Difficile de faire plus variée que la palette de services et de solutions proposées par les start-up mises en compétition pour la 2e édition du Start-up Contest SITL. Mercredi soir, 10 créateurs de ces entreprises innovantes ont eu chacun 3 minutes pour se présenter au public, avant d'être interrogés 2 minutes supplémentaires par un jury essentiellement composé de responsables Supply Chain dans des grands groupes. A l'issue des délibérations, c'est la société Ledgys qui a été distinguée, pour avoir commencé à donner un tour concret à l'utilisation de la Blockchain dans le monde de la logistique. En créant un actif numérique associé à un actif physique tout au long de la Supply Chain, sa solution et son application B-Track permettent de renouveler l'approche technologique des enjeux de sécurisation et de traçabilité des échanges. Le tout reposant sur des flux certifiés, sans possibilité de falsification. Parmi les thématiques abordées par les autres participants, on aura noté celles de la livraison du dernier km, avec SaveMyPaquet et sa solution de livraison en l'absence du destinataire reposant sur un filet sécurisé à fixer sous la porte. Ou avec TwinswHeel et son robot livreur autonome qui vise d'abord les marchés étrangers faute d'autorisation de circuler à ce stade sur les trottoirs des villes françaises. Dans l'entrepôt, Siatech a montré sa télécommande universelle sans fil ComHand permettant de piloter les mains libres les engins de manutention. Et pour localiser tous les produits stockés en temps réel, Uwinloc a présenté sa solution associant tags, e-beacons et outil logiciel. Pour un suivi plus étendu en dehors de l'entrepôt, ce sont des pastilles apposables sur les produits qu'a présentées Soft'Enov, pour assurer la traçabilité de produits sensibles ou précieux. Côté systèmes d'informations, Winddle a présenté une plate-forme collaborative permettant d'optimiser le délai de time-to-market des produits, tandis que DC Brain a fait valoir ses outils d'Intelligence Artificielle pour optimiser des flux logistiques, avec de belles références clients à la clé. Et sur le plan environnemental, Carwatt a expliqué son principe de réutilisation de batteries de voitures électriques pour électrifier en seconde main d'autres véhicules ou équipements de manutention. Enfin, un dernier candidat a tiré avantage de sa présence dans le Méga-Démonstrateur installé pour la 1ère fois sur SITL. Le vote de ses visiteurs du Méga-Démonstrateur a distingué la société Pickeos, qui participait au Start-up Contest avec une solution de Pick-to-Light basée sur des bandeaux de LED particulièrement économiques et faciles à mettre en œuvre. « Une solution qui devrait notamment intéresser les petits e-commerçants, ou les acteurs n'ayant que des budgets limités pour déployer le Pick-to-Light dans leur entrepôt », nous a expliqué Yannick Page, Fondateur et président de la start-up, en annonçant un prix de 30 euros du mètre linéaire, au moins 10 fois inférieur à nombre d'autres solutions. MR
C'est sur la SITL, mardi matin, que Paris&Co a choisi de lancer officiellement l'appel à candidatures pour constituer la deuxième promotion de start-ups pour sa plate-forme d'incubation dédiée à la logistique et la mobilité. Jusque-là connue sous le nom de LMUD (Logistique et Mobilité Urbaine Durable), cette plate-forme s'intitule désormais « Rolling Lab ». Le premier appel d'offres, en mars 2016, avait permis de sélectionner la première promotion de 14 start-ups spécialisées dans des domaines assez variés tels que le covoiturage, l'économie circulaire, les utilitaires électriques, ou l'optimisation de tournées. Cette année, la clôture de l'appel d'offres est fixée au 21 avril 2017 et l'annonce des lauréats aura lieu le 12 juin. La nouvelle promotion pourrait compter a priori entre 20 et 25 start-ups, qui seront accompagnées par l'agence de développement économique et d'innovation de Paris, et hébergées dans un espace de 1.600 m2 au sein de l'hôtel logistique Sogaris de la Chapelle International (18e arrondissement), à partir de septembre. Le jury est composé des représentants des grands comptes partenaires du « Rolling Lab », qui définissent par ailleurs les thématiques qui les intéressent en fonction de leurs besoins de développement en interne. Ils sont au nombre de sept : Carrefour, Colas, Total, FM Logistic, Sogaris, le groupe RATP et un nouvel entrant par rapport à l'année dernière, le promoteur immobilier (bureau et logistique) DCB International. « L'année dernière, les thèmes était plutôt orientés autour de la mobilité, mais cette année, la dominante est davantage logistique » nous a confié Andrada Dugan, Smart City Incubation Manager pour le Projet Logistique et Mobilité Urbaines Durables chez Paris&Co. Le rôle de l'association n'est pas de prendre des participations financières dans les start-up mais de les accompagner au travers de nombreux services (incubation, relations grands comptes, coaching, animations sectorielles, mise en relation à l'international, etc.). L'écosystème de la plate-forme est à la fois un lieu d'échanges et de co-développement, d'expérimentations, ainsi qu'une cellule de veille. « Nous espérons également faire aboutir d'ici l'été le projet Urban Lab, la mise en place d'un territoire autour de nos deux sites, Chapelle International et Nord-Express, qui concentrerait les expérimentations urbaines de grande ampleur sur un terrain de jeu restreint et très opérationnel, avec une approche scientifique » a déclaré Loïc Dosseur, co-Directeur Général de Paris&Co. JLR
Nous l'avons annoncé dans la NL : Transitic Systems, société lilloise spécialisée dans les solutions de tri, manutention et stockage automatisés, a racheté la start-up Matrix-Sync, qui avait été placée début janvier en redressement judiciaire, sans jamais céder pour autant au découragement. Pour la petite histoire, c'est après avoir lu un article concernant Matrix-Sync dans la NL du 18 janvier 2017 (NL n° 2067) que Frédéric Weber, le Pdg de Transitic, s'est décidé à prendre rendez-vous deux jours plus tard avec Matthieu Torras, le Pdg de Matrix-Sync. « Nous étions engagés dans une démarche de croissance de notre équipe informatique, notamment pour renforcer la connectivité de notre solution Open WCS qui a connu un réel succès depuis son lancement, avec sept ou huit implémentations » nous a confié Frédéric Weber. Au vu des complémentarités des deux sociétés, la rencontre de ces deux dirigeants (âgés l'un comme l'autre de 37 ans) se révèle décisive. Transitic est fortement intéressé par Flux-Sync, la plateforme numérique développée par Matrix qui permet de gérer les flux de la Supply Chain opérationnelle de bout en bout, de la prise de commandes jusqu'aux livraisons clients (en se connectant facilement à différents logiciels existants tels que les ERP, CRM, TMS, WMS, WCS, station chargeur, plate-forme e-commerce), ainsi que par Matrix WMS, qui rajoute une corde à son arc en matière de logiciels en intralogistique. Frédéric Weber annule les recherches de recrutement en cours : basée à Versailles, l'équipe de Matrix-Sync (plus d'une dizaine de personnes, sans aucun départ depuis la mise en redressement judiciaire) constituera désormais le pôle de ressources informatiques de Transitic Systems. « Flux-Sync est une solution de monitoring et d'analyse sur l'ensemble du flux, avec une base de données commune et notre vision est de d'en faire aussi à l'avenir un outil d'analyse prédictive piloté par l'intelligence artificielle » expose Matthieu Torras. JLR
Claire Phelipon vient d'arriver comme consultante chez Fil by Adameo. Cette diplômée de l'université de Paris XIII – Maîtrise de droit débute sa carrière aux Ressources Humaines de Publicis Conseil puis rejoint Adecco Group en 1989. Elle va occuper plusieurs fonctions dans le recrutement, la responsabilité d'agence, la responsabilité de clientèle de grands comptes du monde du transport et de la logistique, la direction des ventes. Depuis 2013, elle était Associée Fondatrice du Cabinet de Recrutement KLR'H. JPG
Dans le cadre de la réinternalisation de sa logistique, Leisure'n Pleasure, société spécialisée dans le mobilier pour l'événementiel, vient d'adopter le WMS IzyPro en mode SaaS pour son nouvel entrepôt situé à Lys-Lez-Lannoy (59). L'entreprise a par ailleurs recruté Christophe Loquet au poste de responsable logistique pour diriger ce site. « IzyPro présente de nombreux avantages, explique Fabrice Cazier, président fondateur de Leisure'n Pleasure. Il s'agit d'une solution économique. Mais c'est aussi un WMS rapide et facile à installer et à prendre en main. Enfin, son module Cartographie correspond exactement à nos attentes puisqu'il permet de moduler facilement l'entrepôt en modifiant rapidement les emplacements des allées, des racks et autres équipements ». D'une capacité de 3.000 palettes l'entrepôt dispose d'une zone de massification pour les produits qui ne peuvent pas être mis en rack comme les chalets, les kayaks et autres abris, et d'une mezzanine de plus de 100 m2 sur deux niveaux, destinée à accueillir les petites pièces (boulons, écrous, pieds des tonnelles de jardin, anneaux, bâches, etc.). Désormais Leisure'n Pleasure envoie la majorité de ses commandes le Jour J alors qu'auparavant, elles étaient envoyés à J+1. JPG
« DDMRP : enfin des résultats concrets en France ! » Tel est le thème de la conférence organisée le 30 mars à 19h à la Maison des Centraliens à Paris par le groupement Centrale Achats Supply Chain. Divers témoignages porteront sur l'implémentation du DDMRP, ses résultats en termes de performances opérationnelles et son potentiel pour transformer l'entreprise : DDMRP chez Albea, par Vincent Thibault, Albea Group Standards & Performance director, et Hervé Bellande, Directeur associé chez Axoma Consultants. Cette présentation abordera notamment l'impact sur les stocks et les options d'évolutions de cette implémentation. DDMRP chez Allergen Pringy France, par Philip Ribbins, Fondateur Associé d'Orchestr8 Consultants, et Jean-Philippe Malfetes, Directeur France d'Orchestr8 Consultants. Cette présentation dressera aussi l'aperçu de réalisations chez British Telecom, Burberry's et Shell. DDMRP chez Michelin et Pierre Fabre, par Anthony Fouqué, Formateur-consultant chez Agilea. Cette présentation s'accompagnera d'un retour d'expérience sur trois années et des perspectives sur le Demand Driven S&OP. La conférence sera animée par David Brown-Brulant, Expert productivité, et sera suivie par un cocktail. CG Programme et inscription en ligne
Gemfi-Gicram Groupe a livré fin 2016 à l'enseigne Maisons du Monde et AEW (investisseur via son fonds européen Logistis), une plate-forme logistique de 100.000 m² (16 cellules, 96 portes à quai) implantée au sein de la zone Ecopôle de Saint-Martin-de-Crau (13) et bénéficiant de la double certification Breeam et NF HQE. Exploité par Distrimag, filiale logistique de Maisons du Monde, le bâtiment serait à ce jour le plus grand bâtiment « Logistique Neuf » certifié NF HQE niveau « Excellent » en France. A l'occasion de la SITL 2017, Viviane Rofort, directrice exécutive de Certivéa a remis à Laurent Horbette (GEMFI) et Laure Darmon (AEW), en présence de Laurent Estienne, directeur de Distrimag, le certificat NF HQE niveau « Excellent » et l'attestation de classement Afilog. JPG
Vekia et Ysance annoncent le lancement d'une offre qui met leurs technologies d'Intelligence artificielle au service du parcours consommateur, depuis le pilotage de l'activité marketing omnicanal jusqu'à l'optimisation de la disponibilité en magasins. Il s'agit d'un connecteur qui facilite l'échange des données Supply Chain et marketing entre leurs solutions respectives. Ces données viennent alimenter les algorithmes des deux éditeurs afin d'affiner les calculs de prévision et d'optimisation des stocks d'une part, et des recommandations marketing d'autre part. Il en résulte un partage automatisé et une meilleure visibilité des informations entre les équipes Marketing et Supply Chain. « Aujourd'hui, les formats de magasins sont changeants, et les canaux de distribution variés et interconnectés. Le pilotage des stocks devient un véritable challenge, raison pour laquelle Vekia innove en mettant l'Intelligence artificielle au service de l'optimisation de la Supply Chain », commente Manuel Davy, Président exécutif et fondateur de Vekia. JPG Photo : Manuel Davy
Suite à un appel à projets lancé en octobre dernier par le Port d'Anvers, une liaison ferroviaire hebdomadaire avait été lancée par l'opérateur multimodal H&S Container Line au mois de décembre reliant entre le Port d'Anvers et Andernach (Allemagne) pour desservir les régions Rhin-Ruhr et Rhin-Main. Grâce à une aide financière accordée par l'autorité portuaire belge, H&S mettra en place une deuxième navette hebdomadaire entre le port et Andernach. En 2015, quelque 64 Mt de marchandises avaient été transportées entre ces deux régions industrielles allemandes et Anvers, le port le plus proche, dont une majorité par voie fluviale. L'appel à projets visait précisément à offrir une alternative à ce mode de transport : « Une part significative du fret entre Anvers de l'hinterland allemand sera à l'avenir acheminée par le rail. En tant qu'Autorité Portuaire, nous soutenons tous les projets contribuant à ce transfert modal essentiel » indique un porte-parole du Port d'Anvers. D'autres projets ferroviaires, non financés par le port, ont en effet également vu le jour avec pour destination l'Europe de l'Est (Autriche, Pologne, Tchéquie) et plus récemment l'Allemagne (liaisons Anvers -Wanne Eickel et Mannheim par DB Cargo, Anvers - Ludwigshaven par B Logistics). PM