Cette extension de la plate-forme de Laudun l'Ardoise s'inscrit dans le projet Caravelle, qui consiste à repenser l'organisation logistique de Carrefour en France en créant ou en adaptant certains entrepôts régionaux au multi-format (hypers, supermarchés et les magasins de proximité), afin notamment de régionaliser les flux et de réduire les coûts de transport. Sur la partie non alimentaire, le dispositif est quasiment finalisé avec un site central, national, en région parisienne, au Coudray Montceaux (équipements électrodomestiques, bazar, textile), confié à XPO Logistics et à Kuehne+Nagel et deux sites « binationaux » (pour les produits bazar et saisonniers), desservant les moitiés Nord et Sud de la France. Pour la moitié Sud, il s'agit donc de Laudun l'Ardoise (avec FM Logistic). Pour la moitié Nord, la plate-forme de Saran près d'Orléans, utilisée depuis 1995, va fermer et sera remplacée au premier trimestre 2018 par celle d' Artenay/Poupry (131.600 m²), actuellement en chantier, et dont l'exploitation sera confiée à Kuehne+Nagel. « En ce qui concerne les flux alimentaires, nous sommes à mi-chemin du projet de transformation Caravelle. Il reste notamment des grands projets de plates-formes multiformat à Mondeville et Colommiers qui devraient être achevées d'ici 2020 ». Au total, sans compter les 4 sites surgelés multi-régions, Carrefour devrait s'appuyer à la fin du programme Caravelle sur 58 entrepôts, dont 55 en alimentaire (avec en particulier quatre entrepôts « semi-régionaux » pour les produits à faible rotation, dont deux avec FM Logistic, à Epaux et à Savigny-sur-Clairis). En région parisienne, les choses pourraient encore continuer à évoluer de manière à « détendre » un peu les flux. JLR
L'Aslog, association qui fédère autour des métiers et problématiques de la Supply Chain plus de 2.000 professionnels, a décidé d'interroger les collectivités locales sur leurs problématiques liées à la logistique urbaine. Comment les sujets de livraison des marchandises en ville sont-ils appréhendés et gérés ? Quelles sont les instances de concertation en place ? Quels sont les initiatives déjà mises en œuvre et celles en projets ? Au travers d'une étude nationale, à laquelle 50 collectivités locales ont répondu, l'Aslog établi pour la première fois un panorama des pratiques et de la perception de la logistique urbaine au sein des collectivités locales. Les résultats de cette étude nationale montrent une grande hétérogénéité sur la perception des problématiques et des axes de solutions, mais aussi de nombreux projets d'étude et de mise en œuvre de solutions concrètes à l'échelle du territoire. Les attentes vis-à-vis de la communauté logistique sont fortes. Ce sont des attentes de partage des expériences et d'apport de connaissance afin de progresser dans la perception des problèmes et les solutions à mettre en œuvre. Le législateur a décidé de continuer à transférer aux collectivités locales des pouvoirs de décision sur l'organisation des flux de marchandises sur leurs territoires. « Partager les expériences, diffuser la connaissance, progresser vers une Supply Chain plus verte à l'échelle des organisations des entreprises, mais aussi des territoires. Ce sont là des objectifs fondateurs pour l'Aslog, qui, au travers de cette étude, participe pleinement à ces débats », précise Jean-Michel Guarneri, Président de l'association. A noter que le directeur de l'étude est Jérôme Libeskind, Fondateur de Logicités, animateur du groupe de travail logistique urbaine Aslog et le rédacteur, est Antoine Foucart, chef de projet ». Pour accéder à la synthèse de l'étude
Créée en 2011, « MaBoutiqueONaturel », maintenant connu sous le nom d'« Onatera », réalisait toutes ses commandes en interne. Mais la forte croissance de l'entreprise conduit son fondateur, Davy Drezet, à se tourner vers un professionnel de la logistique. Après une expérience malheureuse, Onatera opte en janvier pour le prestataire Logvad. Un choix qu'il ne regrette pas : « C'est une amélioration visible de tous les KPI logistiques, que ce soit en terme de qualité de préparation et respect de la promesse-client » assure Davy Drezet. Le e-commerçant est installé dans le nouveau bâtiment tournaisien de 7.000 m2, qu'a ouvert Logvad au début de l'année. Cet entrepôt est le 5e de la lignée et le 3e en Belgique avec celui de Mouscron et d'Estaimpuis. Comptabilisant désormais 29.000 m2 de surface, Logvad affiche la volonté d'accompagner ses clients dans leur progression avec des équipements technologiques adaptés. « Tout est mis en place pour permettre des cut-offs tardifs et assurer sur une partie du flux des livraisons « Same Day » dès ce trimestre », assure ce prestataire. Créée en 2004 par Olivier Coryn et Jérôme Breffel, Logvad est une entreprise de logistique spécialisée dans le e-commerce. Elle s'axe autour des métiers clés de la logistique BtoC, tout en étendant ses activités à des services marketing (studio photo, colis personnalisé avec vidéos, etc). JPG
Logicor, acteur européen dans la gestion et l'exploitation de centres logistiques modernes, annonce la nomination de Pierre Philippot au poste de Directeur Général pour la France. Ce professionnel de l'immobilier logistique exerçait auparavant la fonction de Directeur immobilier chez XPO Logistics Europe. Au sein de ce groupe, il gérait 11 millions de mètres carrés de bâtiments et 520 sites à travers l'Europe. Il était également en charge de la stratégie immobilière, dont la négociation des loyers, les transactions et le développement. De 2006 à 2011, il a travaillé comme Responsable du développement chez Sofade, principalement spécialisé dans le secteur de la logistique. La superficie totale des entrepôts français de Logicor s'élève à 2,5 millions de mètres carrés. Les effectifs de la filiale française de Logicor sont répartis entre les bureaux situés au centre de Paris et le parc logistique de Garonor à Aulnay-sous-Bois. JPG
Depuis le 1er juin 2017, LBM, spécialisée dans les activités de montage et de transfert d'équipements intra-logistiques, a officiellement absorbé FMI, acteur de la maintenance d'équipements logistiques et Avenir Automation, aux activités polyvalentes dans les mêmes domaines, donnant ainsi naissance à une seule et même entité identifiable sous la marque GTSF : Global Transitiques Services France. Bertrand Le Blevec, président de GTSF, entend ainsi positionner l'entreprise comme un partenaire incontournable auprès des constructeurs, intégrateurs et des opérateurs logisticiens intervenants sur le marché Français et Européen. La nouvelle direction a déjà engagé la fusion et la coordination des équipes maintenant organisées en 4 pôles : Commercial, Installations, Maintenance et Technique (Etude et Automatisme). « Ce regroupement permet une meilleure visibilité tout en dégageant une plus grande cohérence des différents métiers au service d'une clientèle toujours plus large. Il permet également un bénéfice interne immédiat, grâce une meilleure fluidité et un partage plus rationnel des tâches pour les 70 salariés répartis entre le siège Tourangeau et les différentes agences (Les Ulis, Chanas Lille et Nantes) » explique le dirigeant. Bertrand Le Blevec ne cache pas par ailleurs que cette opération permet de cumuler un chiffre d'affaire estimé à 8 M€ pour l'exercice 2017 et d'avoir ainsi accès à des marchés plus importants dans un secteur d'activité particulièrement dynamique. JPG Photos de gauche à droite : Bertrand Le Blevec, Abdelah Haddout, Sophie Jallet
Réunis en Assemblée Générale à Bordeaux aux côtés de l'USNEF et de Transfrigoroute France, l'UNTF (Union Nationale du Transport Frigorifique) a soufflé ses 10 bougies. Les transporteurs frigorifiques ont en effet souhaité créer une structure autonome et indépendante et ont signé les statuts de cette nouvelle Union Nationale du Transport Frigorifique en septembre 2007. L'UNTF réunit aujourd'hui plus de 60 entreprises de transport qui exploitent une flotte cumulée de plus de 15.000 véhicules frigorifiques. L'Assemblée Générale 2017 a par ailleurs renouvelé son Conseil d'Administration. JPG
UPS annonce aujourd'hui de nouveaux objectifs ambitieux en matière de développement durable. La société de transport prévoit en effet d'ajouter des véhicules alternatifs tout en ayant davantage recours aux énergies renouvelables. Ces objectifs s'inscrivent dans le cadre de son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre de ses opérations terrestres mondiales de 12% d'ici 2025. L'une des volontés du transporteur est de faire en sorte que 25% de l'électricité consommée par sa flotte provienne des énergies renouvelables dans 8 ans. De plus, d'ici 2020, UPS prévoit qu'un véhicule neuf sur 4 achetés chaque année sera un véhicule à carburant alternatif et équipé de technologies avancées, contre 16% en 2016. Par ailleurs, en 2025, 40% du carburant consommé dans le cadre de ses opérations terrestres devra provenir d'autres sources que l'essence et le diesel, contre 19,6% en 2016.UPS exploite aujourd'hui plus de 8.300 véhicules à carburant alternatif. Sa flotte comprend des véhicules électriques, hybrides électriques et hybrides hydrauliques, des véhicules fonctionnant au gaz naturel comprimé, au gaz naturel liquéfié et au propane, ainsi que des véhicules utilisant des matériaux composites légers et moins gourmands en carburant. La stratégie du géant américain implique de mettre en place un réseau logistique intelligent de véhicules équipés de technologies avancées et d'équipements alimentés par des sources d'énergie plus diverses et durables. JPG
Poursuivant son rêve de livrer les centre villes en drone, Amazon a imaginé la ruche à drones, sorte de grand cylindre à la fois tour de contrôle et plate-forme de crossdock. Un brevet déposé la semaine dernière montre en effet deux différents types de bâtiments, l'un muni d'anneaux l'autre non, accueillant des camions au rez-de-chaussée et une armée de drones, potentiellement une centaine, sur les autres niveaux. Le système laisse à des robots le soin de charger les drones, le déchargement des camions demeurant semble-t-il une tâche assurée par des collaborateurs humains. Aucun mot sur la montée des colis à travers les différents étages mais on peut sans peine imaginer un système d'ascenseur central de type Qimarox. Stationnés sur des plates-formes inclinées, les drones chargés décollent selon une trajectoire en biais, afin d'éviter les collisions, aidés en cela par des jets d'air comprimé dirigés vers les hélices et les poussant vers le haut. A chaque fenêtre correspondra un numéro de livraison précis ce qui devrait empêcher l'atterrissage de tout drone non autorisé, n'en déplaise aux amateurs et détenteurs de drones lambda. Ces bâtiments étant destinés aux abords des centres villes, un algorithme donnera la priorité aux plates-formes situées en hauteur afin de limiter les nuisances sonores pour les piétons évoluant à proximité. Si rien n'indique que ce projet verra le jour, il parait néanmoins autrement plus réaliste que le zeppelin à drones imaginé par Amazon voici quelques mois (voir NL n°2405). Encore faut-il que la législation autorise un jour la livraison aérienne en agglomération. PM Source : New Atlas
Bolloré Logistics Nigeria a décroché (en septembre 2016) un contrat de deux ans lui confiant la gestion d'un entrepôt de 16.290 m² et des 171 collaborateurs présents sur le site de production d'Unilever Nigeria Plc situé dans la zone industrielle d'Agbara, dans l'État d'Ogun. Dans le cadre de ce contrat, Bolloré Logistics a pris en main la réception quotidienne des produits finis, le stockage, la gestion de l'entrepôt, l'inventaire, le reconditionnement, la préparation des commandes, le groupage et la distribution des produits. L'efficacité des processus et la visibilité sur l'état des stocks et des commandes sont assurés par le WMS de SAP. Chaque mois depuis le démarrage de l'activité, plus de 600 camions, transportant 21.397 palettes, ont été chargés et déchargés par les équipes de Bolloré Logistics, Unilever ayant constaté depuis des gains de productivité et une meilleure efficacité globale. Unilever Nigeria élabore et distribue des aliments, des boissons, des produits d'entretien et des produits d'hygiène vendus notamment sous les marques Omo, Rexona, et Knorr. Outre les opérations d'Unilever, Bolloré Logistics Nigeria gère actuellement les activités d'entreposage d'autres acteurs majeurs du secteur des produits de consommation courante tels que FrieslandCampina et A&P Foods. PM
Depuis le 26 juin, le distributeur anglais Tesco propose aux habitants de certains quartiers de Londres un service de livraison en une heure. Disponible contre £ 7,99 (9€) sans minimum d'achat mais pour une commande de 20 articles maximum, en raison de la faible capacité de transport du scooter utilisé, ce service est proposé sur une sélection de 1.000 références dont les fruits et légumes, viande, articles de boulangerie, nourriture pour animaux mais aussi produits de beauté et liés à la santé. Il suffit d'utiliser l'application Tesco Now (à ne pas confondre avec Amazon Now) pour passer la commande dans un créneau allant de 8h à 23h en semaine et de 9h à 23h le weekend, et recevoir en temps réel la validation des différentes étapes de préparation et de livraison. « Les besoins des clients changent et nous voulons offrir une gamme de services qui réponde à leurs besoins d'achat. Nous avons hâte de savoir ce qu'ils pensent de ce nouveau service » commente Adrian Letts, Online Managing Director chez Tesco. Le premier distributeur britannique ne fait en réalité que rattraper son retard : après un test similaire mené l'an dernier, Sainsbury's a en effet pérennisé cette offre : il livre en 1h 7j/7 moyennant 5£ par mois, ou du mardi au jeudi contre 2,50 £ par mois sur des engagements de 12 mois et pour des commandes d'une valeur minimum de 40 £. De son côté, Amazon Fresh UK offre la livraison pour toute commande supérieure à 40 £ mais propose également un abonnement à 6,99 £ par mois qui s'ajoute à l'abonnement Amazon Prime prérequis et coutant 7,99 £ par mois ou 79 £ à l'année. En France, Amazon (Now) livre en 2h gratuitement et en 1h contre 5,90 €, tous les jours de 8h à minuit. PM