Alors que les levées de fonds à répétition sont actuellement monnaies courantes pour financer le développement des jeunes pousses orientées supply chain, la start-up Wing a fait le choix d'écarter cette option à laquelle elle a eu une première fois recours en février 2016 (1,2 M€, voir NL n°2252). « Nous sommes en hyper croissance. En deux ans et demi, notre CA est passé de 0 à 10 M€ et nous prévoyons l'année prochaine d'atteindre les 25 M€. Mais surtout, nous avons atteint la rentabilité dès le premier semestre de cette année sur les 3 piliers qui composent notre offre de service : la logistique, le transport et l'informatique » nous a confié Jean-Baptiste Maillant, le CEO et co-fondateur de Wing. Cette société d'une vingtaine de salariés s'appuie sur un réseau de partenaires (ateliers logistiques et transporteurs) pour proposer une solution SaaS d'omni-logistique / ship-from-store comprenant la collecte en magasin, l'emballage et l'expédition. Depuis sa création en 2015, Wing a traité près de 2 millions de colis et revendique plus de 500 clients en Europe dont des grands noms tels que Vente-privee.com, Galeries Lafayette, Zadig & Voltaire, ou encore Dior. « Nous sommes des adeptes de la croissance raisonnée. Wing a été accompagné par des entrepreneurs de renoms comme Michael Benabou (Vente privée) et Jean Claude Marian (Orpea) qui nous ont aidé à bâtir un modèle économique rentable et équilibré. Nous n'avons pas besoin de lancer une nouvelle levée de fonds et nous conservons ainsi près de 80% de notre capital. Nous avons plein de projets de développement que nous auto-financerons par notre croissance mais également à l'aide des banques. Nous nous sommes rapprochés de la structure entrepreneurs d'HSBC France » a précisé Jean-Baptiste Maillant. JLR ((Icono : équipe Wing)) ((Légende)) L'équipe dirigeante de Wing. De gauche à droite : Jean-Baptiste Maillant (président & co-fondateur), Antoine Sentenac (directeur général & fondateur), Justin Brottes (CTO & co-fondateur), Clément Kuhn (COO) et Morgan Kessous (CFO).
« Cergy, c'est fini » aurait pu chanter toute l'équipe française de PTV Loxane en faisant découvrir hier soir à leurs clients et partenaires leurs nouveaux locaux situés au dernier étage de la Tour « Les Miroirs », à La Défense. De nombreux responsables produits et experts de PTV Group avaient également fait le déplacement depuis le siège, basé à Karlsruhe. Quatre ateliers thématiques (calcul d'itinéraires et coûts, optimisation de tournées, composants d'intégration, applications mobiles) étaient proposés aux visiteurs dans les différentes salles de réunions, avant le discours officiel de Constantin Lutz, Président de PTV Loxane et une présentation sur les perspectives d'évolutions de la logistique urbaine d'un spécialiste du sujet, Jérôme Libeskind (Logicité), complétée, côté solutions, par l'intervention de Didier Scellier, le directeur général de PTV Loxane. « Notre vision, c'est planifier et optimiser la mobilité des personnes et des marchandises, dans le monde entier » a déclaré Constantin Lutz, en soulignant qu'au-delà de l'optimisation des tournées et des solutions de navigation, son entreprise était largement impliquée dans des projets concernant la logistique urbaine, la conduite autonome, les nouveaux services de mobilité et les villes intelligentes, et ce à tous les niveaux, depuis la stratégie jusqu'à l'exécution (modélisation, simulation, prédiction, optimisation et contrôle). PTV a par exemple participé dernièrement à une étude réalisée à grande échelle avec le forum international des transports de l'OCDE sur l'estimation de l'impact d'une éventuelle introduction à l'avenir de véhicules autonomes partagés (Mobility as a service) dans une ville comme Lisbonne. Les résultats de cette simulation sont intéressants : 21% de la population choisirait de renoncer à posséder son propre véhicule, cela réduirait de 27% les émissions CO2 et libèrerait dans la ville une surface totale équivalente à 210 terrains de football actuellement utilisée pour garer des voitures. Voilà du foncier tout trouvé pour la logistique urbaine ! JLR Constantin Lutz, le président de PTV Loxane, devant la centaine d'invités présents à l'inauguration des nouveaux locaux de Paris La Défense.
Cela fait déjà cinq 5 ans que l'association d'étudiants ALUR (Association Logistique de l'Université de Rennes 1), affiliée au Master 2 Gestion de Production, Logistique et Achats (M2 Log), se propose d'auditer la supply chain des PME du grand ouest, dans le cadre de leur formation de logisticien. A chaque fois, cette prestation « gagnante-gagnante » est réalisée par un petit groupe de 5 étudiants, encadrés par leurs professeurs spécialistes du domaine. Après une visite du site et l'identification des processus et des pratiques, l'équipe se lance dans un audit basé sur le référentiel Supply Chain Master dans le but d'analyser les performances logistiques de l'entreprise et de suggérer des plans de progrès. Tout ce travail est généralement accompli en l'espace d'une journée, avec la possibilité d'un suivi plus poussé à travers un stage, si l'entreprise le souhaite. Durant ces cinq ans, l'ALUR a ainsi procédé à des diagnostics logistiques dans des entreprises comme Fuseau, Premier Tech, Du Bruit dans la Cuisine, JFM, ou encore AUB Santé. JLR Contact : asso.alur@gmail.com
Waygoo. C'est le nom de la plateforme numérique d'affrètement lancée il y a quelques semaines par la société éponyme commissionnaire de transport basée à Saint-Quentin-Fallavier en Isère (elle s'appelait jusqu'ici In'Pact). Fonctionnant pour le moment sur le seul périmètre France, elle permet à un chargeur de faire une demande « spot » de transport routier en 3 trois clics puis de recevoir des offres sur mesure en 15 minutes. « Les demandes reçues sont envoyées aux seuls transporteurs en capacité de réaliser les prestations, précise Jérôme Gras, co-fondateur de Waygoo. Les transporteurs référencés nous ont tous au préalable communiqué des informations telles que les zones géographiques sur lesquelles ils peuvent intervenir ou encore les types de véhicules qu'ils utilisent. Notre innovation réside donc dans notre capacité à proposer un modèle standardisé et simplifié des cotations spot. » Et une fois que le chargeur a fait son choix parmi les propositions reçues, c'est la plateforme qui envoie la mission d'affrètement au transporteur retenu et la lettre de voiture au transporteur et au chargeur, en prélevant une commission au passage. « En tant qu'affréteur, nous restons responsables du contrat de transport », poursuit Jérôme Gras. La plateforme référence actuellement 3.500 transporteurs et vise les 4.000/4.500 à la fin 2018. L'an prochain, elle ambitionne par ailleurs de procéder à une levée de fonds de 4 M€. AD
Un potentiel de production journalière de plus de 1.000 étiquettes, une capacité de chargement des rubans de 300 mètres et la possibilité d'encoder et d'imprimer des étiquettes RFID. Voilà quelques-unes des caractéristiques de l'imprimante thermique de bureau T800 lancée par le spécialiste des solutions industrielles d'impression Printronix Auto ID. En mode RFID, notamment pour tracer les produits tout au long des supply chains de la distribution, de la fabrication et de santé, elle peut prendre en charge des étiquettes d'une longueur de seulement 15 mm et l'antenne est ajustable sur des positions de marquage non standard. L'imprimante, dotée de fonctionnalités Wifi, a été développée sur la base de la plateforme industrielle Printronix System Architecture (PSA). AD
XPO Logistics a nommé Patrick Oestreich au poste de senior vice president, strategic sales–Europe. Sous la responsabilité directe de Malcolm Wilson, le président du Directoire de XPO Logistics Europe, il est en charge des relations avec les grands clients multi-marchés. Trilingue (néerlandais, anglais, français), Patrick Oestreich a occupé durant ces onze dernières années différents postes au sein de DB Schenker, notamment vice-président chargé du développement commercial et des solutions clients sur le transport routier en Europe, ou encore directeur grands comptes sur deux marchés verticaux : le marché grand public EMEA et le secteur de la santé en Europe. Dernièrement, il était vice-président senior sur l'activité affrètement (lots complets et lots partiels) chez DB Schenker en Europe. « L'expertise de Patrick Oestreich en matière de gestion de la relation client, ainsi que sa compréhension du rôle de l'innovation dans la transformation de la supply chain, font de lui un atout considérable pour diriger notre équipe strategic sales en Europe » a déclaré Malcolm Wilson. JLR
Derrière l'incroyable succès commercial d'Alibaba à l'occasion de la journée des célibataires le 11 novembre (voir NL n°2809), se cachent aussi quelques chiffres logistiques susceptibles de donner le vertige. Comme déjà annoncé il y a quelques jours, Cainiao Network, le bras armé logistique d'Alibaba, a également battu son record. Le nombre de commandes passées en 24 heures a atteint le chiffre incroyable de 1,04 milliard (contre 812 millions l'an dernier). Les 100 premiers millions de colis ont été livrés en 2,6 jours, contre 2,8 jours en 2017 (et neuf jours en 2013). Pour la toute première fois à l'occasion de cette journée du 11.11, certaines commandes ont été expédiées directement depuis des magasins. Par exemple, la première tasse à café Starbucks en promotion a été livrée par Ele.me (filiale d'Alibaba spécialisée dans la livraison de plats à domicile en Chine) à un client à Shanghai un peu plus de neuf minutes après le coup d'envoi à minuit ! Rappelons que Cainiao Network se fixe l'objectif ambitieux de livrer à terme n'importe où en Chine et dans le reste du monde en respectivement 24 et 72 heures. JF