Créé en 2015 et actuellement opéré par la société Oxipio, le Centre Multimodal de Distribution Urbaine (CMDU) du Port de Lille livre chaque jour un total d’environ 50 tonnes de marchandises à destination des commerçants et des points de vente de la métropole lilloise. En 2018, quelque 70000 livraisons ont été réalisées au départ de cet entrepôt de 2 500 m² qui abrite des stocks déportés et des activités de préparation de commandes prêtes à la mise en rayon. Les livraisons s’effectuent en vélos à assistance électrique, et en véhicules de 20m3 Euro 6 ou roulant au gaz. A l’avenir, le CMDU pourrait envisager également de livrer par voie fluviale. En janvier s’est en effet tenue dans ses locaux une présentation du catamaran autochargeant Zulu de Blue Line Logistics (voir NL 2845), dont 2 exemplaires sont actuellement en activité au Port de Bruxelles. «C’est le moyen d’accéder à des sites difficiles d’accès, en milieu urbain dense. Le bateau vient vers la ville, et non l’inverse» peut-on lire dans le dernier dossier de presse du Port de Lille. JLR
Le Centre Multimodal de Distribution Urbaine (CMDU) du Port de Lille livre quotidiennement un total d’environ 50 tonnes de marchandises. Crédit photo Port de Lille
Peut-être avez-vous déjà été convié à une pose de première pierre, à un gigot bitume célébrant la fin du gros œuvre, ou plus classiquement à une inauguration d'entrepôt ? Mais la semaine dernière, c'est une « demolition party » qu'a organisé la société Segro à Saint-Quentin-Fallavier, au sein du Parc de Chesmes qui se revendique comme la première zone logistique de France. Il s'agissait de marquer le lancement de la démolition d'un ensemble de 56000 m² jusque-là occupé par la Socara, la centrale d'achat du mouvement Leclerc qui a regroupé l'an dernier l'ensemble de ses activités sur un vaste site en Isère (voir NL 2740). Segro a mis la main sur ce foncier de 20 hectares, une rareté dans cette zone saturée, et entend y développer son Logistics Park de Saint-Quentin-Fallavier, un programme de 85000 m² à bâtir au service de la logistique et de la distribution urbaine. La phase de démolition devrait être achevée en septembre prochain, tandis que la commercialisation des futures capacités se poursuit en vue d'un démarrage des travaux au 2e trimestre 2020. « L’acquisition et le futur développement de ce nouveau site sont le fruit d’une collaboration entre Segro et les élus locaux pour mener à bien la reconversion de cette friche. Il s'agit de notre 6ème opération de requalification de site industriel sur les 24 derniers mois », indique Julien Meynadier, responsable développement France chez Segro. MR
La démolition entamée la semaine dernière devrait s'étaler jusqu'en septembre prochain. Crédit photo DR
Les dirigeants de la plateforme collaborative d’optimisation de flux maritimes par conteneurs BuyCo ont révélé sur la SITL la semaine dernière qu’ils étoffaient leur offre avec une solution de tracking sur site dénommée Oscar (On Site Container Automated Record). Faisant actuellement l’objet de pilotes et destinée surtout aux chargeurs qui souhaitent suivre les entrées/sorties de containers ainsi que les délais de franchise (free time), elle repose sur une application mobile et sur des plombs«connectés» utilisés pour sceller la fermeture des conteneurs. L’application mobile permet d’associer un bon de commande à un conteneur et à un scellé après avoir photographié la porte du conteneur et lu le numéro d’identification du scellé. «Les données collectées sont ensuite disponibles sur la plateforme et sont susceptibles d’être exploitées par les chargeurs dans leurs négociations avec leurs partenaires transporteurs», souligne Carl Lauron, fondateur et CEO de BuyCo. L’offre est proposée à partir de 5 € par conteneur et par opération de transport. A noter aussi que d’ici à la fin de l’année, la start-up a prévu de lancer une offre de bill of lading (bon de chargement) électronique sécurisée via la blockchain. Elle est en cours de développement en partenariat avec l’armateur CMA CGM, l’un des actionnaires de BuyCo. AD
En 2018, le prestataire logistique Dachser a enregistré à l’international un CA brut consolidé de 6,4 Md€ (+ 6,1 %) et a procédé à 83,7 millions d’envois (+ 2,5 %) qui ont représenté un tonnage de 41,3 millions de tonnes (+ 3 %). Son CA net consolidé, c’est-à-dire après déduction des droits de douane et taxes à l’importation, s’est établi pour sa part à 5,5 Md€ (+ 5,5 %), avec une contribution de son activité Road Logistics de 4,4 Md€ (+ 6,6 %) et de 1,1 Md€ (- 0,4 %) pour Air & Sea Logistics. «Les effets de taux de change et la baisse des tarifs de fret ainsi que des volumes entre la Chine et l’Europe ont fait stagner le CA net consolidé d’Air & Sea Logistics», souligne Dachser. La croissance de Road Logistics est notamment le reflet du dynamisme de sa «business line» de transport et d’entreposage de produits industriels (European Logistics), qui a enregistré une hausse de son CA net consolidé de 7 %, à 3,5 Md€. «Les quatre entités régionales d’European Logistics continuent de croître et de se renforcer mutuellement grâce aux synergies du réseau dans le domaine de l’exportation», souligne Bernhard Simon, CEO de Dachser. AD
Dachser a prévu d’investir 234 M€ dans ses installations logistiques, ses systèmes informatiques et ses équipements techniques en 2019. Crédit photo Dachser
Inaugurée par UPS l’année dernière, la plate-forme de tri automatisé de 30000 m² installée sur les communes de Corbeil-Essonnes et Evry permet de réduire considérablement les délais de livraisons des colis à l’export pour les clients des régions sud et sud-ouest de la France. Selon l’expressiste américain, les expéditions via le service économique UPS Standard depuis la Corse, la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et la région PACA bénéficient désormais de délais fortement raccourcis (jusqu’à 24 h de différence) vers le reste de l’Europe, notamment certaines zones d’Allemagne, de Suède, de Finlande et du Luxembourg. JLR
La nouvelle plate-forme UPS d’Evry, dont la capacité de tri s’élève à 37 000 colis par heure, a représenté un investissement de près de 100 M€. Crédit photo UPS
Deux noms ont malencontreusement été inversés dans notre article d'hier (voir NL 2900) sur les récentes nominations au sein du département Industriel et Logistique de CBRE. Concernant l'accréditation sur le volet investissement de deux directeurs régionaux, notez que c'est Stéphane Bouiller qui a rejoint CBRE en 2005 et est en charge de la région Rhône-Alpes, tandis qu’Éric Lebreton officie en PACA. NDLR
Le groupe japonais Sato, spécialisé dans les solutions intégrées d’identification automatique et de collecte de données, a nommé Benoît Gourlay à la direction générale de Sato France. Il succède à Laurent Lassus, à ce poste depuis 2008, et qui est promu DG de Sato Europe GmbH. Agé de 43 ans et diplômé d’un master d’Ingénierie Qualité & Environnement des Productions Industrielles de l’IUP QEPI et d’Ingénierie d’Exploitation des Systèmes de Production de Polytech Lille, Benoît Gourlay a une grande expérience dans le secteurs de l’étiquetage, notamment dans la société Gen’Etiq qu’il a rejointe en 2003 au poste d’assistant de direction, puis chez Etikouest à partir de 2010 en tant que responsable commercial Nord Est, avant d’intégrer en 2013 Sato France, d’abord comme chef des ventes Consommables, puis Manager Business Development. Depuis juillet 2015, il était manager Produits Consommables pour Sato Europe. Dans ses nouvelles fonctions, il aura notamment pour mission de transformer l’entreprise pour relever les défis et enjeux futurs, avec l’objectif affiché de devenir dans les années qui viennent le leader français sur le marché des solutions d’identification et de traçabilité à valeur ajoutée. JLR
Benoît Gourlay, le nouveau directeur général de Sato France. Crédit photo DR
Afin de permettre à ses opérateurs de réaliser en simultané de la préparation de commandes et du stockage dans son nouvel entrepôt de Böblingen, près de Stuttgart, le grossiste en sanitaire, chauffage et climatisation Reisser s’est doté de préparateurs de commandes verticaux EK-X et de chariots à mât rétractable FM-X20 signés Still. Grâce à leurs largeurs respectives, 1 m pour le premier et 1,27 m pour le second, ils peuvent évoluer simultanément dans des allées de 3,68 m de large. Un prérequis pour le groupe Reisser : son entrepôt gère ses activités en ligne B-to-B qui donnent lieu à des prélèvements par petits lots et il stocke quelque 28 000 articles aux volumétries très variables (écrans de douche, matériaux d’isolation, articles sanitaires…). « Une telle approche nous permet de traiter nos pics d’activité de manière plus dynamique », note Timo Zgubinski, responsable logistique de l’entrepôt. A noter que l’EK-X affiche une vitesse de translation jusqu’à 13 km/h et de levée jusqu’à 0,4 m/s et le FM-X20 donne accès à 99 programmes de niveaux de pose, jusqu’à une hauteur de 13 m. AD
Le chariot à mât rétractable FM-X20 et le préparateur de commandes vertical EK-X cohabitent aisément dans les allées du nouvel entrepôt de Reisser à Böblingen.