A la suite d'un test grandeur nature réalisé l'an dernier via la solution de l'éditeur Transfollow, le ministère britannique des transports a ratifié fin 2019 le protocole des Nations Unies qui autorise la gestion des lettres de voiture par voie électronique (e-CMR). Le pilote, qui a notamment impliqué les prestataires transport Fiolet en France, International Road Ferry aux Pays-Bas et Brian Yeardley Continental au Royaume-Uni, a été réalisé de mi-janvier à fin février 2019. Le Royaume-Uni est devenu le 24ème pays à avoir signé ce protocole additionnel à la convention CMR de 1956 qui régit les contrats de transport routier international de marchandises. Les autres signataires incluent notamment la France, les Pays-Bas, la Pologne, l'Espagne, la Russie, la Suisse, la Roumanie, la Turquie et le Portugal (devraient suivre d'autres pays comme l'Allemagne et l'Italie). D'après l'Union internationale des transports routiers (IRU), le coût administratif d'une e-CMR est de trois à quatre fois inférieur à celui d'une lettre de voiture papier, autorisant une gestion accélérée, une facturation plus rapide et une meilleure synchronisation des livraisons/réceptions avec une grande précision des données ainsi qu'un accès à l'information en temps réel. AD
En comptant le Royaume-Uni, 24 pays ont ratifiés à ce jour le protocole e-CMR (les pays en vert sur la carte).
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