Dans le cadre de la plateforme de consultation publique en vue de l'élaboration de la feuille de route de l'économie circulaire (lancée en octobre, voir NL n°2586), la Secrétaire d'Etat à la transition écologique et solidaire Brune Poirson a annoncé hier que l'option d'un système de consigne de nouvelle génération était une proposition actuellement à l'étude. Il s'agit de remettre au goût du jour un dispositif qui existait en France entre les années 60 et 80 (bouteilles consignées) et qui donne encore des résultats (taux de collecte supérieur à 95%) dans d'autres pays européens, notamment en Allemagne. L'idée soumise à consultation citoyenne serait non seulement d'appliquer cette consigne aux contenants plastiques (objectif : 100% de collecte), mais aussi de développer d'ici deux ans un dispositif revisité avec les technologies actuelles, basé par exemple sur des automates de déconsignation et de collecte, pouvant être développés par des entreprises françaises. « La France est en retard sur la collecte des déchets plastique en comparaison de ses partenaires européens. Elle ne peut plus être témoin de cette réussite sans tenter d'innover pour améliorer cet enjeu majeur de transition écologique » a souligné Brune Poirson. D'autres propositions seront bientôt annoncées, alors que la consultation publique sur l'élaboration de la feuille de route de l'économie circulaire (publiée fin mars 2018) entre dans sa dernière phase. JLR Photo : Brune Poirson, Secrétaire d'Etat à la transition écologique et solidaire
Pour la première fois cette année, le Cemat et la Hannover Messe sont concomitants, du 23 au 27 avril 2018, dans l'Exhibition Centre de Hanovre. Selon leurs organisateurs, cette co-localisation devrait d'ailleurs permettre aux visiteurs des deux salons de prendre la mesure de l'intégration et de la convergence qui existent entre production et logistique, dans la perspective de la vision Industry 4.0 et dans un contexte industriel en pleine digitalisation. Le thème phare choisi cette année pour la Deutsche Messe, « Integrated Industry – Connect & Collaborate » est d'ailleurs tout à fait en phase avec cette tendance. « L'intégration des technologies d'automatisation, des plates-formes IT et du machine learning va aider l'industrie 4.0 à franchir un nouveau palier » a lancé hier Jochen Köckler, le Président du directoire de Deutsche Messe, lors d'une conférence de presse. En matière d'intralogistique, outre les domaines traditionnels représentés tous les deux ans sur le Cemat (chariots, systèmes automatisés et robotisés, racks, logiciels, emballages et AutoID), la digitalisation sera à l'honneur en 2018 comme facteur clé permettant de rendre plus efficaces et de mieux piloter des process de plus en plus complexes. Le thème chapeau choisi pour cette édition est « Connected Supply Chain Solutions ». « Les systèmes intralogistiques ne sont pas des solutions isolées mais font partie de processus de production et de logistique, c'est pourquoi il est si important de les interconnecter et d'arriver à les faire communiquer entre eux et travailler ensemble » a indiqué Klaus-Dieter Rosenbach, le Président de VDMA, l'association des industriels allemands de l'intralogistique (Verband Deutscher Maschinen- und Anlagenbau). A l'occasion du Cemat 2018, cette dernière présentera d'ailleurs les résultats de l'étude « Technology Roadmaps Intralogistics 2025 » réalisée par le Fraunhofer Institute, qui recense les différents développements technologiques nécessaires (notamment dans les capteurs et le traitement de données) pour que les systèmes intralogistiques soient un jour en mesure de s'optimiser eux-mêmes. JLR Photos de haut en bas : Jochen Köckler, le Président du directoire de Deutsche Messe, Klaus-Dieter Rosenbach, le Président de l'association VDMA et membre du conseil d'administration de Jungheinrich
Le logiciel de gestion et de pilotage d'entrepôt Easy WMS de Mecalux Software Solutions copte trois nouveaux modules, Supply Chain Analytics Software, Labor Management System, et Multi Carrier Shipping Software. Le module Supply Chain Analytics Software propose de manière simple et rapide de suivre en temps réel différents indicateurs par le biais de tableaux de bord prédéfinies ou personnalisés (entrées, sorties, traitement des commandes en cours, clients, qualité, capacité, productivité). Le module Labor Management System enregistre les temps effectifs de réalisation des différentes tâches dans l'entrepôt et les compare avec les temps standard estimés pour chacune d'elles. L'objectif est de faciliter la prévision et la planification du personnel en fonction des pics d'activité, par équipe, activité et zone. Multi Carrier Shipping Software gère les expéditions et l'impression d'étiquettes transport, en lien avec les différents transporteurs concernés pour le suivi de l'expédition. Par ailleurs, Easy WMS est également décliné en deux solutions verticales, l'une dédiée à l'e-commerce, l'autre orientée production. JLR
L'éditeur français Negsys, spécialisé dans les progiciels de gestion d'entrepôt et de transport en mode Saas plus particulièrement destinés aux PME, a intégré officiellement en natif depuis quelques mois un module de gestion des expéditions dans son WMS Spidy. La solution intègre en standard, via des appels en temps réel aux web services (quand ils existant), plus d'une trentaine de transporteurs parmi les plus utilisés dans les domaines de la messagerie, du transport express et des points relais. « Cela permet d'intégrer les plans de transport et les étiquettes suivant le cahier des charges des transporteurs ainsi que d'imprimer automatiquement l'étiquette du transporteur de façon totalement intégrée et transparente pour les opérateurs. Aucune station de transport, ni équipement dédié à un transporteur n'est nécessaire » précise Patrick Réhel, Directeur commercial de Negsys. Par ailleurs, les liens tracking colis des transporteurs sont intégrés au WMS Spidy et peuvent être transmis par email au client final pour le suivi en temps réel des expéditions. L'éditeur indique qu'il est également possible de récupérer et d'intégrer au WMS, par EDI, les retours d'informations transporteurs (Report/Inovert). JLR
A partir de 2008, GT Location a investi pour le compte de son client historique Samada dans 17 véhicules de première génération roulant au GNV. Le partenariat entre le logisticien du groupe Monoprix et le loueur spécialiste de la livraison urbaine s'est poursuivi l'année dernière avec la décision de renouveler la totalité du parc de camions. La mise en oeuvre des premiers véhicules GNV neufs a eu lieu à l'automne, sur le site logistique Paris Bercy, et se poursuit sur le début de cette année. Actuellement, le loueur compte au total une quarantaine de camions GNV (soit 10% de son parc circulant en région parisienne et dans les grandes métropoles françaises), incluant les 17 véhicules pour la Samada et d'autres pour des clients comme le groupe Saint Gobain Distribution Bâtiment France ou les Hospices Civils de Lyon. JLR De gauche à droite : Jean-Pierre Devilliers, Directeur Général de Samada, Michel Sarrat, Pdg de GT Location, et Cédric de Barbeyrac, Responsable Transport National de Samada
A l'occasion du NRF Big Show qui s'est déroulé à New York en janvier dernier, l'éditeur HighJump Software a dévoilé une nouvelle fonctionnalité au sein de son WMS : la gestion en direct des commandes Amazon Prime. Jusqu'à présent, les vendeurs présents sur la place de marché et associés au programme Prime devaient envoyer leur stock chez Amazon et entrer manuellement les commandes sur la plate-forme Seller Central. Désormais, grâce au programme Seller Fulfilled Prime d'Amazon (commandes Prime gérées par les vendeurs) et au WMS de HighJump Software, un e-commerçant (quelle que soit sa taille) peut recevoir les commandes via le WMS, les confirmer, les préparer dans son propre entrepôt, imprimer les étiquettes d'expédition et confirmer l'expédition. Le WMS se charge de faire le lien entre les systèmes d'informations et garantit le respect des règles exigées par Amazon (99% de commandes expédiées dans les temps, 1% d'annulation, livraison en J+2). Le WMS est disponible dans de nombreuses langues dont le français, il peut être déployé en France par les consultants d'Inconso, les deux sociétés faisant depuis peu toutes deux partie du groupe allemand Körber (voir NL n°2546). Basé à Minneapolis, HighJump Software compte plus de 4.000 clients dans 66 pays et 450 collaborateurs. Son CA 2017 s'élève à 140 M$. PM