Astre, premier groupement européen de transport et de logistique avec environ 170 PME actionnaires, vient d'annoncer le lancement d'Astre Overseas suite au rachat du freight forwarder Air Cargo International (ACI), une PME de 30 salariés en France (Roissy, Orly, Lyon, Marseille et Clermont Ferrand) et aux Etats-Unis (San Francisco), réalisant un chi¬ffre d'affaires de 15 M€. Les compétences internes d'ACI, qui conservera sa dénomination pendant encore un certain temps, vont désormais permettre aux adhérents transporteurs et logisticiens du groupement Astre de pouvoir répondre aux demandes de leurs clients sur des problématiques overseas , notamment sur l'organisation de différents modes de transport (maritime, fluvial, aérien, ferroviaire, multimodal), l'acheminement des marchandises, la prise en charge des procédures administratives et douanières ou encore le stockage sous douane. Astre Overseas est ainsi considérée comme une nouvelle solution réseau du groupement, au même titre que Astre Palet System, Astre Chariot ou Astre Location. JLR
La semaine dernière, l'éditeur Dynasys a réuni à Paris plus de 100 personnes en provenance d'une demi-douzaine de pays lors de sa 1ère Conférence Utilisateurs européenne. « Cela illustre notre développement international, nous sommes passé en 5 ans d'une entreprise de 40 collaborateurs à plus de 150 aujourd'hui, avec une présence en Europe et en Amérique du Nord, ainsi qu'en Australie ou à Singapour. Et le cap des 200 se profile avec des projets d'implantation en Amérique du sud et en Asie-Pacifique », nous a confié Ariel Weil, son Directeur Général. Une internationalisation palpable lors de l'événement, dont toutes les présentations se sont déroulées en anglais. Côté partages d'expérience, David Adoutte, directeur Supply Chain des laboratoires Expanscience a témoigné d'un des premiers déploiements de la solution Dynasys directement en version cloud, en 2016. Un autre temps fort a été l'intervention d'Odile Daragon, chef de projet chez l'industriel ARaymond, en cours de déploiement de l'APS sur la quasi-totalité de ses 26 sites de production dans 25 pays, d'ici fin 2018. Un nouveau volet est déjà d'actualité avec le lancement sur son site grenoblois d'un pilote de DDMRP (Demand Driven MRP). En mai dernier, Ariel Weil nous avait confié que Dynasys travaillait sur ce type de solution (voir NL n°2491), et un module DDMRP certifié est annoncé sous quelques mois. « Il y a une forte attente de nos clients et prospects car la démarche DDMRP permet de résoudre certaines de leurs problématiques de planification opérationnelle. Mais selon nous, il s'agit davantage d'un complément des outils existants que d'une révolution susceptible de se substituer aux méthodes de prévision/planification portées par les APS ». Reste que selon Dynasys, l'évolution plus fondamentale tient à l'alignement des processus supply chain et finance au sein de solutions dites IBP (Integrated Business Planning). « On en parle depuis 2-3 ans, sachant que chacun établit aujourd'hui ses prévisions de son côté. D'ici peu, nous proposerons une solution préconfigurée pour l'approche IBP, avec des tableaux de bord permettant une réelle intégration des indicateurs de la SC et de la finance, et de mesurer l'impact de chaque décision de la supply chain en matière d'Ebitda, de besoin de fond de roulement ou de trésorerie », annonce Ariel Weil. MR Dynasys a distingué les projets de plusieurs clients, dont ceux d'ARaymond et Expanscience
Lors de cette Conférence Utilisateurs, Ariel Weil a également livré ses réflexions sur les évolutions technologiques en cours et à venir. En commençant par saluer la montée en force du cloud, qui représente déjà environ 1 déploiement sur 2 en France, voire 3 sur 4 outre-Atlantique. « Cela fait partie de notre rôle d'éditeur que d'aiguiller nos clients vers les choix technologiques qui deviendront les standards de demain, considère le DG de Dynasys, qui a aussi livré sa vision technologique à un horizon plus lointain. Il retient notamment trois pistes qui s'articulent pour dessiner le futur des outils et principes de prévisions : le machine learning, la blockchain et les « lacs de données » (data lakes, en VO). « Le machine learning va être le 1er à prendre une réalité concrète, avec des travaux pilote en 2018, et un début d'intégration dans nos solutions dès 2019. Avec cette couche, l'outil pourra se fonder sur les données du client pour établir de lui-même le mode de prévision le plus pertinent, sans passer par paramétrage préalable par nos experts », considère Ariel Weil. Cela participe selon lui d'une évolution plus large de la façon dont d'élaborent et se déploient les progiciels : « Jusque-là, le développement d'une solution se structurait en phases successives, selon un modèle « Think, Design, Build & Operate », où le client ne bénéficiait des fonctionnalités de l'outil qu'à la toute fin. A l'avenir, je pense que nous allons vers un modèle « Connect, Operate, Transform », où l'idée est que le client accède très directement à l'outil via les terminaux de type tablette ou smartphone, et qu'il commence tout de suite à en utiliser les fonctionnalités pour entamer sans délais sa transformation. Quant aux deux autres pistes technologiques, elles correspondent à un horizon plus moyen terme dans la vision d'Ariel Weil : « la blockchain va impacter la nature-même des données car c'est au sein de blockchains que figureront toutes les données relatives aux transactions entre un client et ses fournisseurs, voire aux transactions internes entre les différentes fonctions de l'entreprise. Avec de nombreux avantages en termes de fiabilité ou de sécurité. Enfin, j'ajoute le volet des « lacs de données » qui regrouperont toutes sortes de données, stockées sous une forme destructurée tout en restant accessibles ». Gageons qu'il faudra encore quelques Conférences Utilisateurs avant que ces pistes technologiques prennent un tour plus concret. MR Photo : Ariel Weil, DG de Dynasys
Plus d'un millions d'organisations à travers le monde, dont des réseaux de transport nationaux, ont été déjà touchées par une cyberattaque massive en cours de propagation via des objets connectés, selon Check Point Research, qui étudie les menaces informatiques. Et cela ne constituerait que les prémices d'une cyber-tempête bien plus dangereuse que le botnet Mirai en 2016 (un botnet est un réseau de bots informatiques, ou logiciels autonomes, communiquant avec d'autres bots pour exécuter des tâches). En effet, un malware infecterait actuellement à un rythme très rapide divers objets connectés comme des caméras IP sans fil. Il évolue sans cesse depuis fin septembre en exploitant un nombre croissant de vulnérabilités. Chaque objet propage le code malveillant à d'autres objets connectés, créant un botnet IoT, surnommé IoTroop ou IoT_reaper , et contrôlé par l'auteur non identifié de la menace informatique. Selon la division de recherche de l'éditeur israëlien Check Point, spécialisé dans la cybersécurité, il est vital que les organisations fassent les préparatifs nécessaires et mettent en place des mécanismes de défense avant d'être frappées par l'attaque. CC
Les attaques se multiplient depuis le 29 septembre sur les objets connectés.
Filiale de Le Roy Logistique depuis 2008, U.L.T.R.A. Transport (Unité Logistique Transports Affrètements) deviendra la 22e agence du groupe à partir du 1er Janvier 2018. Créé en 1991 par Gérald Saulneron, Ultra Transports est, depuis plus de 26 ans, un acteur reconnu dans l'organisation de transports et de logistique en Occitanie. Demain, en tant qu'agence du bassin toulousain, cette structure de 16 collaborateurs représentera sa nouvelle enseigne auprès de ses clients et futurs prospects. « C'est une transition importante pour l'agence qui assurera le prolongement de la qualité de service et du climat de confiance bâtis depuis plusieurs années », indique-t-on chez Le Roy Logistique. Gérald Saulneron, faisant valoir ses droits à la retraite, son successeur prendra ses fonctions dès le 1er novembre. JPG
Abandon progressif de l'utilisation des véhicules à combustion fossile, avec un objectif « zéro émission » à horizon 2030. Les maires de douze grandes villes mondiales se sont engagées à cela hier lors du Sommet du C40, présidé par Anne Hidalgo, la maire de Paris. Pour y parvenir, ils prévoient de montrer l'exemple en achetant uniquement des véhicules à zéro émission pour les flottes municipales et en développant les alternatives pour les citoyens et les entreprises, notamment « le transport public et partagé, le cyclisme et la marche. En revanche, rien dans la déclaration ne concerne la logistique urbaine. Les 12 premières villes signataires de cet engagement (soutenues par Tokyo, qui fait figure de précurseur dans ce domaine) sont : Auckland, Barcelone, le Cap, Copenhague, Londres, Los Angeles, Mexico, Milan, Paris, Quito, Seattle et Vancouver. JLR
L'intégrateur/éditeur Acsep renforce son activité conseil avec l'arrivée de Jean-François Gentile au poste nouvellement créé de consultant process et logistique opérationnelle. Agé de 53 ans, ce diplômé d'une maîtrise de logistique à l'ESSEC IMD (1991) était précédemment Directeur Ingénierie Logistique et des systèmes d'information de C-Log, pour lequel il travaillait depuis 2003. Il a commencé sa carrière en 1989 en tant que responsable logistique adjoint chez Spad Distribution, avant de rejoindre Ducros SR Messagerie en 1993 en tant que responsable du service client. Trois ans après, il est nommé directeur du site Logidis géré par Tibbett & Britten, puis responsable logistique en 1999 au sein de Prodirest. En 2001, il devient chef de projet logistique et informatique chez Infolog Solutions. Cette embauche traduit la volonté d'Acsep de développer de nouvelles expertises et de nouveaux services liés notamment autour des projets de mécanisation et à d'automatisation. JLR Photo : Jean-Francois Gentile
Depuis le référendum sur l'indépendance de la Catalogne, de nombreuses grandes sociétés menacent de quitter cette communauté autonome, c'est notamment le cas des banques CaixaBank et Danco de Sabadell et de l'opérateur autoroutier Abertis. Deux acteurs plus proches du monde de la logistique sont passés de la menace à l'action, il s'agit de MRW et du fabricant TAB. Fondée en 1977 et basée à L 'Hospitalet de Llobregat (Barcelone), MRW est un spécialiste du transport urgent comptant 1.300 implantations et 61 plate-formes logistiques en Espagne, au Portugal, à Gibraltar, Andorre et au Venezuela. Selon Cuadernos de Logistica, il prévoit la relocalisation de son siège dans la communauté de Valence en raison de « l'incertitude du panorama socio-politique de ces dernières semaines ». C'est aussi la raison qui a poussé TAB à déplacer le sien à Madrid. Fondé en 1965 en Slovénie, TAB a ouvert sa branche espagnole en 2005. Il y produit une gamme de batteries au plomb et au gel, à usage industriel et connues des utilisateurs de chariots élévateurs, ainsi que des batteries de moto. PM
Cainiao Network, le bras armé d'Alibaba en matière logistique, a inauguré la semaine dernière un entrepôt dernier cri à Huizhou, dans la province du Guangdong (Sud de la Chine). Selon l'agence de presse Xinhua, il s'agit de l'un des nombreux entrepôts que le prestataire envisage d'ouvrir en Chine en vue de la folle journée des célibataires célébrée le 11 novembre. Cette plate-forme automatisée dispose d'environ 200 AGV (Automated Guided Vehicle) porteurs d'étagères capables de traiter plus d'un million d'expéditions chaque jour. Elle permettra de livrer les consommateurs des villes du Sud de la Chine continentale ainsi que Hong Kong. Rappelons que « le jour des célibataires » est le plus grand évènement marketing du monde au cours duquel les consommateurs chinois achètent massivement en ligne. En 2016, Alibaba avait raflé... 16,3 Mds€, en 24 heures ! JF
Les volumes transportés par voie ferroviaire entre la Chine et l'Europe vont-ils en s'accélérant ? C'est en tout cas ce qu'affirme le centre logistique régional de la province autonome ouïgoure du Xinjiang (à l'extrême Ouest de la Chine). Pas moins de 700 trains de marchandises devraient relier cette année Urumqi (capitale du Xinjiang) à l'Europe. A ce jour, plus de 500 trains ont déjà effectué ce trajet. Un chiffre sensiblement supérieur à celui de l'année dernière. Urumqi a développé ces dernières années un service de guichet unique incluant notamment la gestion du dédouanement, de l'inspection et de la quarantaine, du transport ferroviaire et de la logistique. Selon la China Railway Corporation, plus de 5.000 trains de marchandises ont circulé entre les villes chinoises et européennes depuis six ans. JF