Newsletter quotidienne n° 3278

Depuis 14 ans, Didier Malherbe dirigeait l’activité Industriel & Logistique (I&L) de CBRE France. L’heure de la retraite sonnant et au terme de 34 années dans l’entreprise, il passera le flambeau le 31 mars prochain à François Le Levier en tant que « managing director » de ce département I&L. À ce titre, il intègrera le comité de direction de CBRE France et reportera en direct à son président, Fabrice Allouche. Sous la houlette de Didier Malherbe, figure incontournable du paysage hexagonal de l’immobilier logistique, c’est une équipe de 70 personnes qui s’est constituée au fil des années, la plus importante sur ce créneau parmi les grands acteurs du conseil en immobilier d’entreprise. Présente sur l’ensemble du territoire, elle couvre aussi bien les marchés locatifs que le conseil à l’investissement. « Didier Malherbe aura su construire une équipe de professionnels reconnus, aujourd’hui leader de son marché. Membre du comité de direction de CBRE France, ainsi que du conseil d’administration d’Afilog, il aura accompagné l’essor de cette classe d’actifs en créant notamment l’activité de conseil aux utilisateurs, puis de conseil en supply chain, aujourd’hui au cœur des enjeux industriels et logistiques », salue Fabrice Allouche. Son successeur, François Le Levier, aura pour mission de poursuivre le développement de CBRE sur ce créneau « qui résiste extrêmement bien dans la période actuelle, portée par une demande forte à la fois des investisseurs, attirés par des taux de rendement sécurisés et compétitifs, et des utilisateurs dont les besoins ne cessent d’évoluer », note le communiqué. Le futur pilote de cette l’activité I&L en connaît parfaitement les ressorts, pour exercer au sein de l’équipe de CBRE depuis la fin des années 90 sur le versant investissement. En 2004, il avait ainsi participé à la création d’une équipe spécialisée dans le conseil en cession / acquisition d’actifs logistiques, placée sous sa direction, et depuis 2018, il officiait en tant que directeur adjoint du département I&L. Diplômé de l’université de droit et de sciences politiques de Rennes, il a par la suite approfondi son cursus avec un master Management Immobilier de l’Essec, en 2009, et dix ans plus tard avec un Certificate of Business Administration de l’Edhec. MR

A l’issue de son opération de LBO en mai dernier (voir NL 3131),  Yvan Salamon, le président d’Argon & Co, ne nous avait pas caché son intention de réaliser prochainement des acquisitions, notamment du côté de l’Europe du Nord. C’est chose faite avec le rachat du néerlandais R&G Global Consultants (R&G), spécialisé dans l’accompagnement des projets d’amélioration de la performance et des processus sur les aspects manufacturing, supply chain et excellence opérationnelle. R&G permet à Argon & Co de continuer à étendre son positionnement international en proposant à ses clients une expertise locale aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse, et en renforçant ses équipes en France et au Royaume-Uni. Fondée en 2004 par des spécialistes du Six Sigma issus de General Electric (GE) et le renfort de directeurs opérationnels et d’experts Lean formés dans les usines Toyota, R&G compte 23 consultants en Europe (17 pour la zone Pays-Bas, Allemagne, UK et 6 pour la France et la Suisse). De son côté, Argon & Co totalise 280 consultants dans le monde, dont 200 en France et 80 à l’étranger (Londres, Abou Dabi, Atlanta, Auckland, Melbourne, Mumbai et Singapour). JLR

Cyril Léon a été recruté par Boa Concept au poste de responsable d’une nouvelle Business Unit (dont le nom et l’objet seront annoncés ultérieurement par l’entreprise), avec pour mission d’accompagner les clients de l’intégrateur et concepteur dans leurs projets d’automatisation. « Au-delà de son expérience manifeste dans nos secteurs d’activité, c’est avant tout son sens du client qui nous a conduit à proposer à Cyril Léon de nous rejoindre. Sa prise de poste reflète la volonté de l’entreprise de poursuivre sa croissance en adressant de nouveaux marchés tout en restant fidèle aux valeurs de l’entreprise» a déclaré Patrice Henrion, le directeur général de Boa Concept. En effet, à 52 ans, Cyril Léon affiche une grande expérience du monde des convoyeurs et de l’automatisation, dès le début de sa carrière chez 2M industrie (fabricant de convoyeurs pour cartons et palettes), Demag (ponts roulants) puis BA Systèmes AGV (en tant qu’ingénieur commercial). Entre 2007 et 2010, il a été chef des ventes chez le spécialiste de solutions RFID Balogh avant de devenir directeur commercial puis directeur adjoint de Prodex, entre 2010 et fin 2020, jusqu’à la vente de l’ex société du groupe Savoye à Mavipal (voir NL 3227). JLR

Le groupe de transport et de logistique Sterne a racheté l’expressiste Transport Manager. Comprenant une trentaine de salariés et implantée à Saint-Ouen (93), cette société est spécialisée dans le transport de petits colis (< 30kgs). Sur le territoire, elle peut s’appuyer sur un réseau de sous-traitants totalisant 64 sites et 550 véhicules, son activité à l’international s’appuyant pour sa part sur le réseau mondial d’expressistes Skynet. Composé d’entreprises locales indépendantes agissant sous la même marque, ce dernier couvre aujourd’hui 210 pays avec plus de 1 000 agences de livraison. Avec sa nouvelle opération de croissance externe, le Groupe Sterne renforce ainsi son réseau à l’international tout en complétant ses prestations en intégrant le transport express de petits colis. « Les équipes de Transport Manager nous apportent une expertise métier évidente et à forte valeur ajoutée pour nos clients », souligne  Daniel Desage, président du Groupe Sterne. L’opération de croissance externe fait suite à plusieurs vagues d’acquisitions réalisées par le prestataire ces dernières années. Après l’entrée dans son capital de la société d’investissement Meeschaert Capital Partners, le Groupe Sterne a notamment racheté les sociétés Assistance Pharma Presto,  Novéa et ATS (voir NL n° 2995 & 2801). AD

Le constructeur Mitsubishi Forklift Trucks a lancé une nouvelle version de sa gamme de transpalettes électriques à plateforme Premia EM. Celle-ci comprend 18 modèles d’une capacité 2 à 2,5 tonnes avec trois types de plateformes au choix (rabattable, fixe avec entrée par l’arrière et fixe avec entrée sur le côté) et trois dimensions de châssis selon les capacités des batteries hébergées (lithium-ion ou plomb ouvert). Des modèles précédents, la nouvelle gamme a conservé la hauteur de levage de 220 mm, mais inclut désormais le système breveté d’adhérence de roue motrice DriveSteady. Celui-ci assure non seulement une meilleure adhérence de la roue motrice mais permet aussi une meilleure absorption des chocs et davantage de stabilité dans les courbes. Les nouveaux modèles sont par ailleurs dotés de la tête de timon ergonomique ErgoSteer sur laquelle les opérateurs peuvent activer trois modes de conduite (Easy, Eco, Pro). Tous les connecteurs et capteurs des engins sont scellés pour les protéger contre la poussière, l’eau et autres débris. AD

Fabricant d’aliments pour animaux d’élevage, le groupe néerlandais Denkavit a opté pour la solution Reflex WMS for Factory de l’éditeur Hardis pour son nouvel entrepôt de Voorthuizen, situé à une cinquantaine de km au sud-est d’Amsterdam. En fonctionnement depuis 2020, ce bâtiment à hauts rayonnages (20 m) est adossé à son site de production. Il dispose de 15 000 emplacements de palettes sur une superficie de 7 500 m². La solution d’Hardis a été sélectionnée au terme d’un appel d’offres, assurant aujourd’hui la gestion de l’infrastructure en intégrant tous les flux d’informations issus de l’ERP, du logiciel de pilotage de la production (MES) et du système de manutention semi automatisé exploités par Denkavit (des chariots pour allées étroites se déplacent automatiquement dans l’entrepôt). Satisfait par le WMS conçu spécialement pour le pilotage logistique de sites de production (voir NL n°2881), l’industriel entend désormais le déployer sur d’autres de ses sites, notamment en France, où l’entreprise s’appuie sur un entrepôt situé près de son site de production de Montreuil-Bellay (49). AD

Porté par l’e-commerce, le spécialiste des consignes à colis automatisées a parfaitement réussi son introduction en Bourse il y a une semaine à Amsterdam. Introduite à 16 €, l’action a bondi de 25% dès les premiers échanges avant de réduire ses gains à +15,10%, à 18,41 €. Voilà qui valorise InPost à 9,2 Mds € ! Il s’agit tout simplement de la plus grande introduction en Bourse en Europe depuis fin 2018. En mettant 35% du capital à la cote, les propriétaires de la société polonaise, parmi lesquels Advent International, Templeton Strategic Emerging Markets Fund et PZU Fundusz, ont ainsi collecté 2,8 Mds €. Ils restent donc majoritaires, mais cohabitent désormais avec Blackrock, GIC et Capital World notamment, et avec le fondateur/Pdg, Rafal Brzoska, devenu milliardaire. InPost, qui exploite plus de 12 000 consignes automatiques à colis, opère en Pologne, en Grande-Bretagne et en Italie et veut se développer en Espagne et en France, un pays qu’il a pourtant quitté sur un échec. VL