Allianz vient de publier la 12ème édition de son baromètre annuel des risques (‘Allianz Risk Barometer’). Réalisé dans une centaine de pays auprès de 2 700 spécialistes de la gestion de risques (directeurs généraux, gestionnaires de risques, courtiers, assureurs, consultants etc.), cette étude place pour la deuxième année consécutive les incidents cyber et les interruptions d’activité, où sont prise en compte les perturbations supply chain, en tête des préoccupations des entreprises. Ces risques arrivent dans cet ordre, aussi bien au niveau global que sur les seuls périmètres France et Europe. « Malgré les mesures prises par les entreprises depuis la pandémie de Covid-19 pour faire évoluer leur SC, celles-ci subissent encore d’importantes perturbations », souligne le baromètre. Les entreprises doivent en effet tenir compte de nouveaux facteurs ou de facteurs qui ont pris davantage d’importance ces derniers mois. Dans le dernier baromètre, les évènements macroéconomiques passent ainsi de la 10ème à la 3ème place des préoccupations des entreprises, et la crise énergétique y a fait son entrée, directement à la 4ème. Dans le seul secteur du transport et de la logistique, les évènements macroéconomiques font leur apparition à la 1ère place tandis que la crise énergétique intègre directement la 2ème place auprès des risques réglementaires et cyber (voir infographie). « Les interruptions d’activités/perturbations supply chain devraient être encore davantage des sujets de préoccupations pour les entreprises en 2023, conclut Georgi Pachov, responsable tarification et pilotage portefeuille clients chez Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS). Elles doivent composer avec de nombreux risques géopolitiques, économiques et climatiques alors que certaines d’entre elles n’ont pas encore totalement résolues leurs problèmes d’approvisionnement en matières premières ou semi-conducteurs apparues avec la crise sanitaire puis la guerre en Ukraine ». AD