C'est officiel, on connaît désormais le nom de l'un des deux occupants du futur entrepôt Paris Air² Logistique sur le Port de Gennevilliers, développé par la société Vailog, filiale du Groupe Segro (voir NL n°2567). Cette plate-forme nouvelle génération à double étage, dont la construction a débuté en août dernier, accueillera Ikea France à la fin de l'année 2018. C'est le cabinet CBRE qui a orchestré la signature du bail, portant sur une surface de 50.000 m2, dans le cadre d'un mandat exclusif de pré-commercialisation confié par Vailog. Ikea France compte utiliser ce site multimodal situé à seulement 5 km de la Porte de Clichy comme un hub de distribution urbaine pour approvisionner Paris et l'Ouest de l'Ile-de-France. « Ce site va nous permettre de continuer à améliorer la qualité des services pour nos clients et optimiser nos délais de livraison, tout en réduisant notre consommation énergétique » a déclaré Vicente Cubells, Directeur de la Relation Clients d'Ikea France. Le site sera équipé de 85 bornes de chargement pour véhicules électriques, dont plus de la moitié en chargement rapide et Ikea entend bien « à terme » développer le transport fluvial de la marchandise sur la Seine, pour approvisionner Paris et la petite couronne avec des délais d'acheminement plus fiables que par la route. Livré fin 2018, le bâtiment présente une surface totale de 63.000 m2, avec 10 m de hauteur sous poutre au rez-de-chaussée (48 quais en double face traversant) et 7 m de hauteur à l'étage (23 quais en simple face). Il sera doté de cours camion sur les deux niveaux. Petit calcul : 63.000 m2 moins 50.000 m2 loués par Ikea, il reste 13.000 m2, qui selon le communiqué de Segro, seront loués à un « acteur de la distribution de bricolage ». Serait-ce Leroy Merlin, qui fait déjà partie des clients de Vailog en Italie ? A suivre... JLR Photo : Vicente Cubells, Directeur de la Relation Clients d'Ikea France
Après une année dite « de stabilisation » en 2016, KLS connaît à nouveau un taux de croissance à deux chiffres de son CA en 2017 (3,7 M€), avec +12% (+10% en 2015, +15% en 2014 et +18% en 2013). Selon l'éditeur grenoblois, deux facteurs sont à l'origine de ce redécollage : d'une part la conquête de nouveaux clients WMS (dont l'ergonomie et le design ont été repensés), notamment dans l'e-commerce et le drive alimentaire (comme Système U ou Dafy Mot), et d'autre part la montée en puissance de l'offre TMS (Transport Management System), au sein de la business unit KLS Transport, avec le rachat l'acquisition en septembre dernier de la société Logtimum (voir NL n°2549). KLS Group, qui compte aujourd'hui 40 personnes et revendique près de 500 références clients en Europe, prévoit cette année de recruter 10 nouveaux ingénieurs développement et formateurs. Les projets ne manquent pas, à l'image de ce système de lunettes connectées de réalité augmentée pour la préparation de commandes (avec contrôle par la voix), actuellement en phase de développement et de test. Il sera dévoilé sur le stand de KLS lors du salon SITL (20-23 mars, Paris Nord Villepinte). « Les entreprises souhaitent aujourd'hui recueillir davantage de données sur leur chaîne logistique. C'est pourquoi l'intégration d'un éditeur TMS et le développement de projets innovants sont stratégiques » a déclaré Gilbert Garcia, le Pdg de KLS. JLR Photo : Gilbert Garcia, Le Pdg de KLS
Le Software as a service (Saas) prend décidément une place prépondérante dans le business de Generix. Au troisième trimestre 2017/2018, cette activité pèse 34% du CA total de l'éditeur, qui s'élève à 17,8 M€, en augmentation de 12% par rapport à la même période de l'exercice précédent. Les revenus issus du Saas sont en croissance de +14% à 6,1 M€, la pente s'accentue encore par rapport au deuxième trimestre de l'exercice en cours (+9%, voir NL n°2587). Comparé au troisième trimestre de l'exercice 2016/2017, les nouvelles signatures SaaS (exprimées en valeur de contrat ramenée à l'année) génèrent un revenu en hausse de +36% à 1,6 M€, avec notamment deux nouvelles signatures en Russie et aux Etats-Unis pour la plateforme « Generix Supply Chain Hub » et un contrat d'extension à l'offre BtoB Integration de Generix Supply Chain Hub aux Etats-Unis, pour un grand groupe technologique français. Par ailleurs, « un des leaders mondiaux de l'agroalimentaire », dans le cadre de la mise en place de sa nouvelle organisation logistique mondiale, a choisi de déployer les solutions de WMS de la plateforme « Generix Supply Chain Hub » sur une deuxième zone géographique (Etats-Unis), après l'avoir déployé en Europe lors du trimestre précédent. Parallèlement, les revenus provenant des licences logicielles « traditionnelles »continuent de plonger (-7%, comme au trimestre précédent) et passent sous la barre des 1 M€ (5,5% du CA seulement). A noter, sans surprise, la progression spectaculaire de +21% de l'activité conseil (à 5,9 M€), attribuée, comme au trimestre précédent, à l'intégration dans les comptes du canadien Sologlobe Logistique Inc, racheté il y a un an, et à la forte dynamique de développement international sur l'Europe. JLR
Profitant de sa présence sur le salon de l'agro-alimentaire CFIA (Rennes, du 13 au 15 mars), DS Smith va dévoiler sa nouvelle offre Made2Fit dédiée à l'e-commerce. Le spécialiste du carton d'emballage exposera ses deux nouvelles solutions d'emballage variable, c'est-à-dire adapté à la bonne dimension de la commande. L'une est manuelle, et destinée aux petites séries (39 combinaisons de dimension de colis), l'autre est mécanisée et a été conçu pour des expéditions haute cadence (plus de 10 millions de formats possibles). Selon DS Smith, ces solutions permettent de réduire le transport de vide jusqu'à 80%, voire totalement pour certains produits. JLR
Suite à l'acquisition de STVA par le Groupe Cat (voir NL n°2594), ce dernier vient d'annoncer la nomination de deux anciens dirigeants de la filiale de la SNCF à des postes de direction de deux divisions du groupe. Il s'agit de Jean-Michel Floret et d'Antoine Ritz, qui intègrent également le comité exécutif du Groupe Cat. Jean-Michel Floret, qui conserve en parallèle la Présidence du Directoire de STVA, a été nommé directeur de la Division Logistique Véhicules, qui réalise un CA d'environ 1,35 Md€ pour un effectif de 6.500 collaborateurs. Ce diplômé d'HEC a commencé sa carrière à la SNCF en occupant différentes fonctions au sein de la Direction du Fret, il a ensuite créé SNCF Fret Deutschland en 1999 puis a été nommé Directeur du Développement de CNC Transports. Avant d'intégrer depuis 2003 le Groupe STVA dans lequel il a gravi les échelons (Directeur commercial adjoint, Directeur de l'Ingénierie et des Achats, Directeur des Activités Internationales, DG puis Président du Directoire depuis 2014). Antoine Ritz quitte ses fonctions de Directeur Général Adjoint au sein de STVA pour devenir directeur de la Division Logistique Cargo du Groupe Cat (CA d'environ 350 M€, 1.500 collaborateurs). Diplômé de l'Institut Supérieur de Gestion, Antoine Ritz connaît déjà le groupe CAT dans lequel il est entré en 2000 en tant qu'auditeur Interne et contrôleur financier, après avoir débuté sa carrière en 1994 chez Saint-Louis Sucre comme responsable des Études Économiques. Il est devenu en 2004 contrôleur de gestion projets chez Geodis, puis deux ans plus tard il prend la direction financière des activités du prestataire en Europe de l'Est. Il a rejoint STVA en 2014, d'abord comme Directeur Financier, Juridique et Immobilier, puis DGA du groupe, depuis septembre 2016. JLR Photos de haut en bas : Jean-Michel Floret, Directeur de la Division Logistique Véhicules du groupe Cat Antoine Ritz, Directeur de la Division Logistique Cargo du Groupe Cat
L'Université d'Evansville dans l'Indiana vient de recevoir un don de 100.000 $ de la part de Toyota dont le but est d'ouvrir un programme de formation en Logistique et Supply Chain Management (LSCM). L'usine automobile de Toyota ne se situe qu'à une cinquantaine de kilomètre de l'université. Cette somme sera pour moitié consacrée à offrir une bourse de 5.000 $ aux 10 étudiants qui intègreront ce nouveau cursus dès la rentrée scolaire 2018. Afin de préparer les étudiants à « répondre aux challenges de la Supply Chain », cette formation de quatre ans comprend des stages en entreprise, des visites de sites, ainsi que des sessions de networking sous forme de diners, donnant ainsi aux étudiants de première et deuxième année l'occasion de rencontrer les dirigeants des entreprises locales intéressées par leurs talents. Ils pourront prétendre dès l'obtention de leur diplôme à un salaire d'environ 50.000 $ et espérer un emploi immédiat, le ratio entre l'offre de jeunes diplômés en LSCM et la demande étant de seulement 1:6. PM
Les consultants du cabinet américain Nucleus Research ont dévoilé leur classement des meilleures Tours de Contrôle Supply Chain (TC). Les facteurs discriminants, qui distinguent les « leaders » du reste de la meute, sont apparemment les capacités d'automatisation et de collaboration. Ceretaines offres permettent en effet de définir des des niveaux de stock ou des plans de réapprovisionnement et de réaliser elles-mêmes les actions nécessaires, ou offrent des capacités collaboratives avancées permettant la synchronisation des différents acteurs qu'ils soient fournisseurs, transporteurs, logisticiens ou clients. Le classement s'établit comme suit : les « leaders » sont E2open, Kinaxis, SAP, One Network et JDA Software, les « experts » sont Infor, Amber Road, PearlChain, les « facilitateurs » sont Llamasoft et Elementum et enfin, les tours de contrôle orientées fournisseurs sont Elemica, ShipitSmarter et Viewlocity. Nucleus Research note par ailleurs que certaines roadmaps incluent la génération d'actions prescriptives basées sur le machine learning, la capacité à intégrer des données extérieures telles que les conditions météorologiques et à évaluer leur impact. PM