Newsletter quotidienne n° 3740

Le cœur du réacteur Supply Chain des entreprises, à savoir le processus de prévisions / planification, sera au centre des débats de notre prochain Forum d’été le jeudi 6 juillet à la Cité Internationale Universitaire de Paris. L’équipe de Supply Chain Magazine s’emploie à peaufiner le programme de cette 17^ème édition intitulée « Avis de turbulences en prévision-planification ». Notre objectif : donner aux participants le tableau le plus complet possible des profonds bouleversements en cours sur le sujet, qu’ils soient liés aux années Covid, à l’évolution des technologies et des promesses clients, ou à la prise en compte de nouveaux enjeux, financiers et environnementaux. Alors si au sein de votre entreprise, que ce soit en tant que responsable Supply Chain, prévisionniste, planner, approvisionneur, voire même DAF ou directeur RSE, vous avez le sentiment d’avoir franchi un cap dans la manière de prévoir et de planifier, dans le rapprochement avec la partie exécution (tours de contrôle), dans l’élargissement du champ d’action ou encore dans la recherche et la formation de nouveaux profils, votre avis nous intéresse ! N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter et voir si votre témoignage pourrait faire l’objet d’un retour d’expérience, ou s’intégrer dans une de nos tables rondes. Vous le ferez d’autant plus facilement que les qualités de communication et d’ouverture font désormais partie de la panoplie du parfait planificateur SC ! Quant à ceux qui s’apprêtent à franchir ce cap dans leur entreprise, il y a une date à inscrire dans votre agenda : le 6 juillet 2023 ! JLR

Pour nous proposer un témoignage, contacter jl.rognon@info6tm.com ou m.rabiller@info6tm.com

Pour s’inscrire au Forum d’été du 6 juillet, cliquez ici

Pour vous associer à l'événement et rejoindre la liste des partenaires exposants, contactez Philippe Tesson : p.tesson@info6tm.com

Avec ses 150 consultants SC & Opérations, l’équipe issue du rachat officialisé hier du cabinet Adameo par EY Consulting devient l’une des toutes premières du paysage hexagonal (voir NL 3739). Avec leur prisme commun associant la réflexion stratégique (et ses composantes de diagnostic, de plan d’action ou schéma directeur) et la mise en œuvre opérationnelle, les deux structures s’avèrent complémentaires pour répondre aux enjeux de transformation d’un large spectre d’entreprises. Moins visible jusque-là, l’expertise d’EY Consulting repose sur trois piliers –achats, manufacturing et Supply Chain– nous précise Philippe Dulou, associé à la tête de ce pôle d’EY depuis 7 ans pour la France. « Les deux premiers sont une spécificité par rapport à Adameo, et pourront contribuer à enrichir les missions pour leurs clients existants. Et notre expertise SC, jusque-là plutôt axée sur l’amont et les enjeux de prévision/planification, se voit renforcée sur les volets comme l’intralogistique et son automatisation, ou la perspective omnicanale face à l’évolution des demandes clients », nous précise-t-il. Côté clients, EY accompagne nombre d’acteurs de l’industrie, y compris sur leurs enjeux de distribution de véhicules, pièces et produits, mais aussi des acteurs du retail ou des PGC, avec une cible grands comptes (notamment du CAC 40) mais aussi un volet ETI que va renforcer Adameo. Avec son écosystème de start-ups, d’éditeurs, de fournisseurs de solutions, de managers de transition ou d’institutionnels, c’est aussi sur le volet digitalisation qu’Adameo va enrichir l’expertise d’EY, faisait valoir hier Bertrand Baret, le dirigeant France d’EY Consulting, en mentionnant en retour les atouts maison en matière de conseil stratégique, fiscal, juridique ou fusion-acquisition. Avec sa casquette de ‘deputy managing partner’ au niveau West Europe, il soulignait le rôle de « centre d’expertise européen » pour la transformation SC que devrait jouer le pôle hexagonal. Cette perspective internationale, pour les clients d’Adameo comme pour ses consultants, est aussi mise en avant par Bruno Coste, son fondateur, qui va copiloter la nouvelle équipe. Et les 20, voire 30% et plus, de croissance d’Adameo ces dernières années, l’amènent à formuler de fortes ambitions pour EY adameo, comme de doubler l’activité sous quelques années. Quant au nom lui-même, il sera provisoire vu le plan de scission engagé par EY au niveau mondial entre son activité d’audit, qui devrait conserver la marque EY issue d’Ernst & Young, et celle de conseil qui dévoilera sa future marque d’ici quelques mois. MR

A noter que les équipes d’EY adameo seront sur la SITL, stand J111

Kedge Business School et le spécialiste des formations en ligne First Education Online se sont associés pour développer une formation certifiante dédiée à la supply chain digitale et dirigée par Gérald Lang, directeur académique du programme ‘ISLI Global Supply Chain Management’ (destiné aux cadres) à la Kedge Business School. Cette formation 100% en ligne a pour objectif de permettre aux directeurs Supply Chain, coordinateurs de projets logistiques, responsables planification ou autre ingénieurs en informatique, de se perfectionner et de mettre au niveau leurs connaissances, ainsi que de découvrir tous les outils et méthodes nécessaires à la digitalisation des supply chains. Elle s’appuie sur un programme d’une durée de 4 mois comprenant 7 modules (design de la supply chain digitale, pilotage des flux dans la supply chain digitale, outils de la supply chain digitale, supply chain digitale de la distribution omnicanale, etc.). Au terme de la formation, dont la première session débutera à la mi-octobre et qui est éligible au compte professionnel de formation, les apprenants se voient délivrer un certificat intitulé Supply Chain Digitale@Kedge BS-ISLI. « Nous ambitionnons au travers de ce certificat de former des experts, managers et décideurs de la digitalisation de la supply chain capables de créer de la valeur pour leur entreprise dans un contexte économique compétitif en rendant leur supply chain plus efficace, flexible et résiliente », souligne Alexandre de Navailles, directeur général de la Kedge Business School. AD

En début d’année, le fabricant de parfums de luxe Socos Services s’est doté d’un gerbeur robotisé EffiBOT-P sur son site de production/stockage de Vaux-le-Pénil, en Seine-et-Marne. Fruit d’un partenariat entre les sociétés Effidence et Manitou (voir NL 3185), cet engin est notamment utilisé pour le transfert automatique de palettes entre la zone de production et celle de stockage. Il sert également aux opérateurs pour charger des palettes en mode manuel avant que celles-ci ne soient envoyées automatiquement vers d’autres zones, et les suit dans leurs circuits de picking (mode ‘follow-me’). Socos Services compte plus de 3 600 références, conditionne près de 4 millions de flacons par an et livre dans 86 pays. AD

Spécialisée dans la location de véhicules industriels avec conducteurs sur la France et à l’international (Allemagne, Italie, Espagne), le stéphanois Transports Perbet dresse un bilan positif après plus d’un an d’utilisation sur l’ensemble de sa flotte (80 camions) de la solution d’informatique embarquée, de géolocalisation et de gestion digitalisée de l’américain Samsara. « L’IoT embarqué est un outil incontournable et stratégique pour le pilotage de nos activités et de nos performances globales. Nous souhaitions notamment améliorer la gestion des données sociales, perfectionner l’analyse des trajets de notre flotte, et avoir une meilleure maîtrise de nos responsabilités en cas d’accident de la circulation » explique Mathieu Orel, exploitant chez Transports Perbet (CA de 10 M€, 130 salariés). Indispensable pour le calcul des salaires et le remboursement des frais engagés par les conducteurs, la remontée des données sociales à distance se fait désormais en quelques heures, contre deux journées complètes auparavant. La technologie de géolocalisation de la solution Samsara a par ailleurs permis de favoriser l’écoconduite et d’optimiser certains itinéraires sur lesquels les frais de péage ont été divisés par deux. Le dernier volet de la solution concerne les dashcams, ces caméras embarquées qui garantissent une traçabilité vidéo, notamment en cas d’accident de la circulation. Ce dispositif, bien accueilli par les chauffeurs, aurait notamment permis de réduire de 20% les sinistres et de diminuer de 20% la prime d’assurance de la flotte. JLR

Rappeler aux professionnels que sa solution robotique goods-to-man Flexypick permet aussi d’augmenter le taux d’occupation et de service d’un entrepôt sans extension foncière. C’est l’un des messages clés que Scallog prévoit de faire passer sur la prochaine SITL (28-30 mars, pavillon 1 de Paris Expo Porte de Versailles). Basée sur des robots porteurs d’étagères vers des stations de préparations de commandes, elle peut en effet être déployée sur ou sous une mezzanine. La configuration la plus commune consiste à effectuer les préparations de commandes sur le premier niveau et le stockage sur le second, les deux niveaux étant reliés par un convoyeur vertical. « Notre solution agit ainsi sur deux facteurs clés de la performance d’un entrepôt, le rendement de la surface au sol et la productivité des hommes, souligne Ludovic Fenelon, directeur commercial et marketing de Scallog. Elle permet de densifier le stockage tout en supprimant les déplacements et les mouvements à forte pénibilité des opérateurs. Une installation sous ou sur mezzanine permet de diviser par deux voire par trois la zone de picking et d’accroître la productivité des opérateurs de plus de 40 % ». Les visiteurs de la STIL pourront par ailleurs assister le mardi 28 mars à 12h15 à un témoignage du Groupe Blondel en salle Atelier 1. Dans son entrepôt de Valence, dans la Drôme (voir NL 3502), le 3PL déploie actuellement la solution de Scallog pour accélérer les opérations de préparations de commandes au détail B-to-B et B-to-C qu’il y opère pour le compte de son client Alkor (distributeur spécialisé d’articles de papeterie, de bureaux et de fournitures scolaires). AD

A voir sur stand H11

Pas une année ne se passe sans une nouvelle opération de croissance externe à l’international chez ID Logistics. Après avoir fait l’acquisition de GVT au Benelux en 2021 et de Kane Logistics aux Etats-Unis en 2022 (voir NL 3495 & 3442), le 3PL vient d’annoncer le rachat de la société polonaise Spedimex. Créé en 1993, cet autre 3PL opérant surtout pour des clients des secteurs de la mode, du e-commerce et de la cosmétique, emploie 2000 personnes, dispose de 15 entrepôts (230 000 m² au total), et a réalisé l’an dernier un CA de 109 M€. Fort de cette opération, motivée par la grande proximité des cultures et business models des deux sociétés (approche asset light, entrepôts dédiés, solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque opération), ID Logistics compte désormais 7000 collaborateurs sur 35 sites en Pologne. L’opération, qui s’inscrit dans un contexte de relocation industrielle dont bénéficie actuellement l’est de l’Europe, va entraîner des synergies commerciales en raison de la complémentarité des portefeuilles clients. « Elle nous permet de devenir un des leaders du marché polonais, l’un des plus dynamiques d’Europe, et nous amène un portefeuille de nouveaux clients de premier plan que nous allons développer dans d’autres pays du groupe », souligne Eric Hémar, Pdg d’ID Logistics. Réalisée sur la base d’une valeur de reprise de 74 M€ payée à 30 % en numéraire et 70 % en actions nouvelles ID Logistics Group, la transaction reste soumise l'approbation des autorités antitrust polonaises compétentes. L'acquisition devrait être finalisée d’ici fin juin. AD