Lancé en 2016, le projet AEOLIX (Architecture for European Logistics Information Exchange) de l'UE a tenu sa conférence finale cet été à Hambourg. L'objectif de cette initiative d'une durée de trois ans était de développer et de tester une architecture ouverte et sécurisée d'échanges en temps réel d'informations et de services entre les acteurs clés de la logistique européenne (transporteurs, chargeurs, autorités portuaires, 3PL et fournisseurs de solutions technologiques) pour améliorer les chaînes logistiques et les harmoniser. Disposant d'un budget de 16 M€, AEOLIX est le fruit du travail d'une trentaine de partenaires dont PTV Group, Unilever, Mondelez, Le port of Hambourg, Jan de Rijk Logistics, ou encore le Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement). Les efforts se sont concentrés sur la sécurisation des échanges de données entre les systèmes et logiciels existants et la plate-forme cloud collaborative, la création d'un tableau de bord et d'API, et une série de tests en conditions réelles au travers de 12 « Living Labs » en Europe, dont le Port de Bordeaux, avec des services tels que l'heure d'arrivée estimée, le transfert sécurisé des données sur les marchandises dangereuses, les prises de rendez-vous transporteurs par smartphone, la gestion des conteneurs ou des envois groupés ou le suivi des émissions CO2. La suite du projet commence maintenant avec FENIX (FEderated Network of Information eXchange), qui ambitionne un déploiement pilote d'une telle plate-forme digitale le long de plusieurs corridors européens (notamment le corridor méditerranée Lyon-Avignon-Marseille). Il durera jusqu'en 2022. JLR
Crédit photo DR