Le e-commerçant chinois Alibaba lance un projet pilote
« Food Trust Framework » qui utilise la blockchain afin d'améliorer la traçabilité et la transparence de la Supply Chain. L'expérimentation débute avec un consortium réunissant deux sociétés néo-zélandaises, Fonterra (une coopérative laitière exportant l'essentiel de sa production) et New Zealand Post, et deux sociétés australiennes, Blackmores (compléments alimentaires et vitamines) et Australia Post. Leurs produits, proposés aux consommateurs chinois sur la plate-forme Tmall Global d'Alibaba, sont expédiés depuis la Nouvelle Zélande et l'Australie. La mise en place d'un registre numérique public partagé et sécurisé assurera la non-falsification des informations. La nouvelle devrait être particulièrement bien accueillie par les consommateurs chinois, de plus en plus vigilants à la sécurité alimentaire en raison de nombreux scandales intervenus ces dernières années. Pour les producteurs, cette technologie est le moyen de mieux lutter contre les contrefaçons et de gérer plus efficacement les éventuels retraits de lots. Rappelons qu'en 2008 une filiale chinoise de Fonterra, Sanlu, avait justement été impliquée dans le scandale du lait contaminé en Chine. Hasard ? JF
« Food Trust Framework » qui utilise la blockchain afin d'améliorer la traçabilité et la transparence de la Supply Chain. L'expérimentation débute avec un consortium réunissant deux sociétés néo-zélandaises, Fonterra (une coopérative laitière exportant l'essentiel de sa production) et New Zealand Post, et deux sociétés australiennes, Blackmores (compléments alimentaires et vitamines) et Australia Post. Leurs produits, proposés aux consommateurs chinois sur la plate-forme Tmall Global d'Alibaba, sont expédiés depuis la Nouvelle Zélande et l'Australie. La mise en place d'un registre numérique public partagé et sécurisé assurera la non-falsification des informations. La nouvelle devrait être particulièrement bien accueillie par les consommateurs chinois, de plus en plus vigilants à la sécurité alimentaire en raison de nombreux scandales intervenus ces dernières années. Pour les producteurs, cette technologie est le moyen de mieux lutter contre les contrefaçons et de gérer plus efficacement les éventuels retraits de lots. Rappelons qu'en 2008 une filiale chinoise de Fonterra, Sanlu, avait justement été impliquée dans le scandale du lait contaminé en Chine. Hasard ? JF