Le WMS Reflex élargit son champ d’action en dehors des entrepôts logistiques. Son éditeur Hardis Group vient d’annoncer une version Reflex WMS for Factory, conçue spécialement pour le pilotage logistique pour les usines, et qui sera dévoilée officiellement à la SITL (26-28 mars, Paris Porte de Versailles), sur le stand E15. Selon l’éditeur grenoblois, cette déclinaison de Reflex WMS répond aux besoins des industriels de mieux maitriser leurs flux logistiques en amont et en aval de la production, avec une visibilité et une traçabilité temps réel des stocks et une gestion de la personnalisation, des produits comme des conditionnements. En amont, Reflex WMS for Factory organise les approvisionnements des matières premières, composants, produits semi-finis et emballages jusqu’en bord de ligne, en fonction des options de personnalisation des produits finis, et en aval, il gère les modalités d’expédition, en fonction de la destination (plats-formes de distribution, points de vente, sites d’éclatement, autres usines, etc.). L’outil intègre également des fonctionnalités pour répondre aux exigences réglementaires de traçabilité des produits (dates limites, numéros de lots, matières dangereuses, alcools, etc). En outre, Hardis Group compte bien avec ce nouveau produit se positionner comme un partenaire logistique de l’usine du futur, avec une solution capable d’orchestrer en temps réel la mécanisation et la robotisation et le traitement des données en provenance des objets connectés et des technologies d’intelligence artificielle. Via des API et des services web, Reflex WMS for Factory peut évidemment s’interfacer avec les autres briques du SI des industriels, à savoir les ERP, les MES, les lignes de production mécanisées et robotisées, les solutions de contrôle pondéral, etc. Rappelons qu’une des premières mises en œuvre de Reflex WMS dans une usine est en cours chez Renault sur le site MCA de Maubeuge (qui produit les Renault Kangoo, Kangoo ZE et Mercedes Citan), dans le cadre d’un accord de partenariat annoncé par Hardis Group visant à accélérer la digitalisation de la supply chain du constructeur automobile à l’échelle mondiale (voir NL 2808). JLR
L’usine Renault de Maubeuge, où la mise en œuvre de Reflex WMS est en cours. Crédit photo Denis Meunier / Renault
Filiale de diffusion/distribution de l’éditeur Editis, Interforum a cédé en début d’année au groupe de transport et de logistique Prévoté son activité et son site logistique de Méru (60). Elle souhaitait s’en séparer car il ne rentrait plus vraiment dans sa stratégie logistique, traitant surtout des colis volumineux (mobilier scolaire), contrairement à son site phare de Malesherbes (45), avec des convoyeurs automatisés jugés difficilement rentabilisables. Prévoté, son partenaire historique en transport et solutions de stockage de réserve, y a vu de son côté une opportunité de développer sa surface de stockage et de réaliser des synergies. D’une surface de 5 200 m² et d’une capacité de stockage de 4 000 palettes, le site repris emploie dix collaborateurs et traite 72 000 commandes par an. « Nous disposons déjà d’un entrepôt d’environ 20 000 m2 à Méru et il est prévu qu’y soit transféré l’activité logistique méruvienne d’Interforum courant 2020, souligne Laurent Ricaux, directeur logistique de Prévoté. Le site repris sera reconverti pour sa part en site de stockage pour nos clients. » L’opération va en outre permettre au logisticien de développer ses savoir-faire sur la préparation de commande automatisée et pré-colisée ainsi que l’organisation multi-canal à grande échelle. « Ce projet, qui représente une croissance de plus de 20 %, est à la fois novateur et structurant puisque nous allons en même temps upgrader nos outils informatiques (WMS + lecteurs code-barres) et process associés, mais aussi améliorer nos synergies internes, concourant je l'espère à une gestion multi entrepôts et multi clients des plus efficiente », relève le responsable. La logistique fait partie des quatre grands métiers de Prévoté, avec le transport, la messagerie et la location de véhicules industriels avec chauffeur. AD
Le site repris par le groupe Prévoté donne lieu chaque année à la préparation de 180 000 colis. Crédit photo DR
Constatant les difficultés que rencontre le secteur de la logistique à recruter et conserver sa main d’œuvre, notamment aux Etats-Unis et au Japon où les taux de chômage sont au plus bas, les conseillers en immobilier de JLL se sont mis en quête de solutions susceptibles d’inverser la tendance. Dans un rapport intitulé « Human Centric Design », JLL présente un état des lieux ainsi qu’une liste de recommandations à prendre en compte au moment de déterminer le lieu et les spécificités de la construction du bâtiment. Outre un accès aisé en transport en commun, le bâtiment doit offrir aux collaborateurs un cadre de travail attrayant, un vaste parking, un éclairage agréable et naturel autant que possible, une bonne circulation de l’air ambiant, de multiples toilettes, des stations de charge (pour les smartphones, pas seulement pour les chariots), des espaces de détente et cafétérias, une nourriture de qualité, des salles de sport, une bonne connectivité Wifi et même des chemins à l’extérieur pour se dégourdir les jambes et s’oxygéner ! Sans oublier davantage d’équipements de type Goods-to-Man, sachant que cette tension sur le recrutement est notamment liée aux préparations e-commerce, qui augmentent les besoins en personnel. PM
Start-up toulousaine créée en 2018, Next4 présentera sa solution de tracking dédiée au transport maritime lors de l’édition 2019 de la SITL (26-28 mars, Paris Porte de Versailles). Composée d’une plateforme internet et d’un « tracker » repositionnable à installer à l’intérieur des conteneurs, elle permet de détecter tous les événements survenant lors d’une expédition de container entre son départ depuis un entrepôt et son arrivée à destination (chargements/déchargements, grutages, transbordements, mauvaises destinations, blocages en douanes, chocs, ouvertures/fermetures de portes, ruptures de la chaîne du froid, pertes ou vols de marchandises…). Des alertes peuvent en outre être automatiquement envoyées aux chargeurs en cas d’anomalies, la solution, accessible moyennant l’acquisition du tracker commercialisé à moins de 100 € puis la souscription d’un abonnement mensuel à 5 €, localisant les conteneurs via le réseau de communication LTE-M (GSM). « A terme, la localisation s’effectuera aussi via le futur réseau de nano-satellites dédiés à l’IoT de l’opérateur Kinéis », souligne Cédric Rosemont, co-fondateur et PDG de Next4. A noter aussi que les trackers de l’entreprise ont déjà faits leur preuve. Michelin les exploite dans le cadre de sa plateforme digitale de collecte d’informations temps réel de ses flux logistiques internationaux mise en place en partenariat avec Argon Consulting et le réseau Sigfox (voir NL n°2721). AD A voir sur le stand K67 (Pavillon 1)
L’expressiste Chonopost (groupe La Poste) a annoncé la nomination de Géraldine Devillers au poste de chef de marché e-commerce retail, activité clé pour l’entreprise (5 900 clients référents et 14 millions de colis livrés en 2018). A ce titre, elle aura pour missions d’accompagner ses comptes stratégiques e-commerce en retail, de développer son portefeuille client en France et à l’international, de définir et mettre en œuvre la stratégie commerciale sur ses différents canaux de vente et d’installer son offre de livraison sur créneau horaire (Chrono Precise). Elle encadrera une équipe de 4 key account managers et reportera à Sylvie Loubaud, directrice des comptes stratégiques. Diplômé d’un DESS en stratégies commerciales et industrielles internationales, Géraldine Devillers occupait dernièrement le poste de chef de marché santé chez l’expressiste, fonction occupée désormais par Johann Morel (voir NL n°2853). Elle a rejoint le groupe Chronopost en 2013, où elle a d’abord exercé différentes fonctions au sein de sa direction commerciale avant d’intégrer sa direction internationale en tant que responsable Business Solution. AD
Géraldine Devillers, chef de marché e-commerce retail chez Chronopost. Crédit photo Patrice Maurein
Le distributeur britannique Ocado a lancé un service de livraison H+1 pour l'ouest londonien. Cette prestation logistique du dernier kilomètre, baptisée « Ocado Zoom », est assurée par la société française Stuart, filiale de la Poste. Elle porte sur une offre restreinte à 10.000 références. Ce service de livraison en une heure s’appuie sur un « micro-hub » automatisé (dans l’ouest de Londres), approvisionné par le grand centre de distribution d’Ocado situé à Erith (Sud-Est de Londres). Les commandes y sont prises en charge par les coursiers de Stuart. JF
Le prestataire Ceva Logistics et le géant suédois de l’ameublement ont inauguré une plateforme logistique de 906 000 m2 à Staten Island, dans l’Etat de New York. Ceva y assurera des prestations logistiques pour le compte de son client et le site, déjà opérationnel et qui a donné lieu à la création de 200 emplois, doit assurer les livraisons des articles commandés en ligne ainsi que celles de produits volumineux commandées dans les magasins Ikea. Elle a fait l’objet d’un contrat de 5 ans entre les deux partenaires, Ceva Logistics travaillait déjà avec Ikea depuis 2015 en Australie et au Royaume-Uni. AD
De gauche à droite : Scott Serapiglia (Ceva Logistics), Brett Bissell (Ceva Logistics), Pam Andrews (Ikea), Ferka Vukel (Ceva Logistics), Claudia Dicketmuller (Ikea), Matthew Stimpson (Ceva Logistics), Bjorn Westerberg (Ikea), Janet Vanderlugt (Ikea) et James Oddo, president du district Staten Island.