Le cabinet de conseil Citwell s'associe à la startup Apollo Plus pour proposer à ses clients une solution d'analyse de données étayée par l'Intelligence Artificielle afin d'accompagner leur transformation supply chain. Il s'agit à la fois de leur permettre de mieux intégrer des signaux faibles, d'optimiser leur prédiction, d'identifier de nouveaux leviers d'optimisation et de développer leur capacité de pilotage temps réel. Ce partenariat vise à dépasser les limites des solutions « traditionnelles » reposant sur des systèmes de traitement de données transactionnels ou statistiques : « Aujourd’hui, nous avons besoin d’aller au-delà du calcul de la demande mensuelle sur un article, explique Laurent Penard, président de Citwell, nous devons être capables d’exploiter une multiplicité de données pour tendre vers une hypersegmentation sur la demande et les produits ». Or c'est justement cette capacité d'analyse très en détail et de modélisation que permet l'IA, en tirant mieux parti des données grâce à des algorithmes prédictifs optimisés. En la matière, Apollo Plus a fait ses armes dans le secteur des sports et divertissements, et se met aujourd'hui au service de l'industrie et des métiers de la supply chain à travers ce partenariat avec Citwell, qui entend de son côté ajouter à son expertise métier la fourniture de solutions techniques clé en main. « Grâce à l’IA, nous serons capables de formuler des recommandations plus fines et plus pertinentes, de prédire les variations de demande et même de proposer des systèmes autoapprenants, fait valoir Romain Ropitault, manager responsable de l’offre Industrie et Supply Chain 4.0 chez Citwell, en mentionnant que les premiers à bénéficier de cette collaboration et de cette nouvelle approche seront des clients issus du secteur pharmaceutique. L'apport de L'IA devrait être significatif sur de nombreux volets de leurs opérations : ventes optimisées, maîtrise des stocks, augmentation de la qualité de service, amélioration de la productivité, gain de parts de marché, identification des pertes de vente, détection de modification de comportement. MR
Laurent Penard, président de Citwell. Crédit photo DR
Il est possible en amont de mieux gérer les flux vers le port de Calais et le tunnel sous la Manche. C’est ce qu’ont finalement démontré hier soir des transporteurs routiers à la frontière belge alors que la FNTR Pas-de-Calais menaçait initialement de bloquer tout bonnement l’autoroute A16 entre la France et la Belgique en protestation contre la grève du zèle des douaniers de Calais et de Dunkerque. L’opération qui a été menée sur l'A16 à Ghyvelde a finalement consisté à répartir les véhicules sur deux files différentes, selon qu’ils devaient embarquer sur un ferry ou emprunter le tunnel sous la Manche. Une voie centrale était dédiée à la sécurité et au ravitaillement des conducteurs et les véhicules non destinés au trafic transmanche étaient invités à utiliser les itinéraires secondaires. « Nous avons souhaité démontrer qu’il est possible de réguler le trafic et de mieux gérer les flux » explique Sébastien Rivera, secrétaire général de la FNTR Pas de Calais. Et l’organisation patronale a bon espoir de voir son système adopté par les autorités en cas de nouvelle congestion de circulation. Elle demande également que des zones de stockage pour poids lourds soient déployées. « Nous avons rencontré des responsables de la préfecture et ils ont prêté une oreille attentive à notre solution », souligne Sébastien Rivera. AD
Sébastien Rivera, secrétaire général de la FNTR Pas de Calais. Crédit photo DR
La semaine dernière, sur le MIPIM, le salon international de l’immobilier de Cannes, la foncière Sogaris a signé une convention sur la logistique urbaine avec l'établissement public territorial Est Ensemble Grand Paris, qui regroupe neuf communes du territoire de seine Saint Denis (Bagnolet, Bobigny, Bondy, Le Pré Saint-Gervais, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, et Romainville). D’une durée de deux ans renouvelable, cet accord doit permettre notamment de favoriser le développement d’activités de logistique urbaine adaptés développement de l’e-commerce, et de promouvoir un immobilier logistique innovant et utile au développement économique et à l’emploi du territoire ainsi que la mise en place de moyens de mobilité plus « verts » et plus intelligents. Concrètement, ce rapprochement va donner l’opportunité à Sogaris de s’implanter plus facilement sur ce territoire de la petite couronne parisienne pour ses projets de logistique urbaine, et notamment de logistique fluviale, dans le cadre de l’aménagement du secteur du canal de l’Ourcq. JLR
Le 13 mars, sur le MIPIM à Cannes, François Dagnaud, président de Sogaris (et maire du 19e arrondissement de Paris) et Gérard Cosme, président d’Est Ensemble (et maire du Pré-Saint-Gervais) ont signé une convention partenariale sur la logistique urbaine. Crédit photo Sogaris
Même si KLS Transport ne donne pas le montant de son CA (elle nous indiquait 400 K€ à la mi 2018), la business unit de KLS Group créée suite au rachat en septembre 2017 de l'éditeur Logtimum (voir NL n°2549) communique sur sa croissance en 2018 (plus de 23%) et sur la signature de contrats avec de nouveaux clients comme Systeme U (SAS Brennos), Bienmanger.com, Clas Equipement, Julbo et Interbat. Pour accompagner cette dynamique, l’éditeur de solutions d’optimisation transport pour les chargeurs (SuiteXMS) et les transporteurs (Routyn Last Mile) poursuit sa politique de recrutement, avec l’ambition de devenir en 2019 un « éditeur TMS incontournable du marché ». L’entreprise dirigée par Grégoire Garcia a déjà embauché 4 nouveaux ingénieurs en 2018, créé un poste commercial et administratif, et recherche activement 6 nouveaux développeurs, faisant ainsi passer son effectif de 9 à 20 collaborateurs. Elle a déménagé récemment dans de nouveaux locaux sur la commune de Rives-De-Gier (dans le département de la Loire, entre Lyon et Saint-Etienne). A noter qu’elle sera présente à la SITL 2019 (stand C21). JLR
C'est notamment le développement d'entrepôts Seveso qu'entend mettre en avant Logiparc 03 à l'occasion de la SITL. Dans sa feuille de route initiale qui remonte à près de 10 ans, ce parc d'activités de 184 hectares situé à Mougins dans l'Allier avait annoncé que l'accueil de marchandises sensibles ferait partie de ses axes de développements. « Cette stratégie démarque notre offre logistique en région Auvergne-Rhône-Alpes, en France mais aussi en Europe de l’Ouest où les capacités de stockage ou d’extension de qualité destinées à ces produits exigeants sont rares, rappelle Jean-Marie Lesage, vice-président de Moulins Communauté en charge du développement économique. Soutenue par France Chimie, l’ambition du Logiparc 03 répond aux tendances structurelles de l’industrie chimique : le regroupement sous la forme de cluster ou de hub pour mutualiser les ressources et créer de nouvelles synergies et l’externalisation des opérations logistiques comme le stockage ». En pratique, un premier entrepôt Seveso Seuil Haut de 18 000 m² sera livré en 2020 par Eiffage Construction. Son arrêté d'exploitation mentionne pas moins de 23 rubriques ICPE, et ses équipements et systèmes de sécurité autoriseront de multiples subdivisions des surfaces. Et c'est aussi avec Eiffage que se met en route un deuxième projet similaire d'au moins 30 000 m², dont le permis de construire doit être déposé avant l'été. Au-delà de ce positionnement spécifique, Logiparc 03 mettra aussi en lumière le développement d'une autre plateforme logistique de 30 000 m², sur des standards Classe A plus classiques. Enfin, en écho à la tendance au gigantisme de l'immobilier logistique actuel, le parc annonce la disponibilité d'une parcelle de 35 hectares d'un seul tenant permettant le développement de bâtiments XXL, avec un potentiel accès multimodal via le chemin de fer. A voir sur le stand J79, dans le hall 1 A noter : Logiparc 03 sera également présent dans le cadre du Parcours Immobilier du nouveau dispositif Open Innovation du salon
En début de semaine dernière, lors de son évènement Color Truck 2019, Orangina Suntory France a reçu l’ensemble de ses prestataires pour leur présenter le bilan de l’année 2018, préparer la saison 2019, mais aussi récompenser l’un d’entre eux pour la qualité de ses services. C’est à cette occasion que le Groupement Astre a reçu le Trophée du Meilleur Transporteur 2018, Orangina ayant souligné sa capacité de son partenaire historique à aller au-delà de ses engagements, « dans un contexte de croissance et de pénurie de moyen très tendu ». En 2018, Astre a géré pour son client plus de 4 700 commandes et transporté environ 150 000 palettes, dans le cadre d’un plan de transport piloté en central, composé de 70 transporteurs, tous membres du groupement (avec un taux de moyens propres de 90%). JLR
De gauche à droite : Stéphane La Perna, directeur commercial du groupement Astre, Stéphane André, directeur logistique d’Orangina Suntory Franc, David Poulain, pilote de flux chez Astre et Olivier Malgogne, DG des Transports Malgogne, membre du groupement Astre. Crédit photo DR
Le 14 mars dernier, le spécialiste de la logistique portuaire Wilhelmsen a réalisé sa première livraison par drone en expédiant un colis depuis ses installations vers un bateau resté au large, à 1,5 km de là. L'opération n'a pris que 10 minutes et se voulait d'autant plus innovante qu'il s'agissait d'objets réalisés via une imprimante 3D, pour un poids total de 1,5 kg. L'opération a également impliqué Airbus, l’Autorité Portuaire et Maritime de Singapour (MPA) et bien sûr le destinataire, un navire de Swire Pacific Offshore. Wilhelmsen voit en ce mode de livraison une alternative beaucoup plus rapide, respectueuse de l’environnement et 90% moins couteuse que la traditionnelle livraison par bateau. De futurs tests devraient être entrepris avec des articles plus classiques, comme de l’argent liquide, des pièces de rechange ou des médicaments, avec la possibilité d'étendre le rayon d'action jusqu'à 3 km. Une demi-douzaine de clients potentiels ont déjà manifesté leur intérêt pour ce projet pilote. PM