Le regroupement d'Alstef et de BA Systems sous la bannière B2A Technology avait été annoncé début mars (voir NL n°2667). « Un rapprochement offensif qui va nous permettre de renforcer notre développement, avec une offre plus large », avait commenté Pierre Marol lors de la SITL, en présentant les ambitions de la nouvelle entreprise : doubler voire tripler le CA d'ici 5 à 7 ans, les deux partenaires ayant avoisiné un CA total de 100 M€ en 2017. Dès cette année, B2A compte atteindre 125 à 130 M€ de CA, notamment en lien avec de nouveaux projets comme celui signé avec le négociant en vin Castel (voir NL n°2742). D'autres seront annoncés sous peu, de même que de nouveaux développements du portefeuille de solutions. Mais le communiqué du jour porte sur la structure managériale mise en place le 1er octobre pour soutenir ces ambitions. Pierre Marol d'Alstef est confirmé comme président de B2A Technology, en charge de son management opérationnel et de la réalisation du business plan. Idem pour son alter ego de BA Systèmes, Jean-Luc Thomé, DG de B2A et chargé de son développement commercial, des activités d'innovation et des nouveaux produits. La gouvernance est surtout renforcée par de nouvelles directions transverses et deux directions générales. Celle d'Alstef Automation est assurée par Djemal Ghanem, qui en assurait depuis 2012 la direction industrielle. La direction de BA Systèmes est de son côté confiée à Rémy Fargier, son directeur des opérations depuis 2013. Les services support sont par ailleurs regroupés dans quatre directions transverses : la direction administrative et financière est confiée à Sylvie Schroeder, DAF d'Alstef, celle des ressources et des synergies à Nathalie Rigaud, l'actuelle secrétaire générale de BA, tandis que la DSI du groupe échoit à Eric Hervé, jusqu'alors à la tête de celle d'Alstef. Enfin Jean Artur prend les rênes de la direction des achats. Tous sont directement rattachés à Pierre Marol, de même que les directeurs des filiales au Canada, en Turquie, en Russie et en Croatie, historiquement ouvertes par Alstef pour accompagner ses projets sur place en automatisation aéroportuaire. MR De gauche à droite : Marc Auberger, président de FFC (Future French Champions), le partenaire financier qui détient 32% de B2A ; Pierre Marol et Jean-Luc Thomé, respectivement président et directeur générale de B2A Technology.
L'éditeur américano-suisse Board International, spécialisé dans les outils d'aide à la décision, vous invite le 11 Octobre 2018, de 9h00 à 11h30 à une Matinale Planification et Analyse dans le fashion Retail organisée à l'Hôtel The Westin Vendôme, rue Castiglione dans le 1er arrondissement de Paris. L'évènement sera notamment l'occasion de découvrir comment la plate-forme de planification agile de Board permet aux acteurs du retail et de la grande distribution de se démarquer des contraintes inhérentes aux solutions traditionnelles et aux limites d'Excel. Outre la présentation de quelques cas d'usage et d'une démo « live » de l'outil, le point d'orgue de la matinée sera le témoignage, à 9h45, de David Lachaud, directeur général adjoint de Natures & Découvertes, concernant le projet de transformation du cycle de planification et de budgétisation de son entreprise en utilisant l'approche « All-in-One » de la plate-forme Board. Programme et inscriptions
A l'occasion de l'inauguration officielle, le 27 septembre dernier, de son site de 30.000 m2 sur Centr'Alp (voir NL n°2714), au carrefour des grands axes routiers Grenoble-Lyon, le prestataire logistique ELS Group a annoncé un nouvel axe de développement dans l'emballage industriel. A l'origine, cette diversification va notamment répondre aux besoins d'un de ses grands clients, Schneider Electric (qui « pèse » pour près de 25% dans son CA, de 6 M€ en 2017). Mais le logisticien industriel a également l'objectif de proposer une offre de prestation logistique globale à ses clients. « Nous nous sommes associés à un partenaire industriel de tout premier plan, le Groupe AASI, qui dispose d'une expertise reconnue dans le monde de l'emballage industriel » a déclaré René-Alexandre Escudé, le Pdg d'ELS Group. Selon cet accord, AASI (qui est une joint venture entre le logisticien AltéAd et B3, une société italienne spécialisée en emballage et en logistique) louent dans l'entrepôt d'ELS Group une surface d'atelier de 1.500 m2 équipée de trois ponts roulants, avec une capacité de levage totale de 32 t, ainsi qu'un surface de stockage extérieure de 1.000 m2. « Cette opportunité, unique en Isère, nous permet de faire expédier des produits directement de notre plate-forme en supprimant les coûts de navettes de transports intermédiaires et donc à un prix très compétitif » a souligné René-Alexandre Escudé. JLR Photo : René-Alexandre Escudé, Pdg d'ELS Group L'inauguration du nouveau site d'ELS group sur Centr'Alp, le 26 septembre dernier.
Coopérative d'achat pour les artisans du bâtiment comptant 600 adhérents, VST a choisi le logiciel PTV Route Optimiser ST de l'éditeur PTV Group afin d'optimiser les tournées quotidiennes de sa flotte de 50 camions depuis ses plateformes logistiques de La Ferrière et des Essarts (85). Elle s'est par ailleurs dotée du module PTV Drive and Arrive : il permet de fournir en temps réel et automatiquement pendant la durée du transport à tous les acteurs de la chaîne logistique toute nouvelle heure d'arrivée estimée (Estimated Time Arrival, ETA). VST pourra aussi envoyer en parallèle les tournées planifiées sur les smartphones de ses chauffeurs via l'application de navigation PTV Navigator. AD VST est membre du réseau de coopératives Orcab
Après la lettre de voiture électronique et l'ETA, l'outil mutualisé GedMouv de traçabilité d'informations de livraisons édité par la société S2PWeb intègre désormais aussi la gestion de tournées sur sa plateforme et son application mobile. Les tournées peuvent ainsi être transmises aux prestataires transport puis communiquées directement aux chauffeurs sur leurs smartphones, le statut des livraisons pouvant au final être validé par les chauffeurs en un simple clic. GedMouv continue donc sa démarche de mutualisation de l'information de livraison tout au long de la chaîne de livraison, en plus d'être aussi exploitable depuis peu avec les TMS des éditeurs CofiSoft et GPI (voir NL n°2719). AD
JFS (Jungheinrich Financial Services), la captive de financement 100% intégrée à Jungheinrich France, s'appuie désormais sur une offre commerciale bien établie d'optimisation de parc. Pour les clients qui ont choisi il y a quelques années d'être propriétaire des engins de la marque (45% des clients Jungheinrich, au niveau national, contre 55% pour l'option location), avec des coûts en SAV, de maintenance et de changement de pièces qui ont tendance à augmenter au fur et à mesure du vieillissement de leurs chariots, JFS leur fait la proposition commerciale de leur racheter leur parc (ce qui peut représenter un chèque de plusieurs centaines de milliers d'€) et de le remplacer par des chariots neuf en location longue durée avec entretien (ComFLEET). « Nous le proposions auparavant au cas par cas, sans la mettre particulièrement en avant, et nous avons réellement lancé cette offre commerciale depuis un an, avec un certain succès » nous a confié Nordine Bouhedjar, Responsable National de JFS. Parmi les autres nouveautés, JFS a également mis sur pied une offre de renouvellement de parc en location avec upgrade de l'énergie en Lithium-ion. JLR Photo :Nordine Bouhedjar,Responsable National de Jungheinrich Financial Services
Le spécialiste des appareils de manutention propose depuis le début de l'année le chariot électrique pour allées étroites MX-X. Doté d'un poste de conduite porté debout-assis, il comprend des modèles avec fourche tridirectionnelle ou fourche télescopique, affiche des capacités de charge nominale de 1.250 ou 1.500 kg et permet de procéder à des opérations de stockage/déstockage ou préparation de commande jusqu'à des hauteurs de 18 m. Pouvant circuler jusqu'à 14 km/h, il dispose aussi d'un système de compensation des imperfections du sol, d'une solution de stabilisation active de charge, d'un système d'aide aux déplacements reposant sur des transpondeurs implantés dans le sol et d'un système de mémorisation des positions de stockage dans les rayonnages. Avec ce dernier système, les positions des emplacements peuvent être saisis depuis le terminal embarqué mais aussi être transmis directement depuis le WMS. AD
Walmart et sa filiale discount Sam's Club ont envoyé une note à l'ensemble de leurs fournisseurs de salades exigeant qu'ils tracent l'ensemble des flux produits en utilisant la Blockchain, de la ferme jusqu'au magasin, à travers six étapes minimum. Cette demande fait suite aux différentes épidémies d'E.coli et de cas de salmonelle qui ont frappé les Etats-Unis en 2018. Un virus E.coli a notamment affecté 210 personnes dans 36 états suite à la contamination d'une variété de laitue dite « romaine » en mars dernier. Les flux étant tracés à l'aide du bon vieux papier crayon, il avait fallu une semaine aux enquêteurs pour remonter à la source, une ferme située à Yuma en Arizona. Dans le doute, un grand nombre de magasins américains avaient à l'époque jeté des tonnes de salades qui ne trouvaient plus preneur, ce qui donna lieu à un immense gâchis alimentaire. « Aucun sac de salade ne comprenait l'annotation Yuma, Arizona » rappelle Frank Yiannas, VP Sécurité Alimentaire chez Walmart, « A l'avenir, grâce à la technologie que nous exigeons, un client pourra scanner un sac de salade et déterminer sa provenance avec certitude ». S'il ne s'agit pas d'une première mondiale pour Walmart, qui a déjà implémenté la Blockchain dans le secteur alimentaire en Chine, cette initiative constitue bien la première du genre aux USA. Les fournisseurs ont un an pour obtempérer. PM
Le leader mexicain de la vente à distance de chaussures Andrea a rationalisé ses opérations en entrepôt en s'appuyant sur les équipements d'Interroll, et sur l'intégrateur local Conveyroll. Pour le distributeur, l'enjeu était de gagner en efficacité et en fiabilité afin d'améliorer ses délais de livraison pour les achats en ligne, et de mieux piloter l'ensemble de ses expéditions. L'élaboration et la mise en œuvre du projet ont pris environ 18 mois, jusqu'à la pleine exploitation du nouveau système qui associe des convoyeurs à induction semi-automatiques et un trieur à bandes. Affichant une capacité de traitement de 6.000 articles à l'heure, celui-ci constitue le cœur du système, et transfère les articles vers une centaine de glissières de sortie. La fluidité des opérations repose notamment sur la bonne identification des produits, qui relève d'un tunnel de scan. Cette installation a permis à Andrea de tripler sa capacité de traitement, et les délais de livraisons ont été réduits à 2 ou 3 jours, contre 4 à 7 auparavant. Les erreurs de préparation ont été considérablement réduites, tout en affinant le tri sur un maximum de destination, que les marchandises soient destinées aux propres boutiques de l'entreprise ou directement au client final. MR