A l'occasion de la journée mondiale anti-contrefaçon, mercredi dernier, le constructeur automobile PSA a été distingué dans la catégorie « Meilleure Technologie » par le Global Anti-Counterfeiting Network (Réseau mondial anti-contrefaçon). L'initiative récompensée porte sur l'identification unitaire des pièces de rechange et accessoires de ses marques Peugeot, Citroën et DS, ainsi que du réseau spécialisé Eurorepar. En pratique, la formule repose sur des étiquettes sécurisées apposées sur le conditionnement des pièces. Chacune comporte une structure holographique et porte les 4 derniers chiffres d'un numéro d'identification unique accompagné d'un QR Code. Via un smartphone, il sera possible de vérifier l'authenticité de la pièce à tous les maillons de la chaine, du douanier jusqu'au garagiste ou au client final. Le tout repose sur différentes solutions de Tesa Scribos, la branche spécialisée du fabricant d'adhésifs Tesa (lui-même filiale du géant Beiersdorf), qui compte déjà des références significatives dans l'automobile, côté équipementiers/fournisseurs. La distinction obtenue par PSA est d'ailleurs à relier à sa position de constructeur, et à son assemblage de technologies permettant d'élargir le principe d'authentification au-delà des dispositifs existants, très tournés vers l'interne. « Ce projet a été validé en décembre 2016 et prendra un tour concret dès juillet, le temps de finaliser le portail de commande des étiquettes et l'application qui renverra à la base de données permettant de recouper le QR Code et le numéro unique associé à la pièce. Des rouleaux d'étiquettes ont d'ores et déjà été commandés par notre plate-forme de distribution de pièces de Vesoul, et des fournisseurs pilotes sont dans la boucle, comme Valeo, Mann+Hummel ou Sogefi, nous explique Guillaume Nocella, responsable de la protection des marques chez PSA. Dès septembre, l'initiative va s'élargir avec d'autres fournisseurs, en ciblant d'abord des produits sensibles compte tenu des forts volumes et des enjeux de sécurité, comme les courroies de distribution, les plaquettes de frein, ou les optiques. L'objectif serait qu'en 18 mois, la totalité des pièces puissent faire l'objet de ce dispositif d'authentification ». L'enjeu porte notamment sur les 80 à 100 millions de pièces qui transitent chaque année par la plate-forme de Vesoul, devenue centrale dans la distribution en Europe, voire au-delà. MR Voir notre reportage dans SCMag n°111
Guillaume Nocella, Responsable de la protection des marques, et Marc Dupont, Chef de projet Etiquettes Sécurisées, tous deux travaillant au sein de la direction Services et Pièces du Groupe PSA.
Supply Chain Magazine et ses partenaires EOL (partenaire Or) et Generix Group (partenaire argent) ont organisé lundi dernier le 28ème Tournoi de Golf du Transport et de la logistique à Saint-Cloud, dans l'un des clubs les plus prestigieux de France. En début de journée Rémy Le Moigne, auteur du livre « Supply Chain Management », est intervenu sur les évolutions technologiques qui vont impacter la Supply Chain. Puis, après une séance d'entrainement et un cocktail déjeunatoire, les 24 équipes sont parties en Shot Gun (départ simultané des 18 trous du parcours). Les joueurs ont pu bénéficier du cadre somptueux du golf de Saint Cloud, sublimé par des conditions météorologiques particulièrement favorables. En fin de journée, remise de prix (trophées, sacs de golf, week-ends, magnums de champagne, housses de voyages...) et soirée cocktail dinatoire. Comme les Rois de la Supply Chain (en janvier) ou le Forum d'Eté qui aura lieu le 11 juillet à l'ESCP-Europe, cette grande journée a permis de réunir les acteurs de la Supply Chain et du transport dans un cadre convivial qui favorise l'échange entre membres d'une même communauté professionnelle. Ce tournoi a bénéficié du soutien de deux sponsors principaux : EOL, « partenaire Or » et Generix Group, « Partenaire Argent, ainsi que de la participation des sociétés FM Logistic, Eureka Consulting et Daf Lefevre. Reportage en photos
Les participants de la 28e édition du Tournoi de Golf du Transport et de la Logistique (1ère édition sous la marque Supply Chain Magazine) le 12 juin devant le Club House du prestigieux Golf de Saint Cloud Rémy Lemoigne, auteur de l’ouvrage «Supply Chain Management», présente en début de journée, les évolutions technologiques qui vont impacter les Supply Chains des entreprises dans les années à venir. Le cadre exceptionnel du golf de Saint-Cloud à quelques kilomètres seulement de Paris. Le cocktail déjeunatoire sur la terrasse du Club House qui surplombe le parcours de Golf. Au loin les participants peuvent apercevoir les tours de la Défense et de la capitale. Les golfeurs sur le parcours. Démarrée à 13h la compétition se finira vers 19h30. Avant la remise des prix, le cocktail dinatoire permet d’échanger entre acteurs de la communauté Supply Chain. Après l’effort, un moment de bonne humeur et de convivialité. Au micro, Jean-Charles Deconninck, Président de Generix Group, «Partenaire Argent» de la manifestation. A droite, Christophe Gallois, Consultant d’EOL, «Partenaire OR». De nombreux prix ont été remis aux vainqueurs dans différentes catégories. Supply Chain Magazine remercie chaleureusement ses soutiens de la première heure (en particulier EOL et Generix Group) ainsi que l’ensemble des participants. Nous prions les inscrits qui n’ont pu participer faute de place de bien vouloir nous en excuser. Mais le succès de cette édition préfigure un événement encore plus important et plus ouvert l’année prochaine. Et nous donnons rendez-vous dès maintenant à la communauté Supply Chain (golfeurs et non-golfeurs) pour une 29e édition du Tournoi de Golf du transport et de la logistique qui aura lieu en juin 2018.
OpenText Business Network (ex GXS), éditeur de solutions d'infogérance de gestion des flux Supply Chain B2B (Enterprise Information Management, ou EIM) basé à Waterloo dans l'Ontario (Canada), vient de racheter Covisint, un éditeur américain dont la plate-forme Cloud éponyme permet de développer des applications autour de l'Internet des Objets. Cette acquisition valorisée à 103 M$ USD vise à étendre ses capacités à répondre aux besoins globaux de ses clients dans le domaine l'IoT et en particulier celui de l'automobile. Basé à Détroit, Covisint compte en effet parmi ses clients de nombreux constructeurs dont Ford, General Motors, Daimler, Mitsubishi, Jaguar Land Rover ou encore Faurecia, et équipementiers dont Delphi et OnStar, autant d'entreprises qui cherchent à faire de la voiture un outil plus connecté. Pour autant, cette acquisition doit également renforcer la collaboration entre les acteurs de la SC en facilitant les échanges d'informations et en améliorant leur fiabilité. « Cette acquisition est la reconnaissance de notre excellence dans le secteur de l'IoT et de l'Identité. Nous sommes ravis d'avoir conclu cet accord avec OpenText qui représente la meilleure option pour nos équipes et nos clients à ce stade de notre évolution » commente Sam Inman, CEO de Covisint. PM
Le constructeur automobile Jaguar Land Rover a retenu Kuehne + Nagel pour gérer la logistique de ses pièces détachées en Europe continentale. Pour ce faire, le prestataire suisse prendra en main les opérations de trois entrepôts situés en France, en Espagne et en Italie. Ce nouveau contrat comprend également la mise en place d'une fonction de tour de contrôle et d'un centre de contact pour les clients du constructeur britannique, soit environ 400 concessionnaires en Europe, hors Royaume Uni. « Il s'agit d'un nouveau client très important pour Kuehne + Nagel, que ce soit au niveau régional ou mondial, puisqu'il nous permet d'élargir nos opérations dans la logistique des pièces détachées qui est l'un de nos secteurs clé. Nous sommes réellement heureux de mettre en place cette transformation de la Supply Chain de Jaguar Land Rover. Notre sélection est une démonstration de confiance en notre capacité à livrer une solution fiable, personnalisée et hautement technique doublée d'un plan de transition » commente Dominic Edmonds, SVP Contract Logistics Western Europe chez K + N. PM
Après les rachats de 7 sociétés depuis 2016 (Bernard Manutention Service, Lemonnier RailRoute, Vivier Manutention, Ardenn Diesel Manut, Afrelec, Vivier Matériel Industriel et Midi-Pyrénées Manutention), Aprolis renforce son implantation géographique dans l'Ouest et le Sud-Ouest de la France avec l'acquisition, le 30 mai dernier de Fabre Manutention et Omanouest Manutention, deux filiales du Groupe Convenant. « Ces nouvelles acquisitions s'inscrivent dans la stratégie de croissance du groupe Aprolis dont l'objectif est d'atteindre 300 M€ de chiffre d'affaires fin 2018. L'arrivée de ces 2 nouvelles filiales renforcent la position d'Aprolis en tant que leader dans la location multi-matériels de manutention en France » souligne Benjamin de Castelnau, Directeur Général du Groupe Aprolis. JPG
De gauche à droite : Marceau Convenant, Yves Convenant, Guy Convenant, Dirigeants du groupe Convenant, Denis Monnoyeur, Directeur Général délégué Groupe Monnoyeur, Benjamin de Castelnau, Directeur Général Groupe Aprolis.
L'usine du futur, la transformation digitale, l'industrie 4.0, la « smart industry ». La plupart des ouvrages de consultants qui traitent de ces sujets ô combien passionnants s'appliquent généralement à définir les enjeux, à livrer les clés de compréhension de cet univers jargonnant, à indiquer une méthodologie, et à citer, dans le meilleur des cas, quelques exemples. Mais aucun n'avait encore jamais tenté d'en faire un roman, histoire de dédramatiser la problématique et de la rendre un peu plus concrète. C'est l'option qu'a choisie Michaël Valentin dans son livre « The Smart Way. Excellence opérationnelle : transformer nos usines en pépites grâce à l'industrie du futur », publié récemment aux éditions Lignes de Repères. Un pari audacieux et plutôt réussi. Au travers du quotidien imaginaire de Pierre Valturis, un dirigeant à la tête d'une PMI vosgienne dans l'agro-alimentaire, l'auteur parvient à nous faire comprendre les enjeux technologiques (big data, objets connectés, numérique industriel, machines intelligentes et imprimantes 3D), stratégiques, humains, d'agilité et de développement durable que suppose une transformation vers l'industrie 4.0, tout en nous faisant partager les espoirs, les difficultés et les doutes rencontrés au quotidien par un patron au travers de ses échanges avec ses employés, ses clients, ses fournisseurs, son banquier, sa famille, etc. Ancien manager de production chez PSA, puis consultant chez McKinsey, avant de devenir directeur associé du cabinet de conseil Opeo, spécialisé dans l'excellence opérationnelle, Michaël Valentin aborde ainsi avec originalité et efficacité les conséquences d'un projet « Industrie 4.0 », qui modifie en profondeur et tout à la fois l'organisation de l'entreprise, son modèle économique, son mode de management, et ses relations avec l'environnement. « Dans le monde industriel, la méthode de mise en œuvre du changement est au moins aussi importante que la stratégie et la définition de la cible » souligne-t-il dans la conclusion de son ouvrage. Et pour ceux qui veulent aller plus loin dans la problématique, le livre est truffé de liens QR codes qui redirigent le lecteur vers des tribunes, des vidéos ou des documents explicatifs. Pierre Valturis parviendra-t-il finalement à engager ses équipes dans une véritable dynamique industrielle 4.0 ? Suspense... JLR The Smart Way par Michaël Valentin, aux éditions Lignes de Repères, 160 pages, 15 €TTC
On connait l'équipementier SSI Schäfer pour ses bacs en plastique, ses systèmes de stockage automatisés et ses solutions clé en main. Mais voilà que l'entreprise élargit encore son offre et propose désormais une solution intégrée permettant de réaliser des installations logistiques en assumant la responsabilité de toutes les étapes du projet, depuis le choix de l'emplacement jusqu'à la remise de l'installation. « Une telle approche intégrée permet de réduire les coûts, le nombre d'interfaces, les changements dans la planification, de limiter la perte de temps, de rendre les projets précisément calculables et finalement de réduire les risques encourus par les donneurs d'ordre », affirme Stefan Behrendt, Responsable de la gestion de la construction. Détenteur du label « Green Logistics », SSI Schäfer entend faire de l'efficacité énergétique et écologique de l'installation intralogistique et du bâtiment logistique un de ses points forts. L'éventail des options proposées va de l'installation éolienne, géothermique ou solaire intégrée à la gestion de la consommation énergétique, en passant par l'isolation thermique et l'optimisation de la ventilation et du chauffage, l'éclairage LED, ainsi que des systèmes de convoyage et des chariots de manutention efficaces sur le plan énergétique. Parmi ses réalisations les plus récentes, SSI Schäfer a construit en tant que fournisseur de systèmes un des plus grand centre de distribution de boissons d'Allemagne pour la société A. Kempf, une filiale de la coopérative allemande Edeka Südwest eG. Son approche générale de la planification et de la réalisation du projet aurait permis de mettre ce projet sur pied en 21 mois seulement, soit 11 semaines avant la date prévue. JPG
L'Aslog (Association française de la Supply Chain et de la logistique) a réuni hier 12 directeurs Supply Chain de grands groupes autour de la sortie de l'ouvrage « La Logistique, une affaire d'état » (cf. NL n°2442). Cette soirée d'échanges a donné lieu à une réflexion sur la Logistique comme moteur de la compétitivité internationale de la France, et créatrice de valeur durable pour notre économie et nos entreprises. Un sujet régulièrement abordé dans les Lab et les groupes de travail de l'association. « La France, à l'image de grands pays tels que les US, la Chine ou encore la Russie se doit de se doter d'un schéma directeur logistique international ambitieux pour accompagner à long terme la croissance de ses entreprises », rappelle Jean-Michel Guarneri, Président de l'association. « Sur l'échiquier mondial du commerce, l'opportunité économique saisie par plusieurs pays dans la logistique et le transport ces vingt dernières années doit être celle de la France à l'horizon 2020. Les coûts logistiques avoisinent 12% du chiffre d'affaires des entreprises, soit près de 10% de notre PIB. Le secteur représente plus de 1,8 million d'emplois et le savoir-faire des entreprises françaises se déploie dans le monde entier », soulignent Laurent Livolsi et Christelle Camman, tous deux maitres de conférences en sciences de gestion à l'Université d'Aix-Marseille et chercheurs au Cret-Log. JPG
Suite au départ de Pat Shanahan, qui devient Secrétaire (ministre aux USA) Adjoint à la Défense, Jenette Ramos devient la nouvelle VP Supply Chain & Operations de Boeing. Agée de 51 ans, cette diplômée en Management de la Harvard Business School a gravi les échelons du constructeur américain chez qui elle a débuté sa carrière en 1988. « Jenette apporte à ce poste près de trente ans de vaste savoir-faire en matière de management et d'aérospatial. Son récent travail de transformation des opérations de fabrication des appareils commerciaux lui sera très profitable dans cette nouvelle fonction, laquelle est critique à nos objectifs à long terme de croissance et de gains de productivité » souligne son nouveau responsable, le CEO de Boeing Dennis Muilenburg. En tant que responsable de la BCA (Boeing Commercial Airplanes) depuis 2014, elle a mené des travaux d'intégration de 11 sites répartis à travers le monde, soit 17.000 personnes, dont le rôle est de concevoir et produire à la fois de l'outillage et des pièces détachées (en composite ou en métal), des ensembles électriques et des équipements d'intérieur. De 2009 à 2014, son rôle de VP Operations Supply Chain Rate Capability à la BCA l'a vu développer les relations avec les fournisseurs et gérer un système de valorisation de la capacité à produire, à une époque où la production montait en cadence régulièrement. Elle était avant cela Responsable du site de production de Portland. Ayant précédemment eu des responsabilités dans ces domaines, elle supervisera également tous les aspects liés à la santé et la sécurité chez Boeing. PM Photo : Jenette Ramos
Le brasseur AB InBev et le grand distributeur Delhaize ont inauguré hier leur premier « train-bières », qui fait la liaison de 150 km entre Jupille (près de Liège), où est basée la brasserie de la bière Jupiler (groupe AB Inbev) et le centre de distribution de l'enseigne Delhaize de Ninove, entre Bruxelles et Gand. Le projet consiste à utiliser cette liaison ferroviaire trois fois par semaine afin de remplacer à terme 5.000 camions par an sur les routes belges. Les autres partenaires du projet sont l'opérateur ferroviaire Lineas (ex B Cargo, filiale fret de la SNCB), la Province de la Flandre orientale et Remitrans, la société de transport basée à Ninove qui a racheté puis remis en état de marche le tronçon de voie des derniers km. « J'espère que ce n'est qu'un début et que d'autres suivront notre exemple » a déclaré Denis Knoops, le CEO de Delhaize. JLR
De gauche à droite : le ministre flamand de la Mobilité, Ben Weyts, Denis Knoops (le CEO de Delhaize) et Geert Pauwels à droite (le CEO de Lineas). La rangée de derrière : le Ministre fédéral de la Mobilité François Bellot, et le député Geert Versnick (Président de la POM Oost-Vlaanderen).