Deux mois après avoir annoncé la création de ses deux agences de livraison de colis, l'une à Sainghin-en-Mélantois (Nord) et l'autre à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), Amazon vient d'ouvrir au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) une troisième agence en France, la deuxième en région parisienne. Selon l'e-commerçant, le site devrait créer 80 CDI dans les 18 mois suivant son ouverture. « C'est une bonne nouvelle en termes d'emplois, pour les partenaires du transport avec qui nous travaillons, ainsi que pour les clients franciliens à qui nous offrons des conditions de livraison rapides et fiables six jours sur sept », a déclaré Christian Berté, DG France d'Amazon Logistics (voir NL 2445), à l'occasion de la visite sur le site du maire du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen. Les trois agences, qui sont basées sur les mêmes processus, ont été développées et sont exploitées par Amazon Logistics. JLR
Timofey Popkov, le Directeur du développement de l'éditeur américano-russe AnyLogic, poursuit inlassablement son roadshow mondial auprès des clients et prospects pour présenter les avantages de la solution anyLogistix, lancée il y a un an. Cette dernière est spécifiquement conçue pour les problématiques liées à la Supply Chain (conception, optimisation et analyse des performances opérationnelles), avec de nombreux « objets » prédéfinis tels que les entrepôts, les clients, les usines, les fournisseurs, etc. anyLogistix s'appuie d'une part sur l'outil de modélisation et de simulation dynamique Anylogic utilisé en France par des grandes groupes comme Thalès, Dassault Aviation, ou ADP et d'autre part sur des méthodes analytiques, à l'aide d'un solveur CPlex d'IBM Ilog. « Notre grande différence, c'est justement d'être multi-méthode car autant les méthodes classiques fonctionnent très bien à grande échelle pour déterminer la localisation de nouveaux centres de distribution par exemple, ou élaborer un master planning, autant elles échouent à décrire la réalité d'une Supply Chain car elles s'appuient sur des hypothèses simplificatrices et ne prennent pas en compte les événements aléatoires et la dynamique des flux » a déclaré Timofey Popkov hier à Paris. D'où le recours conjoint, en fonction des problématiques, à la simulation dynamique qui permet de modéliser une Supply Chain avec un niveau de détail et de spécificités théoriquement infini (mais qui doit être tout de même choisi avec soin pour ne pas impacter les performances de calcul) afin de tester une multitude de scenarios « what if » en évitant l'effet « boite noire ». Comment la SC va réagir au lancement de nouveaux produits, ou à la perte d'un fournisseur par exemple. « On peut utiliser l'une ou l'autre des méthodes, ou les deux, selon les problématiques » indique Timofey Popkov. En France, Airbus Safran Launchers, le maître d'oeuvre industriel d'Ariane 5 et de la future Ariane 6, utilise déjà anyLogistix. Présente en France depuis 10 ans, AnyLogic est également implantée à Chicago et Saint-Pétersbourg (son siège historique). JLR Photo : Timofey Popkov, Directeur du développement d'Anylogic
Le cabinet Citwell et Supply Chain Magazine vous invitent le 1er juin de 8h30 à 12h à une conférence sur le Demand Driven dans le domaine de la distribution. L'approche Demand Driven séduit de plus en plus d'industriels (avec le DDMRP) par sa puissance de réponse aux difficultés des planificateurs dans un environnement où les nomenclatures propagent de la variabilité. Mais qu'en est-il en distribution ? Etre Demand Driven peut-il répondre aux défis spécifiques du secteur : la saisonnalité, l'erraticité de la consommation notamment dans l'e-commerce, la gestion des promotions et des assortiments, l'optimisation du remplissage des transports ? Comment s'organise un pilote, et quels sont les impacts sur les pratiques des planificateurs et prévisionnistes ? Cela a t-il un impact sur les entrepôts ? Trois utilisateurs en cours d'adoption de l'approche apporteront leurs témoignages et partageront autour des résultats et des défis de ce changement. Avec la participation de Louis Vuitton, Maison de maroquinerie de luxe, Monier Group, distributeur de matériaux de construction et DSIA, éditeur de solutions informatiques pour la distribution et le e-commerce. Programme complet et inscription en ligne.
Toyota Material Handling lance un nouveau système de navigation pour les AGV dont la particularité est d'utiliser deux techniques, le chariot pouvant passer alternativement d'un mode à l'autre. Avec la navigation dite « naturelle », des points de référence ou des repères pris dans l'entrepôt tels que des murs, des rayonnages ou des objets fixes servent à calculer la position du chariot. Cette navigation constitue un choix économique pour les entrepôts où l'environnement reste relativement constant. Aucun équipement supplémentaire n'est requis, ce qui limite les frais d'accessoires et d'installation. Dans une autre configuration ces chariots peuvent accéder à une technologie différente qui utilise des réflecteurs. Grâce à leur scanner, les chariots automatiques se positionnent en fonction de leur distance au réflecteur. « Nous sommes les seuls à proposer aujourd'hui deux types de navigation réunis dans un seul système », se félicite Hans Larsson, Directeur Logistics Solutions chez Toyota Material Handling Europe. JPG
Oracle annonce l'arrivée de plusieurs améliorations facilitant l'exploitation des outils Transport Management et Global Trade Management au sein de sa suite « Oracle Logistics Cloud ». Parmi ces améliorations figurent un nouveau configurateur « 3D » dont le rôle est d'optimiser les chargements et par conséquent de réduire le nombre de camions utilisés pour expédier les marchandises, une fonction de gestion de flotte également pensée pour réduire la tailles des flottes de véhicules, qu'ils soient en propre ou non, une révision de l'outil de gestion du planning des quais, un renforcement des capacités de support en ce qui concerne les déclarations de transit, import et export, ou encore une gestion des tarifs transport facilitée. Enfin, grâce à Logistics Adaptor (disponible via Oracle Integration Cloud Services), Oracle promet une intégration de ses outils avec votre ERP elle aussi facilitée et accélérée. PM
Société encore relativement inconnue, Flexe devrait très bientôt faire partie du vocabulaire de tous les e-commerçants américains. Basé à Seattle, tout comme Amazon, Flexe entend en effet les séduire en défiant le géant sur son terrain de jeu favori : la livraison ultra-rapide. Flexe n'est pas un 3PL mais une place de marché pour la location d'entrepôt à courte durée, elle dispose actuellement de 550 entrepôts disponibles dans un réseau comptant 220 partenaires propriétaires de bâtiments. Le concept est simple, lors de leur saison basse, ceux-ci mettent leurs excédents de surface en location via la place de marché. Ainsi, les e-commerçants qui n'ont pas, contrairement à Amazon, les moyens de faire construire des entrepôts aux quatre coins du pays (voire du monde), disposent de capacités partout aux Etats-Unis et ont la possibilité de stocker des marchandises en moindre quantité au plus près des consommateurs. Résultat, Flexe promet, et c'est la première nouveauté, une livraison en J+1 pour 98% de la population américaine dès aujourd'hui. Autre nouveauté, Flexe propose l'intégration de son service avec les sites marchands mais également, si le client le souhaite, avec les systèmes des transporteurs. Selon Karl Siebrecht, son CEO et fondateur, l'avantage par rapport l'option qui consiste à utiliser Amazon comme place de marché et comme préparateur de commandes, c'est la liberté. Les contrats sont à court terme et les données confidentielles (commerciales) demeurent en interne. Créée en 2013, Flexe a depuis levé pour près de 20 M$ et met désormais en location plus de 2,3 M m² de surfaces (1/4 des capacités d'Amazon), un chiffre qui devrait croître de 10 M m² avant la fin de l'année. PM Photo : Karl Siebrecht
Le chiffre d'affaires du groupe A.P. Møller – Mærsk a progressé de 5% au T1 2017 pour atteindre 8,963 Md$, au grand soulagement de son patron : « Nous avons enregistré une croissance d'une année sur l'autre pour la première fois depuis le T3 2014 » se réjouit Soren Skou, CEO du groupe danois, « Ces résultats reflètent notre ambition de redevenir une société en croissance. Maersk Line est en passe d'améliorer son résultat de plus d'1 Md€ en 2017 par rapport à 2016. Les tarifs contractuels et spot ont tous les deux progressé durant ce trimestre, y compris sur les routes Nord-Sud dernièrement. Maersk Line reste focalisé sur la restauration de la rentabilité et le maintien des parts de marché sur les prochains trimestres alors que les fondamentaux de notre secteur s'améliorent ». Le bénéfice net du groupe est enfin positif avec 201 M$. Résultat de sa focalisation sur la collaboration interne, en particulier entre APM Terminals et Maersk Line, l'activité Transport & Logistics (7 Md$) progresse dans son ensemble avec notamment +10% de CA pour Maersk Line malgré un résultat demeurant négatif (-66 M$, idem pour Damco -8 M$). Ces pertes sont compensées par la bonne performance d'APM Terminals et Maersk Container Industry qui enregistrent des bénéfices de 91 M$ et 14 M$ respectivement. L'arrivée d'Hamburg Süd, dont le rachat devrait être finalisé en fin d'année, contribuera à l'amélioration des résultats via la recherche de synergies (et de collaboration interne) qui devraient représenter 350 à 400 M$ d'ici à 2019. PM