Depuis mardi la SITL propose à la Porte de Versailles de Paris, un panel d'exposants où cohabitent les technologies les plus sophistiquées avec les produits et prestations les plus rudimentaires. Une offre qui répond assez bien aux attentes multiples d'un très large public. Au chapitre des technologies du futur, le drone d'inventaire reste une valeur sûre : la société grenobloise Hardis, très avancée sur ce sujet, propose sur le méga-démonstrateur, de piloter vous-même le petit engin volant. Même si le stand, entouré de filets de protection, permet de ne scanner qu'un nombre limité de palettes, on ne manquera pas de vous rappeler que ce drôle de drone est capable de faire en 20 minutes le travail qu'un opérateur ne pourrait réaliser en une demi-journée. « Ce qui offre la possibilité de réaliser des inventaires permanents », commente Jean-Yves Costa de la société Hardis. Après une période de test, chez un grand prestataire logistique dont le nom commence par F et finit par M, le drone d'inventaire devrait être commercialisé à partir de juin. « Nous avons une très forte demande, poursuit Jean-Yves Costa. Et pas uniquement en France ! Certains prestataires chinois s'y intéressent très fortement ». Parmi les autres technologies visibles sur le méga-démonstrateur, la société SiaTech, présente son Com'Hand, un bracelet connecté qui permet de piloter des applications industrielles ou logistiques... uniquement par les gestes. Un système interactif établit un dialogue entre un émetteur et un récepteur. L'opérateur visualise, grâce à des lunettes de réalité augmentée les opérations qu'il effectue, sans avoir à toucher aux instruments. Autre nouveauté, le bras articulé de la société Syleps qui offre la possibilité, grâce à des algorithmes puissants, de préparer en automatique des palettes hétérogènes. Ce robot est déjà en activité en Bretagne chez un Grand Distributeur. Mais le top de l'innovation est porté par la société Green Sheep, une solution résolument économique et écologique : pour la tonte de vos espaces verts, elle vous propose de faire venir chez vous ses moutons d'Ouessant. Vous n'avez même pas à vous en occuper. L'entreprise se charge des clôtures (non électrifiées bien sûr !) de l'abri, de l'abreuvoir... Elle vous trouve même le berger qui assurera la surveillance des ovins. Décidément, on n'arrête pas le progrès ! JPG
Les moutons d'Ouessant de la société Green Sheep Le robot pour préparer les palettes hétérogènes de la société Syleps Réalité augmentée et bracelet connecté de la société Siatech La télécommande pour piloter le drone Le drone d'inventaire de la société Hardis
Alors que l'Afilog s'apprête à relancer sa commission prospective, plusieurs de ses membres ont livré mardi leur vision des évolutions en matière d'immobilier logistique. La localisation des entrepôts reste l'élément-clé, tant pour les utilisateurs que pour les investisseurs, mais pour la 1ère fois en 2016, la majorité des volumes placés l'ont été hors de la dorsale, a d'emblée relevé Laurent Lamatière, Responsable Développement d'Arthur Loyd Logistique. Une tendance qu'il a reliée à la multiplication des projets XXL, souvent en lien avec la réorganisation des flux de la grande distribution. Le cap des 50.000 m² est régulièrement franchi, a confirmé Philippe Gallois, PDG de SAGL Architectes Associés, en mentionnant avoir récemment déposé un permis de construire pour une plate-forme de 180.000 m². L'évolution des dimensions touche aussi la hauteur des entrepôts, selon lui : « plutôt que les 10-11 m habituels, les demandes plafonnant à 23 ou 35 m se multiplient pour accueillir de vastes installations automatisées, qui constituent une autre tendance de fond de ces dernières années ». Autant d'évolution évidemment tirées par les besoins des utilisateurs, a relevé Paulo Ferreira, Directeur Associé de Virtuo, en insistant sur leur sensibilité croissante à l'amélioration du cadre de travail, à la qualité des finitions ou à la performance énergétique et économique des bâtiments. Sans parler des progrès en matière de confort acoustique, de l'attention aux ambiances ou à l'aménagement des quais. « Désormais, l'architecture logistique relève vraiment de l'architecture », s'est-il félicité. MR
Selon les membres d'Afilog, la rareté du foncier est une contrainte forte en périphérie des villes, alors que les besoins en livraison urbaine ne cessent d'augmenter. Mais elle aiguillonne aussi l'innovation, à l'image de la plate-forme à étages développée par Virtuo pour le compte de Segro/Vailog en bordure du port de Gennevilliers : elle proposera 63.000 m² sur deux niveaux, avec un rez-de-chaussée en crossdocking. Début des travaux cet été. Il faut d'ailleurs être créatif pour remettre sur le marché du foncier disponible. Par exemple en détruisant des bâtiments obsolètes, notamment sur de grands sites industriels historiquement implantés en périphérie des villes, ou ceux dont les sols pollués limitent leur utilisation pour des projets autres que logistiques. Virtuo va ainsi démarrer la construction d'une plate-forme de 40.000 m² destinée à XPO Logistics sur un ancien site chimique à Fos-sur-Mer. Mais la destruction n'est pas toujours la solution, selon Paulo Ferreira, citant une ex-usine de ThyssenKrupp désossée et reconfigurée en un site logistique de 15.000 m². Avec un avantage dans ce cas : une réalisation menée en 6 mois au lieu du triple qu'aurait demandé un projet neuf. Le raccourcissement des délais est d'ailleurs un enjeu-clé selon l'Afilog, qui prône un objectif de 100 jours pour l'obtention d'un permis de construire et d'une autorisation d'exploiter, et qui en appelle à la simplification des réglementations et à la mobilisation des pouvoirs publics et des collectivités locales. Ces dernières devraient se montrer plus opportunistes pour faire éclore des projets logistiques qui créent de l'emploi. « L'immobilier logistique est un travail d'équipe dans lequel les élus ont un rôle à jouer, et compte tenu de leur image du secteur, je n'utilise plus le terme de logistique mais celui de distribution urbaine ou de dernier km », a expliqué Julien Meynadier, Development Manager chez Segro, en faisant valoir les 150 emplois créés via l'implantation d'une messagerie en froid dirigé de 15.000 m² à Saint-Priest, en remplacement d'un bâtiment existant sur cette zone arrivant à saturation. MR
Trade Extensions, éditeur de logiciels d'optimisation des achats & Diagma, cabinet de conseil en Supply Chain Management & en Opérations Logistiques, vous convient mardi 28 à partir de 8h30 (Paris 8e) à une demi-journée exceptionnelle, avec des professionnels de la Logistique et du Transport autour de la thématique de l'optimisation de la stratégie transport, de la mise en place de procédures à l'organisation des achats (appel d'offres, utilisation de logiciels d'optimisation... ). Avec la participation de Philip Hunter, Directeur Europe de Trade Extensions et Jean de Gonfreville, Associé Diagma, qui présenteront les enjeux et les moyens de concevoir, de « designer » une stratégie d'achat optimale (démarche/processus/outils). En illustration, Philippe PierI, Directeur Stratégie, Achats & RSE Transport de Carrefour, François Zehr, Senior Global Transportation & Logistics Manager EMEA de Cabot et Rita Wretling, Global Sourcing Manager de Tetra Pak –- viendront exposer en détail leur expérience dans la conception, la mise en place et l'optimisation de leur stratégie transport, via l'implémentation de nouveaux processus et l'utilisation de solutions logicielles adaptées. Animé par Jean-Philippe Guillaume de Supply Chain Magazine. Programme complet et inscription
A l'occasion du salon SITL, le Groupe Sigma, éditeur de la solution Advantage TMS, et Cinatis, éditeur de solutions dédiées à l'amélioration de la performance transport, ont annoncé leur rapprochement au travers d'un partenariat commercial et technologique. Sigma, éditeur de logiciels pour la Supply Chain propose une gamme complète de solutions à destination des transporteurs, des logisticiens, et des chargeurs. De son côté, Cinatis développe une tour de contrôle collaborative pour le transport de marchandises en BtoB. L'outil présente un niveau de pilotage des ordres de transport couvrant la planification des opérations et leur exécution fine jusqu'à leur bon déroulement. Ces deux entreprises misent sur la synergie de leurs offres pour répondre aux nouvelles attentes du marché. JPG
Après une phase d'incertitudes marquée notamment par son redressement judiciaire (Cf. NL n°2415) Matrix-Sync vient de trouver un repreneur. C'est Transitic, spécialiste des solutions de tri, manutention et stockage automatisés, qui finalise l'acquisition de cette société spécialisée dans le déploiement de logiciels dédiés à la Supply Chain et au e-commerce. Ensemble, Frédéric Weber (PDG de Transitic) et Matthieu Torras (PDG de Matrix-Sync) souhaitent proposer au marché, une plateforme qui comprend tous les composants d'un flux e-commerce et qui synchronise toutes les opérations depuis la prise de commandes via une boutique en ligne, jusqu'à la livraison au client final. « Avec OpenWCS, lancée l'année dernière, nous avions déjà fait le pari d'une technologie ouverte et d'une solution de pilotage et de supervision à distance des entrepôts automatisés », indique Frédéric Weber. « Avec Flux-Sync, nous avions déjà constitué pour nos clients un catalogue de composants Supply Chain et travaillé à l'automatisation du paramétrage de nos solutions », indique pour sa part Matthieu Torras. « Les nouvelles technologies tels que le smart data, les machines connectées, la maintenance prédictive et la digitalisation des processus permettront d'avoir des outils de production plus flexibles, plus personnalisables tout en réduisant les temps d'exécution et donc les coûts », conclut-il. JPG
Gérald Murat, 37 ans, est nommé Vice-Président de la practice Excellence des Opérations chez Capgemini Consullting. Ce diplômé de l'Ensam et d'HEC Paris, a débuté sa carrière en 2005 au sein de ce cabinet. Il a piloté des programmes de transformation pour des acteurs de l'industrie aéronautique et de la Distribution. Il porte désormais plus particulièrement les sujets de transformation digitale de la Supply Chain pour accompagner le développement de grands groupes. Depuis 2015 il dirige l'entité Supply Chain. Parallèlement à cette promotion, sont nommés principals : Déborah Van Dessel, Diplômée de l'école des Mines de Nancy et de la Sorbonne, +8 ans chez Procter & Gamble anime désormais l'offre Supply Chain Intelligence et a pour mission de développer l'activité Supply Chain sur le secteur CPG Retail. Sébastien Neyme (7 ans chez Pomona +2 ans chez Deloitte Conseil, avant d'entrer chez Capgemini Consulting en 2014) porte plus particulièrement les projets d'innovation digitale dans la logistique physique. Antoine Génin, 32 ans, diplômé de l'Edhec, contribue essentiellement au développement de projets Lean 2.0 dans les grandes entreprises et en particulier dans les DSI (Lean & digital IT). JPG
Alsei, spécialiste de l'immobilier des entreprises, annonce le début des travaux de construction d'un nouvel entrepôt logistique lancé en blanc par Logistis, le fonds logistique géré par AEW Europe. Ce nouveau bâtiment, véritable hub portuaire situé à l'entrée du grand bassin de consommation francilien est une illustration des spécificités du concept Stockespace. Située au coeur de la zone portuaire du Havre, à proximité immédiate des terminaux à conteneurs, au pied du pont de Normandie et disposant d'un accès direct aux autoroutes A13 et A29, ce nouvel entrepôt classe « A » est composé de 8 cellules, divisibles dès 4.500 m², disponibles à la location. JPG
Du 7 au 10 mars dernier s'est tenue la première « Biennale de la Logistique » organisée par le Pôle d'Intelligence Logistique, sur le Parc International de Chesnes. Pendant plusieurs jours, les visiteurs ont pu découvrir les métiers et opportunités du secteur, et les salariés et étudiants mettre en valeur leurs compétences lors d'évènements dédiés. « Avec plus de 1.300 participants, nous sommes très satisfaits de cette première édition, se félicite Thomas Daudré-Vignier, co-Président du Pôle d'Intelligence Logistique. « Il s'agissait de mieux faire connaître les différents métiers du secteur, de lutter contre les préjugés qui ternissent son image et ainsi renforcer l'attractivité du territoire. Grâce à l'appui de nos nombreux partenaires, notamment la Région Auvergne Rhône Alpes, l'Aftral et la CAPI, nous avons pu proposer un programme riche et varié aux visiteurs, qu'ils soient scolaires, étudiants, demandeurs d'emploi, salariés ou entreprises ». Le coeur de l'évènement était Logistic Expo, le salon Orientation, Emploi Formation. Pour sa 4e édition, Cette manifestation a accueilli plus de 600 collégiens, lycéens et professeurs le mardi 7 mars, et environ 500 demandeurs d'emploi et étudiants le mercredi 8 mars. Organisé au sein d'un entrepôt mis à disposition par Prologis, les visiteurs étaient invités à suivre le parcours d'un produit, de la commande en ligne à l'expédition chez le client. En complément du circuit, l'espace forum, composé d'une trentaine de stands des acteurs de l'emploi, de la formation et des entreprises a permis aux visiteurs d'aller plus loin dans leur projet professionnel et rencontrer les recruteurs. JPG
Media Markt, distributeur d'électronique grand public confie au groupe ID Logistics le traitement et la préparation des commandes de l'ensemble des produits commercialisés par le biais de son canal de distribution en ligne. Les opérations de gestion logistique seront centralisées sur le site madrilène de Pinto, où ID Logistics a ouvert une nouvelle plateforme de 30.000 m2 dotée d'un espace technique offrant des services tels que la personnalisation des produits, la configuration des équipements et la mise en service d'appareils téléphoniques et informatiques. Ce dispositif traite plus de deux millions d'unités par an pour 30.000 références. La mise en oeuvre de ce projet s'inscrit dans le cadre de la stratégie multicanale de Media Markt qui, en conjuguant tous les canaux de vente et de communication, entend améliorer toujours plus son service client. La société a, pour ce faire, investi 47 millions d'euros dans son programme de transformation numérique portant sur la conversion de l'ensemble de ses magasins en espaces numériques. Autre illustration de la stratégie multicanale de Media Markt, les nouveaux services proposés par la société sur ses sites logistiques, comme la livraison en deux heures des commandes en ligne, le retrait des commandes en mode « drive-in » ou la distribution personnalisée pour les entreprises. Selon José Manuel Sala, Directeur Supply Chain de Media Markt Espagne : « La solution logistique proposée par ID Logistics était en parfait accord avec notre modèle d'entreprise et nous permettait de nous adapter aux nouvelles habitudes de consommation tout en enrichissant l'expérience d'achat des clients ». JPG