Le président du prestataire GT Logistics, Eric Sarrat, avait annoncé en novembre dernier son intention d'accompagner le lancement d'une start-up sur le numérique et les innovations digitales appliquées au secteur de la supply chain (voir NL n°2601). C'est chose faite : créée le 2 avril, la société s'appelle Wiilog. GT Logistics est actionnaire de la start-up tout comme son dirigeant, Benoit Coste, un ingénieur bordelais en système d'informations de 31 ans qui compte une dizaine d'années d'expérience en tant que chez de projets chez différents éditeurs et intégrateurs (MP Systèmes, Fluxeos, Orkeis). Hébergée au siège de GT Logistics à Bassens, près de Bordeaux, Wiilog se positionne comme une société de services du numérique au service de la supply chain, avec une activité d'intégration de produits ERP et WMS (a priori Sage X3 de l'éditeur Sage) et une activité de conseil et de développement sur mesure d'applications web mobiles et d'objets connectés pour la supply chain, en open source et rapides à installer. « Nous allons travailler sur plusieurs modules, notamment pour la traçabilité des contenants et des contenus, pour les inventaires et pour la gestion des expéditions », nous confie Benoit Coste, qui cherche à recruter un consultant métier (pour la partie intégration), un développeur web/mobile et un designer produit. « GT Logistics est notre incubateur mais c'est aussi mon premier client. Nous avons beaucoup de projets en cours avec eux, à la fois sur la partie gestion de projet WMS et logistique, et avec leur service innovations », ajoute-t-il. Un montant de 50.000 € est d'ores et déjà prévu pour financer de développement de ces solutions innovantes. Wiilog vise un CA de 130.000 € en année 1 et de 200.000 € dès 2019. JLR Photo : Benoit Coste, dirigeant et fondateur de Wiilog
Le spécialiste de l'automatisation industrielle Teradyne vient d'acquérir Mobile Industrial Robots, jeune pousse danoise qui développe et commercialise des robots autonomes collaboratifs. MIR cible les marchés de l'industrie et de la logistique, ses robots permettant d'assurer des transferts de charge jusqu'à 100 ou 200 kg, selon les modèles, ou de tracter des chariots de manutention. Présentés lors de la dernière SITL, ils suscitent visiblement l'intérêt puisque l'entreprise créée en 2013 a triplé son CA l'an dernier, pour atteindre les 12 M€. Et sur le 1er trimestre 2018, son CA a atteint les 5 M€, sachant que son réseau de distribution s'étendait déjà à 40 pays. Son entrée dans le giron du géant américain Teradyne (2,14 Mds$ de CA), doit permettre à MIR d'accentuer ses investissements, de renforcer ses capacités d'ingénierie, et de commercialiser ses solutions à un échelon vraiment global. De son côté Teradyne ajoute une nouvelle pépite à sa gamme de solutions robotiques, puisque l'américain avait déjà racheté en 2015 le spécialiste des bras robotisés collaboratifs Universal Robots, également danois. On notera qu'au-delà de leur rachat par Teradyne à trois ans d'intervalle, Universal Robots et MIR ont des origines communes, des anciens du premier ayant participé à la création du second. Selon le communiqué commun de Teradyne et MIR, le montant de l'opération annoncée cette semaine s'élève à 148 M$, auxquels pourront s'ajouter 124 M$ supplémentaires, « si certains objectifs de rendement sont atteints d'ici 2020 ». MR
Le Groupement National des Transports Combinés (GNTC) ne s'est pas uniquement réjouit de voir nombre de ses propositions reprises dans un rapport rédigé suite aux réunions de concertation sur le nouveau pacte ferroviaire. L'organisation professionnelle estime que les acteurs du transport combiné devraient aussi pouvoir bénéficier de deux nouveaux dispositifs : un bonus écologique calculé sur la base de la tonne de CO2 économisée par report modal, et un service minimum en cas de conflits sociaux à la SNCF. A terme, ces dispositifs pourraient donc s'ajouter aux propositions soutenues par le GNTC et présentes dans le rapport. Ce dernier propose d'inscrire dans la loi le principe d'une garantie de capacité en fret, d'accélérer les investissements dans le fret, de remettre à plat la tarification des péages fret, d'assouplir les conditions juridiques d'accès à certaines prestations, et enfin, de garantir l'aide à la pince avec des versements par acomptes trimestriels. « Le système d'aide à la pince doit être prolongé avant la fin de l'année avec l'assentiment de Bruxelles et nous aimerions que son futur mode de versement s'effectue via des acomptes trimestriels comme avant 2013 », note Jean-Yves Plisson, délégué général du GNTC. AD
L'éditeur Ordinal Software rend désormais possible la consultation sur terminaux mobiles des modules de sa suite COOX (COllaborative Operations & eXecution), solution de pilotage en temps réel et de suivi de production (MES). C'est l'application COOX Mobile. Fonctionnant avec les systèmes d'exploitation Android, IOS et Windows Phone, elle permet à n'importe quel opérateur d'accéder en temps réel aux informations de suivi et de contrôle de l'ensemble de sa production, d'être alerté en cas d'anomalies ou encore de recueillir des données sur ses flux de matières premières, de produits finis et de matières intermédiaires avec une visibilité sur les stocks. Pour ce qui est de l'architecture d'exploitation, l'application peut être exploitée via un serveur unique, un serveur dédié pour mobile ou un PC unique. « Il est conseillé d'utiliser l'architecture serveur unique ou serveur dédié », note Ordinal Software. AD
Si plusieurs tests ont déjà été effectués, notamment par DHL en Allemagne, le concept de livraison des commandes internet dans le coffre d'une voiture n'avait pas encore passé le cap du déploiement à l'échelle industrielle. C'est chose faite puisqu'Amazon lance aux USA Amazon Key In-Car. Les millions de possesseurs de voitures General Motors (Cadillac, Buick, Chevrolet, GMC), ainsi que les propriétaires de certaines Volvo équipées du système d'assistance OnStar (GM) ou On Call (Volvo), peuvent en effet sélectionner « In Car » comme mode de livraison lors de leur prochain achat en ligne. Il leur faudra au préalable installer l'application Amazon Key, lier leurs compte Amazon et OnStar/On Call, et se garer dans un endroit accessible le jour de la livraison. Amazon se charge de prévenir ses clients à l'avance, de leur donner un créneau de livraison de quatre heures le jour J, et de leur envoyer une alerte dès que le livreur est en chemin. Gratuit, ce service est proposé avec les options de livraison standard, J+2 et jour J. Il couvre d'emblée 37 grandes villes et s'étendra rapidement à d'autres agglomérations, ainsi qu'à d'autres marques de voitures. PM
Il s'agit d'une première en Grande Bretagne : le distributeur britannique Sainsbury's vient de déployer cinq vélos à assistance électrique pour livrer les commandes internet dans le sud de Londres. Fournis par e-cargobikes.com, ces vélos disposent d'une capacité de charge suffisante pour livrer plusieurs commandes en un seul trajet. Ils devraient livrer jusqu'à une centaine de commandes chaque jour. L'idée derrière ce test n'est pas de livrer les zones interdites à la circulation mais de profiter du faible gabarit de ces engins pour se garer le plus près possible du domicile des clients, non sans avoir au préalable profité des pistes cyclables pour se faufiler dans le trafic londonien, gagnant dans les deux cas un temps précieux par rapport à une camionnette de livraison traditionnelle. PM
DB Schenker vient de lancer la construction d'un nouvel entrepôt de 35.000 m² sous température contrôlée dans le Dubaï South Logistics District, une zone franche de 18 km² à proximité de l'aéroport Al Maktoum International et du port de Jebel Ali. Ce projet, qui comprend une zone de 3.500 m² pour des services à valeur ajoutée, constitue la deuxième phase d'un programme de développement logistique qui en comprend trois. Objectif pour le logisticien allemand : disposer de 80.000 m² de surfaces d'ici 2021. Cette deuxième tranche devrait être opérationnelle au premier trimestre 2019. « Il s'agit du plus important investissement jamais réalisé par DB Schenker Moyen-Orient/Afrique », souligne l'entreprise dans un communiqué. Ce site fonctionnera à 100% à l'énergie solaire. AK