Créée en juillet 2016, la société B2wise est ce que l'on pourrait appeler un pure player du DDMRP. Dès lors, rien d'étonnant de voir arriver à la tête de la filiale française, Laurent Vigouroux, lui-même promoteur du concept DDMRP au sein de son ancienne entreprise (Bernard Controls, lauréat des Rois de la SC il y a deux ans), puis comme expert indépendant. « L'idée de B2wise, explique-t-il, c'est de permettre à des entreprises qui ont à gérer une multitude de références d'utiliser un outil simple et spécialisé dans le DDMRP : on met en place des buffers dans une Supply Chain, on les rend dynamiques et on regarde ce qui se passe pour procéder aux ajustements. C'est une véritable aide à la décision notamment pour les ordres d'achat, les ordres de transfert (en inter-sites) ou les ordres de fabrication », explique le directeur général. Contrairement à un ERP classique, B2wise va faire de la simulation pour voir comment les flux réagissent avec les buffers. Cela permet de se projeter dans le futur et d passer de la simulation à la réalisation en fonction des résultats. « C'est plus simple et plus collaboratif qu'un ERP », affirme Laurent Vigouroux. Créée en janvier dernier, la filiale française a déjà signé avec un client industriel, en l'occurrence la société Sames Kremlin qui fabrique des pistolets de peinture mais aussi des robots 6 axes pour l'industrie automobile. « Cette entreprise possède deux usines en France, l'une à Meylan, l'autre à Stains, explique le dirigeant. Au début, ils ont commencé à travailler avec un tableur. Mais devant la complexité (32.000 buffers), ils ont opté pour B2wise. Après un développement très rapide, la solution a d'abord été installée sur le site de Stains, puis à Meylan. Aujourd'hui, elle est déployée dans les 18 filiales du groupe ». Laurent Vigouroux estime que les points forts de son entreprise reposent sur 3 piliers : la qualité des développeurs aux Etats-Unis, l'expérience du fondateur Kevin Boak et une solide équipe de direction composée de plusieurs pionniers du DDMRP. Naturellement, la solution est estampillée du sceau de Carol Ptak, présidente du Demand Driven Institute. Laurent Vigouroux sera présent sur les 7 et 8 novembre prochains sur le salon Supply Chain Event avec un stand et une conférence. L'occasion pour lui de faire connaitre sa solution au public, mais aussi de prendre contacts avec de jeunes talents, car la croissance est forte et les perspectives prometteuses. JPG Photo : Laurent Vigouroux
Transformation digitale oblige, l'éditeur enrichit son offre de solutions avec le lancement d'Akanea Supply-Chain Platform. Cet outil collaboratif permet aux transporteurs, prestataires logistiques, transitaires ou chargeurs, d'interagir avec l'ensemble des parties prenantes de leur problématique transport et supply chain, tout en assurant le lien avec les outils déployés et utilisés en interne. Avec cette plate-forme web qui sera présentée lors de Supply Chain Event, les 7 et 8 novembre (stand C14), Akanea est désormais en mesure de répondre aussi bien à la problématique de digitalisation des processus métier internes des entreprises qu'à celle des relations avec leur écosystème : donneurs d'ordre, sous-traitants, douane, Cargo Community Systems (CCS) portuaires ou aéroportuaires, bourses de fret, et même banques ou consommateurs. « Akanea Supply-Chain Platform est un agrégat de services qui capte l'information en masse, tout l'enjeu résidant dans la restitution de cette information au bon endroit au bon moment avec la meilleure pertinence. Il s'agit d'échanges du type eCMR, statut de livraison, avis de réception, avis de mouvement portuaire, etc., qui transitaient originellement en flux EDI, mais qui évoluent de plus en plus vers le web-service. La particularité de notre plate-forme est qu'elle est en mesure non seulement de communiquer avec nos logiciels-maison, tels que le TMS ou le WMS, mais également avec des systèmes tiers. Elle unifie les points d'accès à l'information, en faisant office de connexion inter-applications grâce au Cloud, à l'EDI et à des connecteurs standards », indique dans un communiqué Arnaud Martin, Directeur marketing d'Akanea.
La nouvelle plate-forme connecte l'entreprise à tout son écosystème
Spécialiste de la chaussure masculine, le fabricant et distributeur Finsbury connaît depuis plusieurs années une croissance régulière avec aujourd'hui plus 60 points de vente (succursales et franchises) en France et à l'international. En 2016, l'entreprise a fait le choix d'investir et de développer sa logistique en interne. Cette décision s'est traduite par la construction d'un entrepôt de 3.000 m2 à proximité de son siège, à Bonneuil sur Marne. Pour la partie informatique, l'entreprise a opté pour l'ERP Yourcegid Retail Y2 et pour la solution WMS pré-paramétrée Bext One de l'éditeur Infflux. Bext One a comme mission de piloter les flux et les process du nouveau site logistique selon les « meilleures pratiques ». Opérationnel depuis le printemps dernier, le WMS a pour vocation de garantir à Finsbury l'accélération et la fiabilisation de ses opérations, de la réception à la livraison, pour absorber sa croissance annuelle et servir ses ambitions internationales, à savoir plus de 120 points de vente prévus à l'horizon 2022. JPG
Sur les neuf premiers mois de l'année, le groupe allemand Kion a reçu pour 5,699 Mds € de commandes, soit une croissance de 40% qui bénéficie principalement du rachat de Dematic. « Notre secteur, celui de l'intralogistique, bénéficie pleinement de facteurs de transformation tel que l'e-commerce et des grandes tendances que sont l'automatisation et la digitalisation. Grâce à Dematic, et à notre segment Supply Chain Solutions, nous sommes idéalement positionnés pour profiter de ces opportunités » commente Gordon Riske, CEO du groupe Kion. Si Dematic a mathématiquement dopé les résultats du groupe, son activité, désormais comptabilisée au sein de la B.U. Supply Chain Solutions (qui comprend également Egemin) a connu une légère baisse sur cette même période avec certes 1.593 Md€ de ventes mais seulement 1.406 Md€ de prises de commandes. Sans l'expliquer, le groupe Kion reconnait une « hésitation à investir et un retard dans la prise de décision ». La B.U. chariots élévateurs se porte par contre très bien avec des ventes en croissance de 8,2% à 4.070 Md€ et des commandes totalisant 4.280 Md€ (+9,2%). Le CA groupe s'établit donc à 5.675 Md€ entre les T1 et T3 pour un EBIT de 561,8 M€ et une marge brute de 366,1M€, mais le groupe revoit ses ambitions à la baisse et anticipe un CA 2017 entre 7,55 et 7,9 Md€. PM Photo : Gordon Riske, CEO, Kion
La branche chariots élévateurs de Toyota Industries Corporation réalise une belle année dans un contexte économique favorable. Au global, le groupe a enregistré une progression de 12.5 % de ses ventes par rapport à l'année précédente. Sa branche chariots élévateurs, Toyota Material Handling Group (TMHG), a connu une croissance de 1,2 Md€ pour atteindre 8,7 Mds€ et 253.000 chariots vendus sur le marché mondial. Sur cette période, TMHG a poursuivi sa stratégie de développement en s'appuyant sur les nouvelles technologies, avec notamment des chariots élévateurs thermiques haute capacité ou électriques à forte autonomie. En Europe, son chiffre d'affaires atteint 2,2 Mds €, soit une croissance de 10 % par rapport à la même période de l'an passé. En France, le constructeur a augmenté son CA de 5 % pour atteindre 325 M€. Dans le même temps, l'effectif est passé de 750 à 840 salariés. A noter que la société a lancé en mai 2016 son site d'achat en ligne de chariots élévateurs. JPG
Aha, première place de marchés islandaise, lance à Reykjavik la livraison de colis e-commerce par drone. Pour ce faire, elle s'est associée à Flytrex, startup créée de livraison par drone créée pour l'occasion. L'accord des autorités a été obtenu après une « rigoureuse » période de tests, le législateur étant au départ récalcitrant à l'idée de laisser voler des engins en mode autonome et sans contact visuel avec un pilote. Les drones sont des Matrice 600 modifiés (produits par DJI) dont la capacité d'emport a été réduite à 3 kg et la vitesse de circulation à 22 km/h. Les premières commandes (des repas froids) ont été livrées en quelques minutes seulement, le drone survolant aisément le trafic urbain et la rivière qui sépare l'entrepôt du plus proche quartier résidentiel de la ville. 20 minutes en moyenne sont économisées par livraison, ce qui représente des économies de temps et de coût substantielles, le salaire moyen en Islande étant 50% plus élevé qu'en Europe. Interviewé par notre confrère SupplyChainBrain, Yariv Bash, le CEO de Flytrex, dit qu'une surface d'1 m² est suffisante pour assurer la livraison, les drones volant, par mesure de sécurité, à 15 m de hauteur au-dessus de la zone avant d'y déposer le colis et de repartir. Il espère voir les bâtiments s'équiper de zone d'atterrissage pour drones à l'avenir. « Il y a 100 ans, les immeubles n'avaient pas de parking. Et il y a 10 ans, personne ne pensait qu'il était utile d'équiper les bâtiments d'un parking pour vélos. Aujourd'hui bien entendu, tout cela va de soi ». L'Islande n'est qu'un début, Yariv Bash affirme avoir signé un accord pour répliquer le système dans une grande ville d'Amérique Latine et entend séduire des agglomérations américaines. PM
La Fenadismer (Fédération Nationale des Associations de Transport d'Espagne) s'est enquise auprès du Ministère du Développement Espagnol et de l'Union Européenne des conséquences d'une éventuelle déclaration unilatérale d'indépendance de la Catalogne. Réponse limpide de l'UE : « Au cas où elle abandonnerait l'Espagne, elle cesserait d'appartenir à l'Union Européenne ». Les entreprises de transport siégeant en Catalogne, qui sont au nombre de 17.900, perdraient alors leur liberté de circulation aussi bien vers l'Espagne que vers le reste de l'UE. Des postes de contrôle aux frontières et des droits de douane pourraient fortement nuire au trafic routier de cette région, dont les échanges commerciaux avec ses voisins connaissent « une croissance soutenue ses deux dernières années » selon la Fedismer. La Catalogne exporte un total de 63 Mt de marchandises en direction des autres communautés indépendantes espagnoles, dont 10 Mt avec chacun de ses voisins que sont l'Aragon et la communauté valencienne, et plus de 8 Mt de marchandises par an à l'international dont la moitié en France, le Portugal, l'Allemagne, l'Italie et les Pays-Bas faisant également partie de ses principaux clients. PM Source : Cuadernos de Logistica
Selon nos confrères de JOC, quatre entreprises japonaises ont ouvert de nouveaux entrepôts au cours des six derniers mois dans la zone économique spéciale (ZES) de Thilawa au Myanmar (ex-Birmanie), située à 25 km de Yangon (anciennement Rangoun, la capitale avant Naypyidaw). Rappelons que le Japon soutient financièrement la construction d'infrastructures dans cette ZES. La société Fujitrans Corp y occupe désormais une surface de 34.980 m2 sur laquelle ont été aménagés un entrepôt de 5.120 m2 et un parc à conteneurs de 6.000 m2. Konoike Transport, Yusen Logistics et Nippon Express sont les trois autres entreprises à avoir démarré de nouvelles activités sur la ZES depuis avril 2017. La ZES accueille 79 entreprises (de 17 pays étrangers), dont 39 japonaises. Ces sociétés sont en général motivées par l'abondance de main d'œuvre à moindre coût. Par ailleurs, le gouvernement du Myanmar souhaite développer ses installations portuaires avec notamment la construction d'un nouveau terminal à conteneurs à Thilawa prévue pour l'automne 2018. Les gros navires sont en effet handicapés par le tirant d'eau du port actuel situé à Yangon. Le Japon est également impliqué dans ce projet puisque Toyo Construction et JFE Engineering ont annoncé en janvier 2016 avoir remporté le contrat pour la construction du nouveau port de Thilawa. En juin 2017, c'était au tour de la société japonaise Mitsui Engineering & Shipbuilding de déclarer avoir obtenu un contrat pour la fourniture de huit grues destinées au nouveau terminal à conteneurs. JF