Il a également fortement investi dans son réseau, notamment avec l'acquisition de trois nouveaux Boeing 747-8, les plus gros avions de fret disponibles sur le marché. Il avait enfin annoncé l'embauche de 95.000 chauffeurs et manutentionnaires saisonniers, un objectif ambitieux qui n'a probablement pas été atteint. Sur les territoires les plus tendus, UPS a en effet demandé à ses chauffeurs de travailler 70 heures (heures supplémentaires payées à 150%) sur une période de huit jours contre 60 sur sept jours en période de rush normale, une demande très mal reçue par le syndicat Teamsters qui se demande comment UPS n'a pas su prévoir et gérer ce pic d'activité. De son coté, Fedex affiche un taux de service de 99,4% et prévoit de livrer quelque 400.000 de colis d'ici fin décembre. PM
Afin de mieux répondre aux besoins des clients multinationaux, Kuehne + Nagel a inauguré la semaine dernière à Shanghai son Logistics Control Center (LCC) pour la région nord Asie-Pacifique. « Avec cette nouvelle implantation et en combinant le savoir-faire de nos équipes d'experts, nous serons en mesure de mieux servir nos clients en développant, implémentant et opérant des solutions évolutives pour plus de rapidité et de flexibilité, améliorant ainsi la performance de leur Supply Chain », explique Siewloong Wong, Président de K + N North Asia-Pacific. Les services proposés par ce LCC s'adressent en priorité aux industriels des secteurs automobile, high tech, santé et produits de consommation courante. PM