Nous avons déjà communiqué, voici quelques jours, la liste des 25 dossiers en compétition pour les Rois de la Supply Chain 2018. Aujourd'hui tous les dossiers qui concourent sont en ligne et accessibles dans leur intégralité. Vous découvrirez la problématique rencontrée par les entreprises, la description de la solution mise en œuvre, les objectifs visés, les difficultés rencontrées, les résultats obtenus et les perspectives d'évolution. Grâce à cela, vous pourrez vous faire votre propre opinion et peut-être votre propre classement. Vendredi nous annoncerons les résultats et vous pourrez ainsi confronter votre sélection à celle du jury, qui lundi dernier s'est réuni pour choisir les 8 nominés. Nous vous rappelons que la présentation « en live » de ces 8 finalistes aura lieu le 17 janvier prochain aux Salon de l'Aveyron (Paris Bercy). Programme complet et invitations à partir du 27 novembre. nathalie.bier@scmag.frPour être « partenaire officiel » et profiter des dernières places : nathalie.bier@scmag.fr / 01 43 76 64 53Pour accéder aux 25 dossiers en compétition
D'ici fin novembre, Virtuo livrera à XPO un entrepôt de 10.000 m² en froid négatif à Lesquin, dans le Nord, après avoir piloté tout le développement du projet, y compris la démolition d'un bâtiment existant. Démolition et dépollution ont également été au programme pour la construction d'un entrepôt sec de 18.000 m² dont la mise en opération est annoncée pour janvier 2018 à Bonneuil-sur-Marne. Situé sur le port, la plate-forme est potentiellement trimodale (fluvial et ferroviaire sont possibles), mais elle bénéficie de l'implantation à proximité d'une station GNV qui permet d'approvisionner Paris tout en répondant aux contraintes croissantes de la ville en matière de pollution. La formule a déjà séduit un exploitant qui devrait occuper la moitié du site. « Virtuo a été impliqué dans de nombreux projets situés sur la dorsale Lille-Paris-Lyon-Marseille, sans forcément en être le développeur, mais nous en avons tiré une connaissance des contextes locaux qui nous permet de réaliser des projets là où le foncier disponible est limité, avec la capacité de les faire avancer rapidement », indique Grégory Blouin, son pdg. Quitte à initier des projets en blanc, comme celui mis en route sur l'un des derniers terrains disponibles à Saint-Quentin-Fallavier, qui attend l'autorisation d'exploiter pour un entrepôt de 12.000 m² dont la commercialisation est avancée, assure-t-il. Mais un projet d'une toute autre ampleur est également en cours sur le port de Marseille-Fos, au sein de la zone Distriport : Virtuo y projette le développement en blanc de près de 70.000 m², soit un bâtiment de 42.000 m² et un autre de 24.000 extensible à 30.000 m². En l'occurrence des entrepôts secs avec possibilité de froid négatif, si besoin est, Virtuo tachant de se ménager un maximum de latitude dans la commercialisation, quitte par exemple à multiplier les rubriques ICPE dans ses dépôts de dossier. L'autorisation d'exploiter est en cours pour ces bâtiments qui visent plutôt les flux de distribution de produits de grand import, et dont la réalisation pourrait débuter fin 2018-début 2019. MR L'entrepôt de 18.000 m² développé par Virtuo à Bonneuil entrera en opérations début 2018.
Les Transports Ducournau, dont le siège social est basé à Peynier (Bouches-du-Rhône), viennent de racheter un entrepôt appartenant au groupe Auchan situé sur la zone de Douai-Dorignies, dans les Hauts de France. La transaction a été réalisée par l'intermédiaire d'Arthur Loyd Logistique. Ce bâtiment de 11.600 m2 était destiné au stockage de boissons, de type « brasserie», avec une possibilité d'extension de 10.000 m². La société dirigée par Frédéric Ducournau était déjà présente sur la zone avec une petite agence de 4.500 m² (7 portes à quai), utilisée pour le transport régional, national, international et le stockage, qu'elle prévoit d'étendre à 24.000 m². Les Transports Ducournau disposeront ainsi de deux entrepôts dans les Hauts-de-France, de 24.000 et 11.600 m². JLR
Récemment, la technologie de l'impression 3D (ou fabrication additive) a de nouveau été citée comme l'une des technologies majeures de l'industrie 4.0. Il ne s'agit plus d'être dans la prospective et d'imaginer comment l'impression 3D peut révolutionner l'industrie, notamment le secteur des pièces détachées. C'est un fait, cette technologie disruptive a déjà entamé la transformation de cette activité. Voici que qu'en pense Adeline Javaudin, responsable marketing et innovation chez Syncron. Accéder à l'intégralité de l'article
Mis sous pression par un carnet de commandes bien rempli, Boeing va entreprendre un léger dégraissage de sa Supply Chain. Avec plus d'1 milliard de composants achetés chaque année pour près de 43 Md$, la tâche s'annonce compliquée. Pour l'avionneur, le principal problème réside dans l'agrégation des sociétés achetées au cours des dernières décennies, qui sont autant de silos et de systèmes d'information disparates. L'avionneur prévoit donc d'harmoniser une partie des SI afin de gagner en visibilité sur la partie SC aval et d'identifier chaque goulot d'étranglement, tout retard ayant de lourdes conséquences financières. Il entend également supprimer un certain nombre d'emplois, principalement managériaux, jugés superflus à l'heure du décloisonnement de sa SC. Cela devrait s'illustrer par des non-renouvellements de prestataires externes plutôt que par des licenciements stricto sensu. « Ce n'est pas un exercice de réduction salariale (…), il s'agit d'étudier comment nous pouvons opérer plus efficacement et améliorer la performance et les coûts de notre Supply Chain » précise Jessica Kowal, responsable Communication chez Boeing. Cette initiative est portée en interne à la fois par Kevin McAllister, directeur de la division Commercial Airplanes, et par Jenette Ramos, la récente SVP SC & Operations. Depuis plusieurs semaines, les médias américains évoquent la possibilité d'une ré-internalisation d'un certain nombre d'opérations afin de réduire la dépendance de Boeing envers ses sous-traitants, dont certains parmi les plus importants menacent de fusionner. PM Source : Seattle Times
En écho à la volonté du gouverneur de New York Andrew Cuomo de réduire les émissions de CO2 de 40% d'ici 2030, notamment en remplaçant le diesel par des énergies propres, UPS se lance dans un projet de conversion de sa flotte de camions newyorkais. Celle-ci va s'engager dans le Bronx avec Unique Electric Solutions (UES), les premiers camions propres devant sortir de l'atelier au printemps 2018. Si le projet donne satisfaction, il pourrait déboucher sur la conversion de trois fourgons UPS diesel par jour, soit quelque 1.500 d'ici 2022 (soit 66% de sa flotte newyorkaise). La solution employée est une technologie spécifique développée par UES reposant sur un moteur de 225 kW à réluctance commutée (Switched Reluctance Motor, ou SRM) qui présente l'avantage d'être plus simple, moins onéreux, et mieux adapté à une utilisation intensive que les systèmes à induction. Et cette technologie se dispense des aimants fabriqués à base de métaux rares souvent associés aux moteurs électriques. Le système SRM devrait offrir des gains énergétiques de 20% comparé à d'autres systèmes électriques, et permettre de parcourir d'autant plus de kilomètres avec une charge complète, et sur la durée de vie de la batterie. Le projet est soutenu par la New York State Energy Research and Development Authority, qui y contribuera financièrement à hauteur de 500.000 $. PM
335 M€, c'est le montant que va investir DHL dans son hub aérien Central Asia Hub (CAH) de Hong Kong, portant le total investi depuis son inauguration à 520 M€. Au programme : un agrandissement de 50% pour parvenir à une surface de 47.000 m², la modernisation et l'installation de nouveaux équipements de manutention pour passer d'une capacité de traitement horaire de 75.000 à 125.000 colis. Une fois arrivé à pleine capacité, ce hub devrait traiter quelque 1,06 M de colis par an, soit six fois plus que lorsqu'il est entré en service en 2004. « Cette extension nous aide à capitaliser sur la croissance des volumes intra-Asie, un segment qui représente actuellement 40% de nos revenus en Asie-Pacifique. Equipé de machines d'inspection par ondes radio totalement automatisées, son efficacité va être multipliée par trois, et bénéficier directement à la capacité de traitement du CAH » explique Ken Lee, CEO de DHL Express Asie Pacifique. Les travaux d'agrandissement devraient s'achever au T1 2022, à temps pour faire face à la croissance des volumes attendues avec l'extension de l'aéroport de Hong Kong prévu pour 2024. Situé à quatre heures de vol des plus grandes agglomérations d'Asie-Pacifique, le CAH est connecté à 70 gateways et 500 centres de services dans la région, et voit actuellement ses volumes croitre à un rythme annuel de 12%. PM Ken Allen, CEO de DHL Express (milieu) et Fred Lam, CEO d'Airport Authority Hong Kong (3e en partant de la gauche) et leurs invités lors de la cérémonie de lancement des travaux.