L'éditeur informatique Board International, spécialiste des outils d'aide à la décision, lance un nouvel outil de gestion de dépréciation des stocks destiné au secteur de la distribution. Cette solution « Stock Depreciation on Board », a été conçu en partenariat avec l'éditeur Bluesky pour répondre aux besoins de tous ceux qui souhaitent avoir une meilleure perception de la dépréciation des stocks, en tenant compte des spécificités de la marchandise (permanente ou saisonnière) et de la date de fin de vie des articles. « C'est une solution automatisée de gestion des articles dépréciés qui permet de calculer la dépréciation des stocks d'un mois sur l'autre, sur la base d'une matrice de taux de dépréciation », explique Fabio Lovesio, Responsable secteur Retail chez Board International. L'application serait également capable de proposer plusieurs scénarios afin de simuler le calcul de la dépréciation en fonction de taux différents mais aussi des régimes fiscaux et des obligations déclaratives de chaque pays. JPG Photo : Fabio Lovesio
L'équipementier Mecalux vient de lancer une nouvelle navette Pallet Shuttle, capable de transporter deux palettes simultanément. Selon le fabricant sa grande réactivité dans les opérations de stockage et la gestion des produits la rend particulièrement adaptée aux entrepôts où la rotation des marchandises est élevée. Le Pallet Shuttle déplace la charge à l'intérieur des canaux jusqu'au premier emplacement libre où elle la dépose, sans que les chariots n'aient à entrer dans les allées. « Cela réduit les risques d'accidents et de dommages dans les rayonnages » souligne-t-on chez Mecalux. Le modèle de Pallet Shuttle double peut déplacer deux palettes d'un poids maximal de 750 kg chacun. Les entrepôts qui en sont équipés doivent également se munir de chariots élévateurs capables de manipuler deux palettes simultanément, afin de rapprocher les charges des entrées de chaque canal et changer si besoin la position des navettes. JPG
Encore une année de progrès conclue par Prologis, le N°1 mondial de l'immobilier logistique. Son CA s'établit à 2,533 Md$ (+336 M$) et son bénéfice à 668 M$ (+228 M$), le total de ses actifs atteignant une valeur de 31,4 Md$ dont 23,7 Md$ de bâtiments en activité. Parmi eux figurent 34 clef en mains livrés en 2016, soit 1 million, 14 m² cumulés, dont 18 dans le seul second semestre de l'année (511.000 m²). 16 d'entre eux dépassent les 14.000 m². Ils ont été construits pour le comptent de grands prestataires et industriels tels qu'Amazon (79.400 m² dans l'Ohio), XPO Logistics (36.600 m² à Amsterdam), Siemens (27.500 m² en Floride), BMW (en Slovaquie et au R.U.), JLG (20.000 m² à Las Vegas) ou encore Nagel Group (5.200 m² à Prague). Dans le même temps, 21 chantiers de bâtiments clef en main ont été lancés représentant une surface totale de 600.000 m². « Nous avons connu une activité clef en main robuste cette année », commente Michael Curless, Chief Investment Officer de Prologis, « leur surface a augmenté de 15% par rapport à 2015. Ceci est le résultat de l'excellente localisation de notre patrimoine foncier, de notre expertise en développement et des relations de longue durée que nous entretenons avec nos clients. Cette année, près de 75% de nos clef en mains sont venus de clients existants ». PM
Les deux grands loueurs de palettes en Europe que sont Chep (palettes bleues) et LPR (palettes rouges) se sont distingués au classement des entreprises en matière de responsabilité sociétale lis en place par le plate-forme collaborative de notation EcoVadis. Chep obtient une médaille d'or pour la deuxième année consécutive, ce qui signifie que la société se classe dans les 5% meilleures en matière de performances environnementales et sociétales. La société du groupe Brambles indique même qu'elle fait dorénavant partie des 1% d'entreprises considérées comme les plus exemplaires en matière de responsabilité sociétale. De son côté, LPR (division d'Euro Pool Group) se félicite de la constante progression de sa note globale depuis quatre ans. Sa note CSR (Corporate Social Responsability) en 2016 atteint les 68/100, soit 4 points de plus qu'en 2015. Sa note étant au-dessus de 62/100 lui confère, comme l'année dernière, le statut de « CSR Rating Gold Advanced » attribué par la plateforme d'audit EcoVadis. Rappelons que la plateforme EcoVadis réalise, à la demande de groupes d'industriels, des audits de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) basée sur les principaux standards internationaux en matière de développement durable : le pacte mondial des Nations-Unies, le Global Reporting Initiative, et la norme ISO 26000. Elle permet ainsi aux donneurs d'ordre d'évaluer la politique RSE de leurs fournisseurs, afin de s'assurer que celle-ci est conforme aux meilleures pratiques en la matière, sur la base de 21 critères, regroupés dans 4 grandes thématiques (l'environnement, le social, l'éthique des affaires, et les achats durables). JLR/JPG
Avec un chiffre d'affaires de 15,9 M€, Generix Group affiche sur le trimestre écoulé une croissance de 4%. Sur les 9 premiers mois de l'exercice, sa croissance est de 7% sous l'effet bénéfique du SaaS (+25%). L'éditeur fait état sur le trimestre écoulé d'un chiffre d'affaires de 3,3 M€ imputables aux nouvelles signatures SaaS. Ces contrats, qui s'étalent sur une durée moyenne de 3,3 années, devraient produire, après déploiement, un chiffre d'affaires annuel complémentaire de 2,6 M€. Le trimestre a été marqué par la finalisation le 3 octobre 2016 de l'acquisition de 60% de la société Sologlobe Logistique Inc. Cet éditeur de logiciels spécialisé dans le domaine des solutions Supply Chain sur le marché Nord-Américain, représente un chiffre d'affaires de 6 millions de $ canadiens. Cette acquisition a été financée par un emprunt moyen terme de 4,5 millions d'euros. Le groupe informatique a également souscrit sur le trimestre écoulé un emprunt de 1,5 M€ afin de financer les besoins inhérents à son développement à l'international. JPG
L'investisseur allemand Patrizia Immobilien AG a annoncé hier l'acquisition de sept actifs immobiliers, pour un total de 130 M€, via le fonds Patrizia Logistik-Invest Europe I. Quatre de ces entrepôts sont situés en Allemagne, à Hanovre, Bremen, Francfort et Karlsrhue, leur superficie cumulée s'établit à 75.000 m². Les trois autres se trouvent à Cambrai, Orléans et en région parisienne et représentent une surface louable de 102.000 m². « L'acquisition de ces actifs logistiques reflètent le désir de notre fonds d'acquérir des bâtiments modernes à la fois conventionnels et dédiés au e-commerce, et capables d'accueillir 3PL, e-commerçants, distributeurs ou encore de petits industriels » souligne Roger Peters, Managing Director de Patrizia Logistik Team. Le fonds compte actuellement pour 220 M€ d'actifs et entend poursuivre les acquisitions pour constituer, à termes, un portefeuille de 500 M€ d'actifs logistiques. Fondé il y a plus de 30 ans et basé à Augsbourg au nord de l'Allemagne, Patrizia Immobilien est présent dans 15 pays européens et gère un total de 18 Md€ d'actifs divers. PM
24,2 Md$, c'est le total des sommes prêtées par les banques chinoises aux différents gouvernements africains entre 2000 et 2014 pour construire des infrastructures de transport, une donnée de la China-Africa Research Initiative de l'Université John Hopkins reprise par nos confrères de How We Made It In Africa. Une partie de ces fonds concerne des lignes ferroviaires comme en témoigne l'ouverture récente d'une ligne électrifiée de 755 km reliant l'Ethiopie à la Mer Rouge via Djibouti. Cet investissement de 3,4 Md$, financé à 70% par l'EXIM Bank et réalisé par le China Railway Group, va permettre à l'Ethiopie d'importer et d'exporter environ 5 Mt de marchandises par an, un projet vital pour ce pays : « Ce projet est comme notre réseau sanguin car notre principal contact avec l'extérieur passe par Djibouti. Il est déterminant pour notre survie » commentait le Premier Ministre Hailemariam Desalegn lors de l'inauguration de la ligne. Un autre chantier (de 13 Md$) est en cours de construction au Kenya, il est financé par la Import Export Bank of China et réalisé par la China Road and Bridge Corporation. S'ils ne sont en aucun cas altruistes, ces projets devant à terme aider la Chine à mieux exporter ses marchandises en Afrique, ils comportent néanmoins un réel risque d'impayé selon Jyhjong Hwang, chercheuse à l'Université John Hopkins. Des pays comme l'Angola dont l'économie est fortement dépendante du pétrole, et donc soumise aux fluctuations du cours du baril, ont su bénéficier des largesses de l'empire du milieu. Ils ne concernent pas non plus uniquement des pays dotés d'abondantes ressources naturelles, ce projet éthiopien en est la preuve. La Chine fait tout simplement le choix, selon la chercheuse, de prendre des risques pour assurer la croissance de son économie à long terme en facilitant le transit des marchandises à travers le continent africain. PM