Supply Chain Magazine de mars est sur le site Internet www.supplychainmagazine.fr dans son intégralité. Dans ce numéro spécial SITL de 156 pages vous découvrirez en avant-première les tendances et nouveautés du salon qui se déroulera la semaine prochaine à la Porte de Versailles de Paris. Vous y lirez également une enquête sur les fusions-acquisitions dans le Retail et leurs conséquences sur la Supply. Vous pourrez prendre connaissance à la rubrique « Pour vos appels d'offres » d'un grand dossier consacré aux plates-formes collaboratives dans le transport (notre couverture, « le fret en route vers le digital »). Enfin plusieurs reportages réalisés par nos journalistes vous permettront d'en savoir plus sur les solutions mises en place chez Bonilait Protéines, Red Wing Shoes, Vestaire Collective ou encore Fiducial Office Solutions. Ne ratez pas non plus le dossier prévisions/planification qui prouve que « les APS ne sont plus seuls dans cet univers ». Bonne lecture ! Pour accéder à la version électronique de Supply Chain Magazine de mars
Si en avril on ne se découvre pas d'un fil en avril... dans SCMag on découvre un dossier textile. En effet dans ce numéro à venir, une grande enquête sur l'industrie textile vous permettra de mieux connaitre les organisations mises en place dans ce secteur pour sécuriser la chaîne amont, tracer les flux, gérer les importations dans le respect des réglementations douanières, fiscales... Un dossier « immobilier logistique » vous donnera par ailleurs une vision complète de l'impact du digital sur les utilisateurs et les constructeurs. A lire également le compte-rendu d'une table ronde sur le risque management avec la participation de plusieurs experts, industriels et prestataires. Pour faire paraitre votre publicité dans ce numéro très riche et très attendu : audrey.zugmeyer@scmag.fr / 06 50 77 72 89.
Le leader de l'immobilier logistique en France et dans le monde a annoncé hier son projet de développer un nouveau parc de 45 hectares qui viendra se greffer sur le Parc des Industries Artois-Flandres, au cœur du Pas-de-Calais. Créé il y a 50 ans sur les communes de Douvrin et de Billy-Berclau et sous la gouverne du Siziaf (Syndicat Intercommunal de la Zone Industrielle Artois-Flandres), celui-ci accueille plus de 70 entreprises essentiellement industrielles sur 460 hectares. S'il emploie 4.700 salariés, l'idée derrière le partenariat signé avec Prologis est de poursuivre le développement de l'activité et de l'emploi « sans mettre tous ses œufs dans le panier de l'industrie », selon la formule de Vianney Leveugle, DG des Services du Siziaf. D'où le choix d'ajouter un parc logistique en bonne et due forme au sein du 2e parc d'activité de la région (derrière le Port de Dunkerque), qui bénéficie de la proximité de Lens, Béthune et Lille (respectivement à 11, 17 et 26 km) et situé au cœur d'un bassin approchant les 1,5 millions d'habitants. La conférence de presse de mardi a été l'occasion de faire valoir ses atouts en termes de desserte routière mais aussi fluviale, avec un quai sur le canal grand gabarit voisin, et même ferroviaire avec la possibilité de réactiver un embranchement utilisé jusqu'au début des années 2000. MR Photo : François Rispe
L'intérêt de Prologis ne date d'ailleurs pas d'aujourd'hui, dans une région où le groupe est « modestement présent, pour des raisons que je m'explique mal », a reconnu François Rispe, son Directeur Général Europe du Sud. Ces dernières années, une option avait été prise sur un quart de la parcelle aujourd'hui concernée, mais la commercialisation d'un 1er bâtiment de 70.000 m² n'avait trouvé d'utilisateurs intéressés, sans doute compte tenu de son isolement. Avec son futur Prologis Park Douvrin, le groupe reprend un schéma de développement plus en ligne avec sa stratégie, et plus attrayant pour les acteurs de la distribution et du e-commerce vu la capacité de développer 4 bâtiments de 24.000 à plus de 100.000 m², dont 2 en cross-docking. « Au-delà de la proximité et des prestations assurées par le Siziaf, la formule du parc permet de faire face aux aléas des besoins des utilisateurs en ajustant les surfaces utilisées, ou d'explorer des pistes de mutualisation en matière de transport », note Olivier Barge, Directeur du développement France et des Projets Europe du Sud de Prologis. Il fait aussi valoir certains choix techniques : une hauteur libre de 12 m qui permet jusqu'à 20% de stockage supplémentaires par rapport aux entrepôts classiques, ou une démarche développement durable qui vise l'accréditation BREEAM Very Good. Le développement du projet s'inscrira d'ailleurs dans la démarche « Prologis Smart Warehouse » initiée sur son parc de L'Isle-d'Abeau et étayée par des outils numériques (voir NL n°2412). Compte tenu du travail déjà effectué lors de la 1ère tentative d'implantation, la concrétisation d'un 1er bâtiment pourrait se faire dès 2018, les autres s'échelonnant chaque année jusqu'à 2021. MR
Le 26 Août dernier Leroy Logistique déménageait son agence d'Angers vers des locaux plus adaptés. Ils seront inaugurés demain jeudi 9 Mars 2017. Située à Saint-Barthélemy-d'Anjou, en périphérie d'Angers, l'agence accueille aujourd'hui 5 collaborateurs sous la responsabilité d'Eric Grignon, Directeur des agences d'Angers et des Herbiers. Les festivités auront lieu au château de la Romanerie, demeure de prestige du XVIIe siècle, et sera organisée par les dirigeants de Le Roy Logistique, Franck Le Roy et Serge Rambault, qui accueilleront clients et partenaires. Le Roy Logistique a vécu une bonne année 2016 et prévoit un chiffre d'affaires proche des 134 M€. Cette croissance serait due à la signature de contrats logistiques signés en 2015, mais mis en oeuvre en 2016. Dans un même temps le prestataire aurait recruté une trentaine de personnes approchant désormais les 500 salariés sur 21 agences et 25 sites. JPG
A l'occasion du salon Intralogistics Signature Logistic lèvera le voile sur un robot de préparation de commandes put to light, conçu pour faciliter et fiabiliser le travail des opérateurs, en partenariat avec Effidence. Cette machine suit les opérateurs lors de leur tournée afin de réduire la pénibilité due à l'effort de poussée du chariot et leur permet d'évoluer les mains libres pour leur picking. Les spots put to light de Signature guident ensuite les préparateurs en leur indiquant dans quel bac ou carton déposer les articles. Le risque d'erreurs est donc fortement diminué et par conséquent les problèmes qui en découlent sont supprimés. Le salon SITL sera l'occasion de présenter cette première version susceptible d'évoluer en fonction de demandes particulières. Signature Logistic développe des meubles et chariots équipés de solutions « Pick to Light » et « Put to Light » pour faciliter et fiabiliser la préparation de commandes. Cette entreprise stéphanoise peut répondre à une demande personnalisée grâce à un bureau d'études développant des outils sur mesure pour s'adapter à un panel de secteurs assez large. A voir sur le stand B63. JPG
Kurt Geiger a choisi la plateforme de solutions omnicanales de Manhattan Associates, pour soutenir sa transformation et soutenir ses objectifs de croissance. Cette technologie, qui inclut les solutions Enterprise Order Management et Warehouse Management, a pour vocation de fournir à la marque de puissantes capacités d'orchestration et d'exécution des commandes. Elle devrait également fournir aux clients du Retail, un meilleur contrôle du moment, du lieu et de la manière de réceptionner leurs achats. « Au fur et à mesure que nous développerons notre expertise omnicanale, notre personnel en magasin et nos agents de centre d'appels vont acquérir la capacité à visualiser et à traiter les commandes des clients sur tous les canaux de vente. Ils pourront effectuer rapidement des recherches à partir de n'importe quel élément d'information du client ou de la commande, servir les clients à travers tous les points de contacts et exécuter les commandes en utilisant les stocks issus de n'importe quel canal », souligne Giuseppe Guillot, Directeur de la logistique et de l'infrastructure IT chez Kurt Geiger. JPG
Nouvelles interfaces, nouvelles fonctionnalités et adaptations aux récentes réglementations du secteur, DDS Logistics enrichit ses solutions pour permettre à ses clients « de tendre vers une Supply Chain plus digitale et efficiente ». Ainsi DDS Shipper, TMS dédié aux chargeurs et DDS Freight, TMS conçu pour les métiers de la commission de transport, disposent désormais d'un portail collaboratif avec une ergonomie entièrement revue, repensée pour une plus grande simplicité d'utilisation. Les deux outils s'offrent une capacité d'accès sur tablette et la refonte complète de l'interface graphique de leur portail web. Un lifting qui leur apporte une nouvelle ergonomie pour accéder plus facilement et plus rapidement à l'ensemble des fonctionnalités. Parallèlement, DDS Dashboard, solution décisionnelle intégrée aux TMS de DDS Logistics, est désormais disponible sur tablette et dispose de nouveaux tableaux de bord pour analyser, visualiser et partager les tableaux de bord des données transport. « Suite à la nouvelle réglementation sur la déclaration de la masse brute vérifiée des conteneurs/ Verified Gross Mass (VGM), entrée en vigueur le 1er juillet 2016, nous avons ajouté des fonctionnalités pour répondre et respecter les nouvelles contraintes réglementaires mais également faciliter le travail des chargeurs », précise-t-on chez l'éditeur. Le chargeur ou le transitaire peuvent ainsi envoyer le poids des conteneurs aux compagnies maritimes. Le transfert de données peut se faire également via la plateforme INTTRA et la saisie des données peut être déléguée, en donnant un accès à la plateforme collaborative web aux différents fournisseurs, afin qu'ils complètent directement les champs VGM. Autre nouveauté : la gestion des matières dangereuses est désormais possible dans DDS Shipper. Son service de création des étiquettes transporteurs gère les étiquettes messagerie et le suivi des colis. A noter pour finir que l'outil DDS Freight possède désormais un module de CRM pour suivre les opportunités commerciales. Il dispose aussi d'un nouveau mode de cotation plus optimisé grâce à une gestion de versioning (contrôle de version), une comparaison des offres ainsi qu'une gestion documentaire et un enrichissement des fonctionnalités de gestion électronique des documents (GED). JPG
A l'occasion de la présentation de ses résultats 2016, Mercadona, distributeur originaire de Valence (Espagne) a présenté son plan d'action pour l'année à venir. Au programme : expansion géographique, refonte du site internet, nouveau look et renforcement de la logistique. Mercadona, qui fonctionne sur un mode collaboratif, va ainsi investir entre 1 Md€ et 1,2 Md€ rien que pour l'année 2017, soit quasiment le double du montant investit en 2016 (685 M€). « Nous avons pris la décision de sacrifier le bénéfice net, il sera réduit des deux tiers et passera de 600 M€ en 2016 à 200 M€, dans le but de jeter les bases du Mercadona du futur », a déclaré Juan Roig, Président de Mercadona. L'enseigne va donc faire construire un entrepôt dans le Parc Sangut, près de Valence, qui deviendra le centre névralgique de sa logistique dans la région. Elle prévoit d'autre part d'inaugurer son futur centre de traitement des données localisé à Villadangos del Paramo (communauté de Léon). Afin de doper ses ventes, notamment e-commerce (1% de ses ventes actuellement), Mercadona va lancer le « Projet Online » (refonte du site web) et relooker 126 de ses 1.614 magasins selon son nouveau modèle de « boutique efficace » qui promet d'être non seulement plus écologique mais également plus agréable pour le client. Le « chef », c'est ainsi qu'on appelle le client en interne, pourra découvrir des surfaces moins encombrées, plus accueillantes avec un assortiment mieux disposé pour un confort et un service maximum. Enfin, le distributeur va se lancer à la conquête du marché portugais, il y a déjà recruté à cet effet 120 personnes et acheté un terrain près de Porto pour y faire construire son premier magasin. Il prévoit à ce propos d'étudier de très près les goûts des consommateurs pour leur proposer une sélection d'articles répondant à leurs attentes qui diffèrent de celles des espagnols. Mercadona compte 79.000 « socios » (collaborateurs) et a réalisé en 2016 un CA de 21,613 Md€, en progression de 3,9%. PM Photo : Juan Roig, Président de Mercadona
En janvier 2017 UniCarriers a ouvert un centre de formation européen à Greve (Danemark). Avec UC Academy, ce fabricant d'engins de manutention s'engage dans la formation continue. Les employés, concessionnaires et distributeurs peuvent dès maintenant prendre part à un programme très élaboré. Les salles de formation sont complétées par une salle d'exposition de 700 m² qui offre un espace approprié pour des exercices pratiques et des démonstrations d'équipements. En investissant dans le savoir-faire des employés et partenaires commerciaux, UniCarriers entend sécuriser à long terme le niveau de qualité et de service auquel sont habitués ses clients. « La gamme des prestations comprend tout d'abord des ateliers techniques, des formations sur les produits et des formations à la vente. Une attention particulière est accordée aux formations sur les nouveaux produits et solutions de manutention », explique Marie-Laure Tarlier, HR Director & Group HR Projects Manager chez UniCarriers. À l'avenir, le programme sera complété par d'autres offres telles que des formations pour le management. L'objectif est de former, au cours de la première année, environ 200 commerciaux et techniciens par des formateurs externes et internes sur toute l'Europe. JPG