Le contractant général Idec livre un point d'étape sur la construction de l'entrepôt approchant les 180.000 m² qu'il réalise pour Conforama à Tournan-en-Brie (77). Supply Chain Magazine avait été le premier à évoquer cette opération développée en tandem par Argan et IDI Gazeley qui constitue le plus vaste projet hexagonal en matière d'immobilier logistique, mais sans savoir que les travaux seraient confiés à Idec (voir NL n°2569). Ce dernier avait lancé les travaux en octobre et a dû faire face à des « conditions météorologiques hivernales difficiles », mais il s'active pour respecter le planning prévu, qui implique une mise à disposition dès la mi-juin des 5 premières cellules, sur les 31 que totalisera le bâtiment. En juillet suivra la livraison de 6 cellules supplémentaires, et de la salle des serveurs installée au rez-de-chaussée d'un premier bloc de bureaux. Cela marquera l'achèvement de la phase 1 du chantier, les deux suivantes devant être finalisées pour la fin d'année, puis pour le printemps 2019. Mais près de 100.000 m² sont d'ores et déjà couverts. Idec souligne notamment le défi que représente le coulage des dallages, la centrale à béton installée sur place ayant une capacité de production de 400 à 600 m³ par jour. « Après une répartition sommaire manuelle, une machine dédiée est utilisée pour mettre à niveau, faire vibrer et lisser le béton. Cette Laser Screed est réglée en fonction du niveau zéro grâce à un point de référence fixé dans chaque cellule. 5 à 6 heures après le coulage du béton, une seconde machine réalise le lissage et le polissage. La dernière étape consiste dans la pose d'un produit de cure pour limiter l'évaporation de l'eau et favoriser un séchage optimal », mentionne la chronique mensuelle publiée par Idec sur les réseaux sociaux. MR
Les propositions de postes dans le secteur du transport, de la logistique et de la supply chain auraient encore enregistré une croissance exponentielle au 1er trimestre 2018, d'après le dernier Baromètre de l'emploi du groupe RegionsJob, qui recense toutes les comptabilisées sur ses différentes plateformes Internet. Après une hausse de +97% sur 2017, les offres proposées dans ce secteur en France ont progressé de +88% sur les trois premiers mois de cette année. C'est la croissance la plus importante en volumes d'offres, largement devant les secteurs des services aux entreprises (+82%), de la construction/BTP (+48%) et de l'industrie agro-alimentaire (+38%). AD
L'an dernier, le transporteur et prestataire logistique allemand Dachser a battu tous ses records à l'international en chiffre d'affaires, en millions d'envois et en tonnages. Son chiffre d'affaires brut consolidé s'est établi à 6,118 Md€ (+7,2%) et il a procédé à 81,7 millions d'envois (+2,1%) représentant un tonnage de 39,8 millions de tonnes (+4,3%). Tous ses grands pôles d'activités ont contribué à ces résultats records. L'activité Road Logistics a notamment progressé de 3,1%, à 4,4 Md€, et Air & Sea Logistics (ASL) de 15,7%, à 1,8 Md€, bénéficiant de tarifs de fret en hausse - en particulier dans le fret aérien. Les trois entités régionales d'ASL ont enregistré une croissance à deux chiffres, la plus forte hausse revenant aux opérations réalisées en Asie (+20%). AD
Le port d'Anvers vient d'enregistrer le meilleur trimestre de son histoire, avec un volume en augmentation de 7,1% par rapport au début 2017, soit plus de 58 M de tonnes. Hormis le vrac traditionnel, toutes les catégories de fret ont contribué à cette croissance, mais le fret conteneurisé a été son principal moteur (+10,7% en nombre de conteneurs standard, soit 2.744.226 EVP sur le trimestre, avec un nouveau record mensuel de 980.000 EVP en mars). Si le volume échangé avec l'Amérique du Nord bondit de +14,7%, le fret conteneurisé européen atteint +14,5%, en lien avec la reprise des opérations de transbordement qui avaient chuté l'an dernier en raison d'une pénurie de main d'œuvre portuaire. De fait, le dynamisme d'Anvers met les capacités opérationnelles du port sous pression, admet l'autorité portuaire, qui indique que les capacités de traitement du trafic conteneurs devront être accrues bien plus tôt que prévu (l'hypothèse initiale tablait sur une croissance de 3,5% par an). Un des axes de travail porte sur la manutention des barges porte-conteneurs assurant le transport des marchandises vers et à partir de l'arrière-pays, qui pâtit depuis un an d'un allongement des temps d'attente. Ce lundi, un plan d'action ad hoc a été signé, résultant d'une concertation engagée l'été dernier entre les opérateurs des terminaux maritimes et un large panel d'acteurs (autorités portuaires et gouvernementales, opérateurs de barge, compagnies de navigation, chargeurs, transitaires, etc.). Trois objectifs sont mis en avant, à commencer dès juin prochain par une planification mieux structurée et une collaboration plus poussée, notamment via l'outil Barge Traffic System, assortie d'un engagement des terminaux à assurer un niveau minimal de capacités pour la manutention des barges porte-conteneurs. Les autres pistes portent sur une meilleure consolidation des volumes, avec une quantité minimale de 30 conteneurs par escale à partir de l'automne prochain, et sur la digitalisation des échanges d'informations entre les différents acteurs. MR Un « Plan d'action pour le transport par barges porte-conteneurs » a été signé ce lundi.