Newsletter quotidienne n° 3537

Dans un communiqué diffusé ce matin, Hardis annonce que le Groupe Raja va déployer Reflex WMS en 2022 et 2023 sur des centres de distribution en Europe qui n’étaient pas encore équipés d’un progiciel de gestion d’entrepôt, en Pologne, en Suède et en Espagne. Par ailleurs, sur certains entrepôts du spécialiste européen de la distribution B2B d'emballages, de fournitures et d'équipements sur lesquels Reflex WMS était déjà en service (en France, Belgique et au Royaume-Uni), une opération de montée de version est programmée dans le cloud sur la même période. Initié en 2021, ce projet de déploiement est actuellement à l’étape de la définition du « core model » à l’échelle du groupe, qui intégrera de nouvelles fonctionnalités telles que le module Labour Management System, l’automatisation de l’ordonnancement, la réallocation dynamique des ressources au cours de la journée, ou encore le module Exlabel d’édition d’étiquettes, documents de transport et fichiers d’annonce EDI. Ce projet s’inscrit dans un contexte d’optimisation et d’harmonisation des outils (ERP, OMS, WMS, TMS) du distributeur suite au rachat de plusieurs sociétés européennes (JPG, Bernard, Mondoffice, Kalamazoo). C’est ce que nous avait indiqué Anthony Saussaye, interviewé dans le numéro d’avril de Supply Chain Magazine, juste avant qu’il annonce son départ du groupe Raja et le lancement de sa société de conseil Delta+ Consulting. « Nous avons une série de projets WMS avec trois éditeurs : Manhattan Associates, c’est l’héritage de notre dernière acquisition avec les entrepôts ex-Viking, un choix qui s’avère parfaitement adapté à leurs configurations et qui entraînera des montées de version ; Savoye pour les autres entrepôts mécanisés, y compris pour les filiales ex Staples ; et Hardis avec Reflex WMS pour tous les entrepôts non mécanisés, avec un certain nombre de montées de version prévues et de nouvelles implémentations en Pologne, en Suède, et Espagne sur 2022-2023 ». Côté TMS, il est à noter que Raja a fait un choix unique pour l’Europe, en l’occurrence la solution LP2 de Städtler Logistik, qui sera mise en place prochainement sur la France, en complément du logiciel de gestion de tournées de l’éditeur PTV Group, en cours de déploiement chez sa filiale JPG dans l’Hexagone (sur une quarantaine de tournées). JLR

Début avril, Geodis est entré dans les murs d’un nouvel entrepôt de 30 000 m² dédié e-commerce, loué à Goodman au sein du Parc de Chesnes, à Saint-Quentin-Fallavier. Cette prise à bail marque la première collaboration dans l’Hexagone entre le n°1 des 3PL français et le spécialiste de l’immobilier logistique, après un précédent aux Pays-Bas (Geodis ayant été conseillé par BNP Paribas Real Estate dans cette transaction). Dans cette zone logistique très prisée du sud-est lyonnais, en mal de foncier pour de nouveaux développements, c’est sur un entrepôt de 5 cellules existant –mais de dernière génération– que s’installe Geodis afin d’accompagner les besoins d’un « acteur majeur du e-commerce ». Le logisticien y prendra en charge la réception, la préparation et l’expédition de commandes de produits volumineux, avec le recrutement de 80 nouveaux collaborateurs à la clé. « Situé au cœur des axes logistiques rhodanien et de l’Europe du Sud, ce nouveau site bénéficie d’une situation stratégique qui nous permet d’accompagner la croissance des activités de notre client tout en lui faisant bénéficier de notre expertise en matière de gestion logistique de produits encombrants et de e-commerce », indique Frédéric Pasqual, directeur général de l’activité Logistique Contractuelle de Geodis en France et au Maghreb. On rappellera que cette branche d’activité du groupe s’appuie sur quelque 1,3 M de m² à l’échelle de l’Hexagone, avec désormais 9 sites en Rhône-Alpes. Dont un situé à trois ronds-points de là, au service d’Amazon selon nos informations, même si le géant américain reste toujours très discret sur les capacités ouvertes chez différents grands logisticiens en complément de son propre réseau logistique hexagonal. MR

Il existe désormais chez Diagma un consultant en charge du développement de l’offre transport, en l’occurrence Olivier Harduin, nouvellement recruté en tant senior manager. Ce pôle Transport, sous la houlette de Léandre Boulez, associé de Diagma et responsable du pilier « Opérations Physiques » du cabinet, se renforce également avec l’arrivée dans l’équipe d’un autre senior manager, Benjamin Oury. « Nos clients nous sollicitent de plus en plus pour les aider à améliorer leur performance transport, en particulier à limiter l’impact de la hausse de certaines composantes du coût des transports. Nous sommes ravis d’accueillir Olivier et Benjamin pour répondre aux nombreux enjeux transport auxquels nos clients doivent faire face » explique Léandre Boulez. Olivier Harduin, qui a pour mission de développer l’offre transport dans toutes ses composantes (stratégie, achats / appels d’offres, organisation, systèmes d’informations, réduction des émissions de GES, etc), était depuis 2020 responsable grands comptes chez Geodis pour son client Thalès. Au cours de sa carrière, qu’il a débuté comme responsable Transport et Douanes chez Dassault Aviation en 1996, il a notamment travaillé en tant que KAM chez Gefco et Stef. De son côté, Benjamin Oury, diplômé des Arts & Métiers Paris Tech, a commencé en 2002 dans la prévision des ventes chez Lu France puis chez Henkel avant de devenir responsable Transport chez Nestlé Waters (de 2011 à 2013), puis responsable logistique Europe du Sud chez Philips, avant d’être recruté en 2015 par FM Logistic au poste de Directeur Développement Transport & Supply Chain, qu’il occupait dernièrement. JLR

Vous êtes un industriel, un distributeur, un transporteur, un prestataire, un aménageur, un gestionnaire de plateformes, un constructeur ou un armateur et vous souhaitez développer une activité de logistique fluviale sur l’axe Seine ? Alors vous avez jusqu’au 10 juin pour répondre, seul ou en groupement, à l’Appel à manifestation d’intérêt (AMI) ‘Logistique urbaine fluviale-axe Seine’ que vient de lancer la Métropole du Grand Paris en partenariat avec la Ville de Paris, la Métropole Rouen Normandie, Le Havre Seine Métropole, Haropa Port et Voies navigables de France (VNF). Il vise à identifier tous les acteurs souhaitant développer le fret fluvial associé à une logistique du dernier kilomètre décarbonée ainsi qu’à faire émerger des projets innovants permettant de mieux desservir des zones urbaines denses et utilisant le report par voie d’eau. Les projets retenus pourront être mis en œuvre sur 34 sites portuaires sous-utilisés ou aménageables situés le long de l’axe Seine (28 dans le Grand Paris, 4 à Rouen et 2 au Havre). Après sélection des candidats en phase AMI, une seconde phase entrera en vigueur à l’automne avec le lancement d’Appels à projets (APP). Ceux-ci serviront à mettre en place de manière opérationnelle les projets sélectionnés précédemment. AD

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Le logisticien Staci vient de confier sa direction générale France à Gautier Ehrhard, qui officiait depuis septembre 2017 au sein du groupe en tant que directeur de l’organisation et des systèmes d’information. Expert des enjeux digitaux, il avait intégré Staci dans le droit fil d’une mission de conseil externe, et y a mené depuis 4 ans un plan d’actions de transformation et d’optimisation à l’échelle internationale (le logisticien opère à ce jour 62 sites en France, au Benelux, en Europe du sud, au Royaume-Uni et aux États-Unis). « Depuis son arrivée, Gautier a initié de grands projets digitaux : un nouveau front office, un socle de connexion API ainsi que l’optimisation de notre WMS… Mais il a également porté cette transformation digitale jusque dans les process et l’organisation de l’entreprise. Voilà ce qui nous a poussé à lui proposer le poste de directeur général de Staci France », explique Thomas Mortier, le CEO du groupe spécialisé dans la logistique de détail (B2B et B2C, mais aussi D2C et bien sûr e-commerce) au service de nombreux grands acteurs à réseaux ou du secteur public. Ingénieur de formation, Gautier Ehrhard avait intégré Staci avec près de 20 ans d’expérience dans le conseil en organisation, SI et digital, auprès de grands groupe industriels ou bancaires. Il a notamment officié plus de 15 ans au sein du cabinet FBH Associés, où il avait piloté la création d’une filiale dédiée au digital. Dans ses nouvelles responsabilités au sein de Staci, il aura pour mission de poursuivre la transformation numérique déjà engagée afin qu’elle irrigue tous les niveaux de l’entreprise en France, aussi bien au niveau des opérations que sur les volets commerce, RH ou finances. MR

Avec ses 24 mètres de haut, le magasin automatique de colis que Körber vient d’installer dans l’entrepôt central d’Intersport Allemagne, à Heilbronn, est impressionnant. Il se compose d'une zone de stockage dynamique équipée de navettes à bacs et de machines de stockage et de déstockage en triple profondeur de cartons. Connecté à plusieurs convoyeurs, il n’est qu’un des éléments d’un système largement automatisé qui doit permettre, à terme, d’expédier jusqu’à 10 000 colis par jour (petites pièces uniquement) et de proposer des services multicanaux. « L’interaction exemplaire avec Fortna Pierau, responsable de la planification globale et de la gestion du projet, et avec Gebhardt Fördertechnik, fabricant et fournisseur de la technologie de convoyage et des systèmes à navettes, a largement contribué au fait que les paramètres importants de temps, de qualité et de coûts ont été respectés », déclare Jürgen Beier, responsable logistique et appro chez Intersport Allemagne. L’installation a pris place dans une extension de 10 000 m² d’une plate-forme qui en faisait 27 000, mais qui avait atteint ses limites en raison de la croissance des gammes de produits, des quantités traitées et de sa complexité d’exploitation. VL

Les hypermarchés Walmart mettent la barre beaucoup plus haut pour leurs chauffeurs. Dès la première année d’embauche, ceux-ci peuvent espérer un salaire annuel de 110 000 $, soit 28% au-dessus des 86 000 $ pratiqués par leurs concurrents, selon l’American Trucks Associations. Walmart répond ainsi au problème de pénurie de chauffeurs qui touche la profession, au moment même où la demande croissante des consommateurs pousse à l’embauche de nouveaux conducteurs. L’enseigne emploie 12 000 chauffeurs et dispose aussi d’un programme de formation interne au métier. CCT