La lutte contre la décarbonation se poursuit chez Heppner. Dans son dernier rapport RSE, le prestataire indique qu’il a émis l’an dernier 357.960 tonnes de CO2 en France, soit une baisse de près de 5% sur 2022. La contribution de son Scope 1 dans ses rejets de gaz à effet de serre a été de 1,9% et celles de ses Scope 2 et Scope 3 de respectivement 0,1% et 98 %. Grâce notamment à la généralisation de l’éco-conduite et à la conversion de sa flotte de poids lourds vers des énergies plus respectueuses de l’environnement tels que le bioGNV et le GNV, les émissions directes de l’entreprise ont chuté de 32%. « Amorcée depuis 2020, la conversion au gaz d’une partie de notre flotte s’est accélérée en 2023, avec en particulier le passage au bioGNV, souligne le prestataire. A la fin de l’année dernière, 15 % de nos véhicules utilisaient du bioGNV et 21 % du GNV. La part de ces carburations dans notre flotte est ainsi passée de 18% à 36% entre fin 2022 et fin 2023. » Côté parc immobilier, Heppner a réduit sa consommation énergétique de 17%, pour l’essentiel grâce à du relamping de sites avec des solutions LED et à l’utilisation de la plateforme digitale de gestion, analyse et visualisation de données de consommation énergétique de la start-up Deepki (voir NL 3964). Autre levier activé par l’entreprise pour contribuer à la décarbonation du secteur, le développement du transport multimodal (Scope 3). « Nous accélérons sur les solutions de ferroutage et de transport par barge, avec pour ambition de doubler le tonnage faisant appel à ces reports modaux d’ici 2025 », indique le rapport RSE. Sur 2024, le transport par barge chez Heppner devrait concerner 13.000 tonnes de marchandises, soit 5.000 tonnes de plus qu’en 2023. Fort de ces évolutions, le prestataire devrait atteindre ses objectifs de réduction d’émissions de CO2 directes et indirectes sur la période 2018-2030 (-30%) et 2018/2040 (-40%). « Nous sommes en avance sur nos temps de passage » relève avec humour Antoine Guichard, responsable RSE de Heppner. Le prestataire devrait y parvenir d’autant plus aisément qu’il s’intéresse aussi désormais davantage aux camions tout électriques. AD