Au fil des années, le classement des prestataires logistiques de l'Hexagone est devenu presque une institution. En ce qui concerne Supply Chain Magazine, il s'agit cette année de la treizième édition que nos abonnés à notre revue ont pu découvrir dans notre numéro de juin dernier, dans le cadre d'un grand dossier annuel qui faisait ressortir leur diversité, leurs manières de se différencier, leurs stratégies et leurs chantiers en cours pour s'adapter aux évolutions du marché. Ce Top 150 des 3PL (Third Party Logistics) est désormais disponible en ligne, vous pouvez le parcourir sur notre site, dans cet étonnant espace « Pour vos appels d'offres », qui donne accès en quelques clics à un panorama représentatif et à des fiches techniques des acteurs du marché dans une grande diversité de domaines (WMS, TMS, APS, chariots élévateurs, immobilier logistique, etc). Le Top 150 des 3PL est présenté sous la forme d'un mini tableau interactif recensant le CA logistique France, le nombre d'entrepôts dans l'Hexagone et les secteurs d'expertise. En cliquant sur le nom de la société, vous avez la possibilité de descendre encore plus profond dans le niveau de détail de ce que le 3PL peut vous proposer en termes de service, de secteurs de prédilection, de savoir-faire, de normes, de certifications, etc. Certes le classement est important (le podium cette année reste d'ailleurs inchangé), mais le chiffre d'affaires n'est finalement qu'un élément parmi beaucoup d'autres. Bonne exploration ! JLR Pour accéder directement au Top 150 des 3PL
C'est le fruit d'un travail engagé depuis près de deux ans par plus de 50 organisations qui se sont réunies au sein de l'AFNOR pour définir un mode opératoire partagé vers ce nouveau modèle économique : la norme XP X30-901 est la toute première norme « volontaire » expérimentale sur l'économie circulaire. Selon l'organisme français de normalisation, ce document de 47pages propose une méthode progressive, ouverte et non limitative pour toute organisation, afin qu'elle puisse agir à sa manière, à son rythme et potentiellement à l'échelle d'un territoire. Elle couvre les trois dimensions du développement durable (environnement, économie, sociétal) et les sept domaines d'action de l'économie circulaire : approvisionnement durable, écoconception, symbiose industrielle, économie de la fonctionnalité, consommation responsable, allongement de la durée d'usage, gestion efficace des matières ou produits en fin de vie. L'un de ses objectifs est de permettre de planifier, de mettre en œuvre, d'évaluer et d'améliorer un projet d'économie circulaire. JLR
L'éditeur français Dynasys, division de l'américain QAD, lance la version 2018 de sa solution de Demand & Supply Chain Planning (DSCP), disponible à la fois « on premise » (licence serveur) et dans le cloud. « Celle-ci marque une étape fonctionnelle et technique décisive, notamment en matière d'analyse intégrée et d'expérience utilisateur », assure Ariel Weil, le président de Dynasys. De longue date, cette solution DSCP propose une large palette de fonctionnalités : prévision des ventes, optimisation des stocks, planification des approvisionnements et de la production, mais aussi planification financière, industrielle et commerciale (S&OP), et même la planification intégrée de type IBP (Integrated Business Planning). Sa version 2018 en propose de nouvelles en matière de planification collaborative, en donnant notamment la possibilité aux planificateurs de partager facilement leurs problèmes et de faire émerger ainsi de nouvelles solutions. Elle intègre aussi des outils d'analyse avancés misant sur une visualisation plus intuitive des données pour assurer une meilleure information des utilisateurs et des prises de décisions plus adéquates malgré un volume croissant de datas à prendre en compte. En matière d'expérience utilisateur, Dynasys fait valoir l'adaptation de la solution aux applications mobiles, avec une page d'accueil configurable contenant des widgets d'analyse, un flux d'activité en temps réel et des raccourcis vers les favoris de planification. Enfin, sa nouvelle solution DDMRP (Demand Driven Material Requirements Planning), dûment certifiée par le Demand Driven Institute, se pose comme un véritable outil d'exécution et de planification à court terme. MR Photo :Ariel Weil,président de Dynasys
Après une hausse de 5,1% en 2017, le chiffre d'affaires total du prestataire logistique Gefco (11e dans notre Top 150 en France) a progressé de 6,2% au S1 2018, atteignant 2,4 Md€. Auprès de ses seuls clients grands comptes, la croissance s'est élevée à 11,6%. Sur la période, il a commencé à livrer en Russie des véhicules pour Renault et Nissan, renforcé ses opérations de stockage/ordonnancement auprès de fournisseurs automobiles/fabricants d'équipements à Halewood au Royaume-Uni, et ouvert un second établissement en Slovaquie pour servir l'équipementier automobile Lear Corporation. Dans plusieurs pays européens, il a en outre continué à soutenir Amazon en organisant des collectes de produits auprès de fournisseurs ainsi que des opérations de transbordement. Gefco a aussi procédé à 40.000 missions dans le cadre de son offre de transports urgents Time Critical Solutions et lancé son incubateur interne Innovation Factory (voir NL n°2741). AD
Deux éditeurs français de progiciels de TMS destinés au marché des transporteurs unissent leur force. Créée en 1981, la société CJM International (10 techniciens, 950.000€ de CA en 2018) a été rachetée par Cofisoft, éditeur castelroussin de la solution ACS Trans. C'est la deuxième opération de croissance externe pour Cofisoft, après le rachat d'IMS/Cobex en 2015. L'objectif est avant tout de consolider les équipes de R&D et des expertises métiers, sachant que CJM International apporte des savoir-faire particulier dans les outils de gestion de parc, le WMS, ainsi que dans la gestion des conteneurs, de la messagerie Froid, du convoi exceptionnel, et des citernes. « Nous constatons une accélération inédite des besoins chez nos clients transporteurs et chargeurs, la traçabilité, la mobilité, l'intelligence artificielle, des IHM de nouvelle génération, la Blockchain, sont les nouveaux enjeux, nous avons la volonté d'y répondre rapidement » déclare Guillaume Beauregard, Pdg de Cofisoft. Le groupe emploiera 60 personnes en 2019 pour un CA visé de 5 M€. JLR
Des perturbations dans leur supply chain ? 76% des chargeurs et 74% des 3PL interrogés par Armstrong & Associates pour l'édition 2018 de son enquête « Third Party Logistics Study » ont admis en avoir connu (651 sondés en tout). Dans la majorité des cas (58% et 64% respectivement), ces perturbations étaient liées à des phénomènes naturels (météo, épidémies), devant les problèmes d'infrastructures ou la volatilité des coûts de matières premières, du travail et de l'énergie. 63% des chargeurs ont d'ailleurs mis en place des indicateurs quantifiant l'impact de ces perturbations, contre seulement 43% des 3PL. Les principales stratégies pour s'en prémunir consistent à multiplier les partenariats et à investir dans des outils de visibilité. A ce sujet, 34% des chargeurs et 47% des 3PL prévoient d'investir dans des outils et stratégies de réduction des risques et d'amélioration du temps de réponse sur les deux ans à venir. Par ailleurs, le manque de communication sur ce volet risques est une source d'insatisfaction clients, selon 61% des chargeurs et 54% des 3PL, avec notamment pour conséquences des retards de paiement, des non-renouvellement de contrats ou un bouche à oreille négatif. Cependant, les relations client-fournisseur sont considérées comme satisfaisantes par 98% des prestataires et 91% des chargeurs, ces derniers estimant dans 89% des cas que les 3PL contribuent à l'amélioration du service client et dans 73% des cas qu'ils apportent des réponses novatrices aux défis logistiques d'aujourd'hui. PM
Sans surprise, agilité et omnicanalité sont cités comme les principaux défis à relever par les acteurs de la SC. Et si la plupart des chargeurs font de l'agilité une réelle priorité, 42% admettent n'avoir rien fait pour s'améliorer en la matière sur les cinq dernières années. Et seulement 18% d'entre eux jugent leurs opérations omnicanales performantes, et 4% très performantes. A l'inverse, 38% avouent avoir des opérations omnicanales inconsistantes et 36% n'ont tout simplement aucune dimension omnicanale. Même tendance chez les 3PL : 24% d'entre eux se disent compétents, 3% très compétents, 28% inconsistants et 31% incapables d'offrir un tel service. Pour répondre aux défis du commerce omnicanal, chargeurs et 3PL se sont déjà dotés d'un ERP (72% et 42% respectivement), d'une plate-forme de visibilité de la SC (34% et 48%) d'un TMS (38% et 67%), d'un WMS (56% et 67%), voire de fonctions additionnelles au WMS, qu'il s'agisse de gestion du travail, d'optimisation du rangement (slotting) ou d'analyse (24% et 34%). Et nombre d'entre eux ont mis en place de multiples stratégies de livraison dont la livraison dominicale et à domicile, ou le « dernier mètre » qui consiste à livrer le produit (voire à l'installer et le mettre en fonction). La formule est désormais considérée indispensable par 72% des chargeurs et 71% des 3PL, malgré des problèmes récurrents de retards, de dommages ou de pertes lors des dernier m en question. PM
Le fournisseur polonais de solutions de stockage et de convoyeurs WDX propose aussi désormais un système automatique de chargement/déchargement de semi-remorques ou de conteneurs maritimes dénommé Q Loader. Le temps de chargement de 33 Euro palettes dans un semi-remorque serait ainsi réduit de 45, voire 60 minutes selon les cas. Ancrée à même le sol, la solution dispose d'un système de positionnement de palettes/charges, peut être connectée aux systèmes informatiques existants et affiche une capacité de charge de 1.200 kg/m2. La première mise en oeuvre de ce nouveau dispositif est prévue sur le 1er semestre 2019 chez le prestataire logistique polonais Raben Logistics, dans son centre de Stryków près de ?ód?. AD
La célèbre enseigne japonaise de vêtements Uniqlo prend le virage de l'automatisation. Son propriétaire, le groupe japonais Fast Retailing, a dévoilé la semaine dernière un vaste plan de modernisation de ses entrepôts, en partenariat avec la société Daifuku. « Nous souhaitons mettre en place des entrepôts automatisés dans le monde entier dès que possible », a déclaré le directeur général Tadashi Yanai. Selon Reuters, 770 M€ seront investis dans l'automatisation de ses entrepôts et systèmes de distribution. Le coup d'envoi de ce plan ambitieux a été donné à Tokyo. L'automatisation du centre de distribution du quartier d'Ariake, qui fonctionne désormais 24 heures sur 24, a permis de réduire les effectifs de... 90% ! Tadashi Yanai espère ainsi « permettre une livraison plus rapide des produits tout en abaissant les coûts de stockage ». L'autre raison est liée à la diminution incessante de la population active dans l'archipel, à l'absence de chômage et à la pénurie de main d'œuvre qui handicape sérieusement les entreprises. JF
Début août, Ludovic Bouvier a pris les rênes des activités d'ID Logistics en Indonésie, en succédant comme directeur général de sa filiale locale à Vincent Holley, qui regagne la France pour de nouvelles missions au sein du groupe au terme de presque 5 ans sur place. C'est désormais à Ludovic Bouvier qu'il revient de piloter les opérations, la stratégie et le développement commercial du prestataire en Indonésie, et d'assurer la relation avec ses clients existants comme Danone ou Dairy Farm. A 44 ans, celui-ci possède plusieurs atouts, à commencer par sa connaissance du groupe ID Logistics au sein duquel il a déjà travaillé entre 2002 et 2010 en tant que responsable opérationnel du lancement d'activités dans plusieurs pays d'Asie (notamment Thaïlande, Corée du Sud, Chine ou Taiwan), ou d'Amérique latine (Colombie, Brésil). Il avait auparavant débuté sa carrière chez Geodis en 1998 à la tête d'un site logistique mexicain au service de Carrefour. Depuis 2010, il s'était successivement lancé dans le développement d'une enseigne d'articles festifs en région lyonnaise, avant de renouer avec l'Asie pour le compte de la société d'ameublement Tekotak, puis d'une structure de conseil Transport et SC proposant un accompagnement sur le marché asiatique. MR Photo :Ludovic Bouvier, DG d'ID Logistics Indonésie