Newsletter quotidienne n° 3865

Afin d’étayer sa mue industrielle et omnicanale, le Groupe Ayor a entrepris un nouvel entrepôt de quasi 4 500 m² accolé à son siège de Marsac-sur-l’Isle, en Dordogne, et choisi de l’équiper d’un système robotisé Skypod d’Exotec. D’une quincaillerie fondée à Périgueux il y a 70 ans, cette entreprise familiale s’est développée au fil des décennies sous le nom de Robinetterie Hammel avant de se rebaptiser Ayor il y a cinq ans, alors que la 3^ème génération prenait les rênes. Devenu un leader des accessoires et solutions de gestion de l’eau dans l’habitat, le groupe n’est plus un simple distributeur mais bien un fabricant, avec ses propres sites de production en France et en Europe, et des partenaires jusqu’en Chine, et toute une série de marques maison dans 7 univers qui assurent 80% de son CA. Portée par cette stratégie et son développement omnicanal sur les marchés BtoB vers les professionnels et BtoC pour les particuliers, le Groupe Ayor investit près de 15 M€ dans ce développement de ses capacités logistiques, avec un accent sur l’efficacité pour des livraisons express dans toute l’Europe. Le système Skypod qu’Exotec installera sur 1 500 m² de ce nouvel entrepôt de 15 m de haut comptera quelque 17 000 bacs et 37 robots. Il permettra d’automatiser le traitement de 80% de sa gamme, soit plus de 12 000 références, et jusqu’à 90% des lignes de commandes (pour bien plus de 20 millions de produits expédiés par an). Après la destruction d’un précédent bâtiment du groupe de 1 500 m², la première pierre du nouveau site a été posée avant l’été par Agema Construction, et sa mise en service est annoncée pour juin 2024, avec une dizaine de recrutements d’ici-là pour en assurer le fonctionnement (préparateurs de commandes, ingénieurs, développeurs ou techniciens de maintenance). « Cet entrepôt 4.0 va permettre de renforcer notre savoir-faire logistique, d’automatiser et de digitaliser nos opérations, et de proposer de meilleures conditions de travail à nos salariés dans un bâtiment innovant et résolument éco-responsable », souligne, Mickaël Hammel, le président du Groupe Ayor. Sur ce dernier point, on notera notamment l’installation d’une centrale photovoltaïque sur une partie de la toiture. MR

Dans la lignée du lancement de sa marketplace non alimentaire, qui s’appuie sur un entrepôt de 18 300 m² situé à Roye, dans la Somme (voir NL 3828), Metro fait appel à XPO Logistics pour les livraisons des produits pondéreux et volumineux en 24 heures partout en France. Le prestataire, sélectionné pour son expertise dans la distribution palettisée et son service dernier kilomètre, dispose justement d’un site cross-dock de 7 500 m² à Roye (175 collaborateurs et 127 semi-remorques), qui assure aujourd’hui une moyenne de 600 livraisons par jour pour les clients de XPO Logistics. « Nos clients et le marché de la restauration ont des attentes fortes auxquelles nous répondons avec notre marketplace, et leur satisfaction passera aussi par des livraisons fiables et rapides », indique Benjamin Baraza, country manager France de Metro Markets. Son entrepôt gère plus de 3 300 références et sa marketplace propose à la commande quelque 100 000 produits (mobilier, petit et gros électroménager, solutions d’hygiène et entretien, etc.). AD

Un nouveau sigle a fait son apparition en entrepôt depuis le lancement en début d’année de la solution RMS (Resource Management System) de Generix (voir NL 3748). Dans son tout récent livre blanc intitulé « Gestion des ressources en entrepôt : comment valoriser au mieux vos actifs ? », l’éditeur français vous propose de faire le point sur les apports de ce logiciel Saas conçu comme un outil d’aide à la décision pour les gestionnaires d'entrepôts quand il s’agit pour eux d’anticiper le besoin en ressources en tenant compte tout à la fois de la capacité et de la productivité de leur personnel, des ressources matérielles, mais aussi des plannings journaliers et hebdomadaires de production. Au fil de sa vingtaine de pages, ce document permet d’appréhender le rôle clé que joue un RMS dans l’écosystème déjà dense des outils logiciels en intralogistique (WMS, WCS, WLM, WPA, WES), du point de vue des responsables d’entrepôt comme des opérateurs, avec un focus sur le cas particulier de l’e-commerce.

Pour télécharger ce livre blanc « Gestion des ressources en entrepôt : comment valoriser au mieux vos actifs ? », cliquez ici

Les investissements massifs se poursuivent chez DHL Supply Chain. Après avoir annoncé un investissement cumulé de 1 Md€ en Amérique latine et en Inde (voir NL 3616), le 3PL fait savoir qu’il consacrera 350 M€ au cours des cinq prochaines années pour accroître de 25 % ses capacités d’entreposage en Asie du Sud-Est (Asean). Le 3PL, qui dispose déjà 1,6 million de m² de surfaces logistiques dans la région, vise une surface additionnelle de 280 000 m² en Malaisie, 77 000 m² à Singapour, 50 000 m² aux Philippines et 40 000 m² en Indonésie. « Les entreprises de la région cherchent à renforcer la résilience de leur supply chain, souligne Oscar de Bok, CEO de DHL Supply Chain. Il s’agit notamment pour elles de s’adapter à de nouveaux accords commerciaux, comme le traité de libre-échange entre la Chine et l’Asean ». Ce nouveau développement régional devrait donner lieu à la création de plus de 3 000 emplois sur la seule année 2024 et au déploiement de nouvelles technologies type miniload, système robotisé de stockage/préparation de commandes, et AGV. « Nous ne nous contentons pas d’augmenter nos capacités, nous construisons aussi des centres logistiques capables de répondre à la demande future de nos clients grâce à la robotique, note Javier Bilbao Uzkiano, CEO de DHL Supply Chain Asie-Pacifique. Nous équipons ainsi notre site malaisien de Penang d’une solution automatisée de stockage palettes et d’un système de préparation de commandes goods-to-man ». Les nouveaux entrepôts de l’entreprise se veulent en outre respectueux de l’environnement : à Singapour et en Malaisie, tous ses sites ont d’ailleurs déjà atteint la neutralité carbone. AD

Pour sa nouvelle participation à Supply Chain Event (14-15 novembre, Hall 5 à Paris Expo Porte de Versailles), Bevolta s’attachera à démontrer que sa plateforme de planification et de gestion de la demande et des approvisionnements est source d’agilité et de sérénité dans un environnement toujours plus complexe. Proposée en mode Saas et certifiée DDMRP, elle a vocation à aider les entreprises à prendre le contrôle de leur supply chain à travers l’analyse de données en temps réel, des algorithmes prédictifs et une expérience utilisateur visant l’efficacité. Sur Supply Chain Event, elle donnera lieu à la mise en avant de ses outils Volta Forecast, Volta Plan, Volta Replenish, Volta Orders, et Volta Schedule, fruits de huit années de recherche. « Ils forment une gamme d’outils unique permettant d’identifier et d’anticiper les scénarios les plus probables, de simplifier les process, d’automatiser au cas par cas, et de coordonner les opérations dans une approche systémique, le tout, dans un écosystème intégralement pensé pour l’utilisateur », indique Bevolta. AD

A voir sur stand B06

Afin d’accélérer le développement de sa filiale Transpharma International, le groupe de transport et de logistique Walden a fait l’acquisition du logisticien belge Ivemar. Basé dans la commune néerlandophone de Hal (sud-ouest de Bruxelles), celui-ci est spécialisé dans le transport et le stockage de produits pharmaceutiques, pouvant s‘appuyer aujourd’hui sur une équipe d’une cinquantaine de collaborateurs, une flotte de plusieurs dizaines de véhicules sous température contrôlée et deux entrepôts situés à Saintes et Braine-l’Alleud, communes situées tout près de l’aéroport de Bruxelles. « C’est un développement clé dans la stratégie de Transpharma International visant à élargir son offre de solutions de fret aérien en conformité avec les exigences de la distribution pharmaceutique, souligne le groupe Walden. La flotte cumulée des deux entités atteint en outre les 250 véhicules, ce qui permet un transport paneuropéen en température dirigée pour des expéditions de toutes tailles partout en Europe ». Surtout, l’opération permet à Transpharma International de disposer de sites conformes aux nouvelles pratiques de distribution du secteur (Good Distribution Practice/GDP) pour des marchandises en transit ainsi que du stockage de flux de matières premières pour fabricants. Jusqu’ici, l’entreprise était uniquement spécialisée dans le transport premier kilomètre de produits pharmaceutiques et de santé. AD