Nous l'avons annoncé dans la NL : Transitic Systems, société lilloise spécialisée dans les solutions de tri, manutention et stockage automatisés, a racheté la start-up Matrix-Sync, qui avait été placée début janvier en redressement judiciaire, sans jamais céder pour autant au découragement. Pour la petite histoire, c'est après avoir lu un article concernant Matrix-Sync dans la NL du 18 janvier 2017 (NL n° 2067) que Frédéric Weber, le Pdg de Transitic, s'est décidé à prendre rendez-vous deux jours plus tard avec Matthieu Torras, le Pdg de Matrix-Sync. « Nous étions engagés dans une démarche de croissance de notre équipe informatique, notamment pour renforcer la connectivité de notre solution Open WCS qui a connu un réel succès depuis son lancement, avec sept ou huit implémentations » nous a confié Frédéric Weber. Au vu des complémentarités des deux sociétés, la rencontre de ces deux dirigeants (âgés l'un comme l'autre de 37 ans) se révèle décisive. Transitic est fortement intéressé par Flux-Sync, la plateforme numérique développée par Matrix qui permet de gérer les flux de la Supply Chain opérationnelle de bout en bout, de la prise de commandes jusqu'aux livraisons clients (en se connectant facilement à différents logiciels existants tels que les ERP, CRM, TMS, WMS, WCS, station chargeur, plate-forme e-commerce), ainsi que par Matrix WMS, qui rajoute une corde à son arc en matière de logiciels en intralogistique. Frédéric Weber annule les recherches de recrutement en cours : basée à Versailles, l'équipe de Matrix-Sync (plus d'une dizaine de personnes, sans aucun départ depuis la mise en redressement judiciaire) constituera désormais le pôle de ressources informatiques de Transitic Systems. « Flux-Sync est une solution de monitoring et d'analyse sur l'ensemble du flux, avec une base de données commune et notre vision est de d'en faire aussi à l'avenir un outil d'analyse prédictive piloté par l'intelligence artificielle » expose Matthieu Torras. JLR
Matthieu Torras et Frédéric Weber ©JL.Rognon
Matthieu Torras et Frédéric Weber ©JL.Rognon