Newsletter quotidienne n° 3764

L’éditeur canadien OpenText a réuni hier à Paris (Maison de la Chimie) ses clients et partenaires à l’occasion de la version française de ses Innovation Summits. L’occasion pour son CEO Mark J. Barrenechea de présenter par le menu les principales nouveautés de la version 23.2 d’OpenText Cloud Editions, également dénommée Titanium. Son message est clair : OpenText a vocation à se positionner pour ses clients comme un fédérateur ultra-fiable qui organise et sécurise la masse d’informations et de données dont ils disposent dans les applications Saas et les multiples clouds qu’ils utilisent déjà. Côté Supply Chain, l’offre portée par la BU Business Networks va s’enrichir d’un nouveau cockpit de pilotage, OpenText Active Risk Monitor, qui peut s’intégrer avec OpenTextTrading Grid pour avoir une vue consolidée sur chaque fournisseur et partenaire des risques SC, notamment en matière de conformité RSE. L’outil agrège ainsi des informations provenant de tierces parties comme EcoVadis, Acuris et Dun & Bradstreet (volet financier). En version beta, OpenText Active Risk Monitor est actuellement testé chez plusieurs clients, dont des entreprises françaises. Une autre innovation à venir concerne plus particulièrement la France : elle est liée à la réglementation sur la facturation électronique, qui devient obligatoire pour toutes les entreprises (en réception) à partir du 1^er juillet 2024. OpenText prépare un nouveau portail PDP (plateforme de dématérialisation partenaire) qui fera le lien avec le portail gouvernemental Chorus et s’assurera de la conformité des échanges de factures. Rappelons que la BU Business Networks compte parmi ses clients des entreprises telles que Schneider Electric, L’Oréal, Danone, Stellantis et Michelin. En matière de Supply Chain, Opentext propose également des services IoT de suivi des flux (pour Fedex notamment), issus du rachat en 2017 de la société américaine Covisint. JLR

Pour soutenir son activité en forte croissance dans nord de la France, Dachser a pris à bail auprès du développeur-investisseur GLP deux cellules totalisant 20 000 m² dans un entrepôt de 50 000 m² à Arras (Pas-de-Calais). Celui-ci est certifié Breeam Very Good et les cellules louées par Dachser disposent de 28 000 emplacements palettes. Venant s’ajouter aux deux agences transport et à l’entrepôt de 22 000 m² dont dispose déjà le prestataire dans la région (respectivement à Carvin, Saint-Quentin et Dourges), le nouveau site de Dachser vise notamment à soutenir les activités import/export de clients évoluant dans les secteurs du jouet et du textile. « Notre offre combinée logistique et transport remporte un fort succès et la nouvelle installation permet également de gérer des déclarations administratives douanières » souligne Julien Dumaine, directeur général de Dachser en Hauts-de-France. AD

Associé à l’équipementier japonais Macnica (semi-conducteurs), Gaussin a repris les actifs du fabricant de navettes autonomes Navya. Cette entreprise créée en 2014 était en redressement judiciaire depuis février. Le spécialiste français des solutions de transport et de logistique pour charges lourdes et son partenaire Macnica ont proposé de reprendre les actifs de Navya (et 143 des 206 salariés) pour un montant de 1,4 M€ via la création d’une joint-venture détenue à hauteur de 51 % par Gaussin et 49 % par Macnica. La co-entreprise se concentrera sur les marchés de la logistique, des ports, des aéroports et des transports publics/privés de passagers et comprendra deux BU. La première proposera des solutions complètes pour les mouvements autonomes de conteneurs, de remorques et de bagages et la seconde des solutions durables et innovantes pour la mobilité des personnes. « Avec cette co-entreprise, nous sommes prêts à accompagner nos clients existants dans le monde entier dans leur transition écologique et vers l'automatisation, en tirant parti du grand nombre d'experts que nous intégrons capables de déployer des solutions autonomes simultanément dans diverses opérations régionales ou mondiales », souligne, Christophe Gaussin, Pdg du groupe Gaussin. Dès la première année et grâce surtout à une forte activité export, la joint-venture table sur un CA de 23 M€. Elle sera présidée par Christophe Gaussin, tandis que Jean-Claude Bailly, jusqu’alors vice-président exécutif de Gaussin, en sera le CEO. AD

Coca-Cola Europacific Partners France, la filiale hexagonale du premier embouteilleur de Coca-Cola indépendant au monde (CCEP), a fêté récemment les 10 ans de sa co-entreprise Infineo, créée avec Plastipak à Sainte-Marie-la-Blanche en Côte d’Or, là où se trouve l’usine de recyclage de PET (Polytéréphtalate d'éthylène) de ce dernier (48 000 t par an de PET recyclé). Selon CCEP, le centre de recyclage Infineo, dans lequel les deux partenaires ont investi 8,7 M€ en 2013, est le seul en France à travailler sur l’ensemble de la chaîne de revalorisation, « de la bouteille à la bouteille », depuis les bouteilles collectées jusqu’à la fabrication de la matière recyclée et des corps de bouteille en PET 100% recyclé (rPET). Cela concerne certaines boissons CCEP (notamment les Coca-Cola, Sprite et Fanta de 50 cl), mais aussi celles d’autres producteurs. Une nouvelle boucle de « ReTri » a d’ailleurs été inaugurée à cette occasion. Elle représente un investissement de plus de 1,5 M€ par Plastipak et permet d’optimiser le processus de tri et de recycler 2 000 tonnes de bouteilles en PET supplémentaires chaque année sur le site. « Nous sommes déterminés à accélérer vers notre ambition de passer 100% de notre gamme en PET recyclé en 2030. L’économie circulaire des emballages est en effet un axe essentiel de notre stratégie pour contribuer à la réduction de notre empreinte carbone et également pour lutter contre la pollution plastique », a déclaré François Gay-Bellile, le Pdg de CCEP France. JLR

GXO Logistics vient d’annoncer la nomination de Vincent Ricci en tant que directeur général adjoint pour l’activité France, un poste nouvellement créé pour le pilotage stratégique, tactique et opérationnel de l’ensemble des équipes commerciales, customer solutions, implémentations, performance et projets stratégiques du prestataire dans l’Hexagone. Vincent Ricci était directeur du développement en France de GXO depuis 2017. Précédemment, cet ingénieur de formation titulaire d'un diplôme spécialisé en Production de l'ESSTIN et d'un Master of Science spécialisé en Opérations et Supply Chain de la Chalmers tekniska högskola en Suède a travaillé 2 ans chez Amazon, notamment à la mise en place son réseau de consignes automatisées « Amazon Lockers ». Lors de son début de carrière, il a été en charge du développement des comptes e-commerce au sein de Geodis en France, et a exercé également des responsabilités au sein du cabinet PwC où il a conduit des projets de transformation Supply Chain et de création de nouveaux modèles de distribution chez certains grands retailers. JLR

Ocado a annoncé son intention de fermer son plus ancien site au Royaume-Uni, en fonctionnement depuis 2002, situé à Hatfield, au nord de Londres. Le supermarché en ligne britannique justifie cette décision par son souhait de s’appuyer désormais sur des entrepôts plus modernes et gagner ainsi en efficacité. 2 300 employés sont affectés par cette annonce mais le e-commerçant se veut rassurant en évoquant sa volonté de redéployer autant de personnel que possible vers d’autres sites, en particulier sur une nouvelle plateforme qui devrait voir le jour d’ici peu à Luton (également au nord de la capitale). Les volumes traités ne devraient pas être impactés par cette décision. L’entreprise prévoit en effet de maintenir le traitement des commandes historiquement réalisées à Hatfield (environ 20% des 400 000 commandes hebdomadaires) en les transférant vers d’autres sites. JF