Le prestataire DB Schenker vient d'emménager lundi dernier un entrepôt récent sur un terrain de 3 hectares situé à Villard-Bonnot, tout près de Grenoble. Ce bâtiment de 1.800 m² sera entièrement dédié à la Supply Chain des semi-conducteurs. DB Schenker travaille en effet depuis 2002 pour plusieurs acteurs de la région (comme STMicroelectronics, Soitec, Tokyo Electron ou encore LAM Research) et avec leurs fournisseurs de machines entrant dans la fabrication de puces électroniques. Notamment pour le stockage et la préparation de pièces de rechange de ces machines, avec livraison dans l'heure qui suit la commande. Le nouvel entrepôt, doté par ailleurs d'un hall extérieur de 600 m² et d'une mezzanine de 500 m², présente une hauteur sous plafond de 7,2 m. DB Schenker était installé auparavant dans un bâtiment plus grand (3.200 m2), une ancienne usine avec une hauteur de plafond nettement plus basse (4,5 m) située à Froges, à quelques kilomètres. Doté de 5 portes à quai, le site de Villard-Bonnot répond à toutes les contraintes de cette logistique particulière, comme le chauffage, l'accès sécurisé, le sol anti-poussière, une zone de travail pour effectuer les opérations techniques et les tests post transport, ainsi qu'une salle de stockage sous air conditionné. Une grue de 5 t permet en outre de déplacer et charger de grosses machines, comme c'est le cas pour les pompes à vide du fabricant britannique Edwards. DB Schenker exploite d'autres entrepôts similaires en Allemagne, en Irlande, en Italie et en Israël pour accompagner la « SC des SC » à proximité des lieux de production. JLR
En 2016, le trafic du port de Marseille-Fos est resté quasiment au même niveau qu'en 2015, à 81 Mdet (contre 81,7 Mt). C'est plutôt un bon résultat compte tenu des difficultés conjoncturelles du trafic lié à la sidérurgie (-11% à 8,6 Mt), de la baisse de -16% à 680 kt des vracs agroalimentaires avec la mauvaise récolte céréalière en France, et de l'arrêt fin novembre de l'activité de raffinage de pétrole brut de l'usine de la Mède qui va impacter le trafic de vracs liquides. Mais la Direction du Port est mobilisée depuis plusieurs années sur différents axes de diversification de ses trafics maritimes. Avec une croissance de +3% (+4,1% à Fos) pour 1,25 MEVP et 12 M de t, les conteneurs enchaînent leur quatrième année de croissance consécutive. Dans le domaine des conteneurs reefer, Marseille projette d'ailleurs de renforcer son trafic de produits frais dans les années qui viennent grâce à la montée en puissance du Fresh Food Corridor, une expérimentation d'une chaîne modale coordonnée mer-fer entre Israël et les marchés du nord de l'Europe via Marseille-Fos. L'utilisation du train entre Fos et Rotterdam permet de réduire de 5 jours le « lead time » par rapport à un trajet par navire. Six ou sept convois devraient faire l'objet d'expérimentation durant l'année pour valider le modèle économique lié à l'existence de fret retour depuis Rotterdam. En 2016, il est à noter que le pré et post acheminement ferroviaire de conteneurs sur le Port de Marseille-Fos a progressé de +8% à 121.000 EVP, et que de nouvelles offres ont été lancées vers Niort et Chalon-sur-Saône et Rennes (via Lyon). En revanche, le trafic fluvial a chuté de -16%, à 83.000 EVP, une baisse expliquée par les difficultés de circulation sur le Rhône liées aux aléas des crues et aux incertitudes horaires de certaines arrivées de navires dans le cadre des modifications d'alliances maritimes qui ont eu lieu dernièrement. JLR
L'éditeur informatique grenoblois KLS lance YouDrive, une solution pour piloter les automates de préparation « goods to man ». Dotée d'un module d'ordonnancement dynamique des commandes, YouDrive intègre les commandes suivant la priorité et les caractéristiques de chaque référence stockée de façon à optimiser la constitution de chaque commande et supprimer les goulots d'étranglement. Selon KLS, cette automatisation et ce pilotage intelligent permet une fluidité de préparation et répond aux besoins des enseignes de la grande distribution. « Le pilotage optimisé de la mécanisation est la solution performante qui permet de respecter la promesse client », affirme Gilbert Garcia, PDG de KLS. La création dynamique de boucle ouverte où le regroupement de commande s'effectue en continu permet de combiner souplesse (notamment pour faire face aux commandes urgentes) et productivité. « Ainsi la grande distribution ne fait pas le choix de réduire ses stocks, mais bien d'optimiser l'espace car c'est sur le choix d'un spectre de référence maximal que se joue l'axe de différenciation des enseignes », conclut Gilbert Garcia. JPG Photo : Gilbert Garcia, Président Directeur Général de KLS
La société Eurodecision, spécialiste des mathématiques décisionnelles, vous propose la formation « Comment optimiser ses approvisionnements pour une meilleure gestion des stocks ? » animée par Anas Sekkat. Les objectifs de la formation : connaître les méthodes de calcul adaptées à votre secteur d'activité, élaborer une typologie des articles afin de choisir la meilleure méthode de calcul, savoir se servir des historiques de ventes et des prévisions pour optimiser les stocks, fixer les paramètres de la gestion des commandes, définir les indicateurs nécessaires à un meilleur pilotage des stocks. Cette formation se déroule les 23 et 24 mars prochains à Versailles. Programme complet, renseignements et inscription.
Hardis Group annonce la disponibilité d'un tout nouveau portail web collaboratif pour son logiciel de gestion des transports Reflex TMS. Selon l'éditeur cet outil aurait pour objectif d'accélérer la communication entre les différents acteurs impliqués dans les transports en remplaçant les moyens traditionnels de communication (e-mail, fax, voire téléphone), par une solution facilitant les échanges en temps réel. Au travers de ce portail développé sur la même plateforme technologique que Reflex (Adelia), le donneur d'ordre gère l'ensemble de ses besoins : demandes de chargement, suivi des prises en charge, de l'exécution du transport des livraisons, des anomalies, de la pré-facturation des transports. De leur côté, les sous-traitants ont la possibilité, avant l'exécution du transport, de consulter, de confirmer ou de refuser les chargements qui leur ont été affectés. Puis, après l'exécution, de saisir les informations relatives à la livraison (heure réelle, anomalies constatées), avec la possibilité de joindre des documents (photo du colis endommagé, par exemple), ou encore de visualiser et d'imprimer les pré-factures transport. Un portail dont la vocation serait également d'offrir à ses utilisateurs une vision plus complète des livraisons effectuées et à venir. JPG
Aux Etats-Unis, le slogan de campagne « Make America Great Again » a laissé place au plan d'action « America First ». Durant les premiers jours du nouveau président Trump à la Maison Blanche, cette vision s'est traduite par des menaces, ou mesures fiscales encore un peu floues mais composées d'un mélange de carotte et de bâton, à l'encontre des sociétés qui auraient l'idée de délocaliser des emplois vers le Mexique. Résultat, GM et Ford, les plus directement visés, ont semble-t-il renoncé à construire des usines au Mexique et favorisent désormais une expansion américaine. Plus étonnant, le géant de l'électronique Foxconn, qui a racheté Sharp en 2016, envisage d'investir aux USA quelque 7 Md$ dans une usine de production d'écrans plats pour la marque japonaise, c'est du moins ce que répète le Wall Street Journal depuis quelques semaines. Celle-ci pourrait contribuer à la création de 30 à 50.000 emplois et amener avec elle tout un écosystème de fournisseurs high tech. Pragmatique, Trump a d'autre part, toujours selon le WJS, contacté plusieurs CEO, notamment ceux de Ford, Under Armour, Whirlpool et Dow Chemical, afin d'élaborer ensemble un plan d'action pour redynamiser l'industrie manufacturière aux USA. Reposant une fois encore sur une fiscalité adaptée, cette initiative pourrait les amener à redessiner leur Supply Chain en profondeur. Au vu du retrait des USA des négociations de l'accord TPP, autre promesse électorale mise à exécution dès les premiers jours, le succès de ces initiatives est pour ainsi dire vital. Le pays vient en effet de tourner le dos à 11 partenaires commerciaux dont il ne fait aucun doute qu'ils chercheront un nouveau leader dans le commerce international. La Chine les attend les bras ouverts. PM
Déjà client de son outil de planification de l'espace (optimisation des assortiments et de l'implantation du point de vente), le distributeur danois Coop a choisi de s'équiper de la solution de planification des ventes de l'éditeur finlandais Relex. Disposant désormais d'une solution intégrée de planification de la SC, le distributeur entend réduire les stocks dans ces centres de distribution, améliorer la disponibilité des produits sur étagères et réduire le gâchis alimentaire de manière significative. « Grâce à Relex, nous allons transformer la planification de notre Supply Chain et fournir à nos clients de produits plus frais, plus rapidement et de manière plus fiable » témoigne Claus Byskov, Directeur Logistique de Coop. Le distributeur prévoit d'autre part de mener des campagnes de promotions basées sur les données des points de vente et reflétant les besoins de chaque magasin. Enfin, il souhaite gérer de manière intégrée les besoins achats des magasins et des centres de distributions et rétablir un équilibre dans leur pouvoir décisionnel au ce niveau, les achats étant actuellement tirés dans les besoins des entrepôts. Le choix de Relex s'explique précisément par le fait qu'il est capable de prendre en compte ces deux aspects et de planifier aussi bien la SC amont qu'aval. Il est notamment, selon Andrew Blatherwick, Chairman of the Board chez l'éditeur finlandais, « l'un des rares outils capables d'intégrer la DLC des denrées périssables, réduisant ainsi le gâchis de 20 à 40% ». Premier distributeur au Danemark, Coop réalise un CA de 6 Md€ et compte 1.200 magasins avec les enseignes Kvickly, SuperBrugsen, Dagli'Brugsen, LokalBrugsen, Mad Cooperativet, Irma, Fakta et Fakta Q. PM
Seegrid enregistre une très belle année 2016 avec le doublement de ses commandes de VGV (Vision Guided Vehile), ou AGV guidés par l'image. Le constructeur américain a su séduire des clients nouveaux et existants, notamment Whirlpool aux USA, Jaguar Land Rover en Grande Bretagne et Daimler en Allemagne. Parmi les temps forts de l'année, Seegrid note que ses chariots ont parcouru quelque 800.000 km, soit un aller-retour vers la lune, sans le moindre incident impliquant un humain. Construite sur base de chariots de la Raymond Corporation, une filiale de Toyota Material Handling, la gamme Seegrid s'est étoffée cette année le tracteur avec le tracteur Raymond Courier 3020, un engin d'une capacité de traction de 4,5t et bénéficiant de leurs système de suivi iwarehouse (Raymond) et Supervisor Enterprise Intelligence (Seegrid). Enfin, l'américain a développé spécifiquement pour répondre aux besoins de Whirlpool la plate-forme Subway, un système capable d'horodater précisément les mouvements des VGV, donc de prédire le moment exacte d'arrivée d'un engin à un poste de travail. Il fournit ainsi à l'équipe de management une vision très précise de leur activité à tout moment et évite que les employés de perdent leur temps à les attendre. PM